Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 cuisine et littérature

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colimasson
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MessageSujet: Re: cuisine et littérature    - cuisine et littérature - Page 15 EmptyLun 24 Déc 2012 - 22:39

Je relis un peu la Carte au trésor de Mo Yan et je me rends compte qu'il est vraiment frappé avec ses délires au ravioli ! Extraits...

Citation :

« Les raviolis à la viande de renard eux sentent légèrement la pisse, mais il y a des gens qui aiment ça, le goût de déjection, comme par exemple dans notre bonne ville cette secrétaire du parti qui aimait tant le gros intestin de porc, au début pour lui plaire ces lèche-culs ont lavé la chose trois fois à l’ammoniac puis trois fois à l’eau salée avant de la rincer trois fois dans de l’eau de source de sorte que l’odeur de cul avait complètement disparu et que la secrétaire du parti brisa le plat de rage en les traitant de tous les noms : bande d’abrutis, fils de chienne, où est passée mon odeur de cul ? »


Une belle image...
Citation :


« L’odeur onctueuse des raviolis, on jurerait mille doigts souples et griffus venus nous caresser l’estomac […]. »


Et l'exubérance chinoise?
Citation :

« Dès l’instant où le ravioli a pénétré dans sa bouche, je vois son expression changer du tout au tout, ce que je vois sur son visage c’est la surprise, un inimitable bonheur. Il ne s’occupe plus de moi, le premier ravioli crevé n’est pas même dégluti qu’il sen colle un second sous la dent. Il jette les baguettes qui l’encombrent, attrape à pleines mains et enfourne. Je doute encore, je demande : c’est bon ? Il m’ignore tout simplement, c’est-à-dire qu’il ne me répond pas, ne prend pas la peine de lever les yeux vers moi. Un par un il se bourre la bouche de raviolis, il en est tellement gavé qu’il en a les joues enflées. »
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MessageSujet: Re: cuisine et littérature    - cuisine et littérature - Page 15 EmptyMar 25 Déc 2012 - 22:27

Un petit extrait dans lequel Georges Perec évoque l'atmosphère culinaire dans Les Choses.

"Ou bien chez l’un ou chez l’autre, ils organisaient des dîners presque monstrueux, de véritables fêtes. Ils n’avaient, la plupart du temps, que des cuisines exiguës, parfois impraticables, et des vaisselles dépareillées dans lesquelles se perdaient quelques pièces peu nobles. Sur la table, des verres taillés d’une finesse extrême voisinaient avec des verres à moutarde, des couteaux de cuisine avec des petites cuillers d’argent armoriées. (…) Il leur fallut plusieurs années pour s’apercevoir qu’il existait une technique, sinon un art, de la cuisine, et que tout ce qu’ils avaient par-dessus tout aimé manger n’était que produits bruts, sans apprêt ni finesse. (…) Ils aimaient l’abondance et la richesse apparente ; ils refusaient la lente élaboration qui transforme en mets des produits ingrats et qui implique un univers de sauteuses, de marmites, de hachoirs, de chinois, de fourneaux. » (p.56-58)
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MessageSujet: Re: cuisine et littérature    - cuisine et littérature - Page 15 EmptyMar 25 Déc 2012 - 22:40

Merci pour cet extrait! bonjour
Je relis ces lignes toujours avec les mêmes plaisir et fascination.
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MessageSujet: Re: cuisine et littérature    - cuisine et littérature - Page 15 EmptyMar 25 Déc 2012 - 23:41

Ne me tente pas, Nezumi, car je risque de poster la page 57. Razz
Contente de savoir que tu apprécies ce livre. Very Happy
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MessageSujet: