Albert Dupontel

Citation :

Albert Dupontel, de son vrai nom Philippe Guillaume, né le 11 janvier 1964 à Saint-Germain-en-Laye, est un acteur, réalisateur, scénariste et humoriste français.

source et plus : wikipedia.org

Le vilain de Albert Dupontel

Citation :

Un braqueur de banques, le Vilain, revient après 20 ans d'absence se cacher chez sa mère Maniette. Elle est naïve et bigote, c'est la planque parfaite. Mais celle-ci découvre à cette occasion la vraie nature de son fils et décide de le remettre dans le " droit chemin ". S'ensuit un duel aussi burlesque qu'impitoyable entre mère et fils.

Le cinéma de Dupontel fait un peu tache dans le paysage français, transgressif, politiquement incorrect et comme bricolé dans une décharge municipale. Le vilain peut être considéré comme son film le moins cartoonesque, le plus moral sans doute, avec des moments très statiques auxquels le cinéaste survolté ne nous avait pas habitués. Le scénario, linéaire, n'est pas spécialement original et le duel Frot/Dupontel ne tient pas toutes ses promesses. Les deux acteurs, comme toute la distribution, surjoue en permanence, ce qui est rapidement lassant. Moins anarchiste que dans ses films précédents (le début de l'assagissement ?), Dupontel livre un film instable, parfois traversé de moments de folie pure, qui ressemble à une BD bien rythmée mais en définitive inoffensive et en partie gratuite. Pas si méchant que cela, en fin de compte.

traversay a écrit:

Demain, quelques mots sur Gabrielle, Omar, La vie d'Adèle et 9 mois ferme. Que du bon, voire du très bon.

Tu as donc aimé 9 mois ferme on dirait? Moi je me suis bien éclatée (on était en groupe, tout le monde a apprécié, y compris la salle)

J'en ai parlé un peu au bar, mais vraiment c'est un fou rire garanti, enfin du moins ceux qui aiment rire des situations déjantées, et pourtant Dieu sait si on y allait à reculons.

(La bande annonce est nulle de chez nulle)

Et en même temps il y a un regard plein de tendresse, Albert Dupontel est excellent. Et bravo pour le montage, c'est un pro!  

Une petite photo juste pour voir sa bouille de "bad boy halluciné"

Aeriale a écrit:

traversay a écrit:

Demain, quelques mots sur Gabrielle, Omar, La vie d'Adèle et 9 mois ferme. Que du bon, voire du très bon.

Tu as donc aimé 9 mois ferme on dirait? Moi je me suis bien éclatée (on était en groupe, tout le monde a apprécié, y compris la salle)

J'en ai parlé un peu au bar, mais vraiment c'est un fou rire garanti, enfin du moins ceux qui aiment rire des situations déjantées, et pourtant Dieu sait si on y allait à reculons.

(La bande annonce est nulle de chez nulle)

Et en même temps il y a un regard plein de tendresse, Albert Dupontel est excellent. Et bravo pour le montage, c'est un pro!  

Une petite photo juste pour voir sa bouille de "bad boy halluciné"

9 mois ferme d'Albert Dupontel

Citation :

Ariane Felder est enceinte ! C'est d'autant plus surprenant que c'est une jeune juge aux mœurs strictes et une célibataire endurcie. Mais ce qui est encore plus surprenant, c'est que d'après les tests de paternité, le père de l'enfant n'est autre que Bob, un criminel poursuivi pour une atroce agression !

Dupontel nous devait une revanche après Le vilain, une quasi catastrophe. Le revoici en forme olympique avec 9 mois ferme dont le scénario malin et compact lui offre des horizons nouveaux, tout en restant fidèle à un univers qui lui est propre, unique dans le pré carré de la comédie française, bien trop policée pour cet anarchiste au coeur rebelle et écorché. Outrancier, régressif, grossier, burlesque, tendre (mais oui), le cinéaste acteur fait mouche et feu de tous bois. Sandrine Kiberlain lui donne la réplique avec un aplomb phénoménal et la confrontation des deux tempéraments provoque des étincelles et une jubilation contre laquelle il est inutile de lutter. Par ailleurs, le film est admirablement réalisé, Dupontel a chiadé ses plans, avec une mise en scène plus posée qu'à l'ordinaire et carrément inventive, avec quelques embardées gore et des raccourcis fort pertinents. Sous des allures déjantées, 9 mois ferme est une implacable mécanique de précision. La "Dupontel Touch" ne peut pas plaire à tout le monde mais elle existe bel et bien.

Fantaisie héroïque a écrit:

9 mois ferme m'a bien fait rire, j'adore l'humour absurde, voire noir donc forcément ça m'a plu:D . Kiberlain est décidément très drôle, pour peu qu'elle se lâche.

 

J'ai vu aussi 9 mois fermes...conseillée par plusieurs amies qui l'avaient trouvé très drôle.
Sandrine Kiberlain est géniale (toujours!) mais l'univers de Dupontel m'est très éloigné je pense. Tout au plus, le film m'a-t-il fait sourire plusieurs fois.

Aeriale a écrit:

traversay a écrit:

Demain, quelques mots sur Gabrielle, Omar, La vie d'Adèle et 9 mois ferme. Que du bon, voire du très bon.

Tu as donc aimé 9 mois ferme on dirait? Moi je me suis bien éclatée (on était en groupe, tout le monde a apprécié, y compris la salle)

J'en ai parlé un peu au bar, mais vraiment c'est un fou rire garanti, enfin du moins ceux qui aiment rire des situations déjantées, et pourtant Dieu sait si on y allait à reculons.

(La bande annonce est nulle de chez nulle)

Et en même temps il y a un regard plein de tendresse, Albert Dupontel est excellent. Et bravo pour le montage, c'est un pro!  

Une petite photo juste pour voir sa bouille de "bad boy halluciné"

Entièrement d'accord avec toi Aériale.
C'est à mourir de rire si on aime le déjanté. Dans le genre, c'est fort.
J'ajouterai la plaidoirie hallucinante de l'avocat bègue.
J'ai passé un excellent moment avec ce film cet après-midi.

9 mois ferme c 'est tellement n 'importe quoi que j'ai quand même bien rigolé par moment. Ça n'est pas du cinéma mais on peut y trouver son compte. Par contre l'enthousiasme des critiques me laisse perplexe. Mention à Jean Dujardin en traducteur sourd muet du journal télé. L'avocat est pas mal non plus et les vidéos de surveillance m'ont fait beaucoup rire.

unmotbleu a écrit:

Entièrement d'accord avec toi Aériale.
C'est à mourir de rire si on aime le déjanté. Dans le genre, c'est fort.
J'ajouterai la plaidoirie hallucinante de l'avocat bègue.
J'ai passé un excellent moment avec ce film cet après-midi.

Marko a écrit:

9 mois ferme c 'est tellement n 'importe quoi que j'ai quand même bien rigolé  par moment. Ça n'est pas du cinéma mais on peut y trouver son compte. Par contre l'enthousiasme des critiques me laisse perplexe. Mention à Jean Dujardin en traducteur sourd muet du journal télé. L'avocat est pas mal non plus et les vidéos de surveillance m'ont fait beaucoup rire.

Voilà, il faut bien sûr aimer le déjanté ( malicieux ceci-dit, et qui ne perd jamais son public tant Dupontel nous reste proche quelque part) mais c'est un excellent moment de détente et le cinéma peut aussi servir à ça.

Vous faîtes bien de noter les interventions de l'avocat bègue, grands moments, et Dujardin inimitable, comme toujours!

Il n'est pas dit que je ne me le revoie pas un jour, rien que pour le bien être qu'il procure dans ce lâcher prise avec tout le politiquement correct qui nous entoure. Il a quelque chose de thérapeutique je dirais même, ce film!

traversay a écrit:

Demain, quelques mots sur Gabrielle, Omar, La vie d'Adèle et 9 mois ferme. Que du bon, voire du très bon.

Aériale a écrit:

Tu as donc aimé 9 mois ferme on dirait? Moi je me suis bien éclatée (on était en groupe, tout le monde a apprécié, y compris la salle)

J'en ai parlé un peu au bar, mais vraiment c'est un fou rire garanti, enfin du moins ceux qui aiment rire des situations déjantées, et pourtant Dieu sait si on y allait à reculons.

(La bande annonce est nulle de chez nulle)

Et en même temps il y a un regard plein de tendresse, Albert Dupontel est excellent. Et bravo pour le montage, c'est un pro!

Marko a écrit:

9 mois ferme c 'est tellement n 'importe quoi que j'ai quand même bien rigolé par moment. Ça n'est pas du cinéma mais on peut y trouver son compte. Par contre l'enthousiasme des critiques me laisse perplexe. Mention à Jean Dujardin en traducteur sourd muet du journal télé. L'avocat est pas mal non plus et les vidéos de surveillance m'ont fait beaucoup rire.

Fantaisie héroïque a écrit:

9 mois ferme m'a bien fait rire, j'adore l'humour absurde, voire noir donc forcément ça m'a plu:D . Kiberlain est décidément très drôle, pour peu qu'elle se lâche.
 

coline a écrit:

J'ai vu aussi 9 mois fermes...conseillée par plusieurs amies qui l'avaient trouvé très drôle.
Sandrine Kiberlain est géniale (toujours!) mais l'univers de Dupontel m'est très éloigné je pense. Tout au plus, le film m'a-t-il fait sourire plusieurs fois.

Je me sens un peu seule sur ce coup-là...Je ne dois pas être bon public pour l'humour...

Tiens, je vais voir 9 mois ferme. J'attendrai le passage en DVD/Blu Ray.

coline a écrit:

Je me sens un peu seule sur ce coup-là...Je ne dois pas être bon public pour l'humour...

Je ne suis pas non plus sensible à l'humour de Dupontel, il m'énerve, je crois que je n'irai pas voir le film surtout à cause de lui.

La marche globale de 9 mois ferme met un peu mal à l’aise. On imagine mal qu’Albert Dupontel soit moralisateur et pourtant, dès le début du film, il semble séparer deux conceptions de la vie pour distinguer celle qui fleure bon la réussite (et qui rend donc heureux), de celle qui ne répand que du gâchis derrière soi. Ainsi en est-il d’Ariane Feler, vieille fille entièrement dévouée à son travail, associable, méfiante voire carrément misanthrope. Parce qu’elle estime que les hommes ne valent rien, elle laisse filer sa vie et en oublie même de fonder une famille. On a beau en rire, il n’empêche, c’est balancé.


On reconnaît toutefois qu’Albert Dupontel semble surtout justifier cette intrigue par l’unique obligation de donner un fil conducteur aux péripéties saugrenues qu’il souhaite faire connaître à ses personnages. Les hommes qu’il fait rencontrer à Ariane sont effectivement « débiles et tarés » et justifient son célibat. Dans le fond, Albert Dupontel ne cherche certainement pas à juger la vie de son héroïne : cette existence qu’il nous présente de manière sordide constitue la seule justification qu’il a trouvée pour que ses personnages se passionnent autour d’une histoire judiciaire qui permettra surtout de faire ressortir l’absurde et l’impartialité de la justice. Quand il dégaine, Albert Dupontel devient réjouissant. Pas un personnage n’est épargné par la dérision. Si le fond est parfois convenu, le réalisateur parvient à renouveler la forme de ses invectives –pensons par exemple à sa formidable parodie des journaux télévisés.
La conclusion très convenue des 9 mois ferme constitue une faiblesse inhérente à celle de l’intrigue élaborée. Albert Dupontel essaie de glisser deux ou trois dernières blagues un peu plus mollassonnes que les précédentes pour s’en excuser. On veut bien, puisque tout le reste a été drôlement sanguinaire et méchant.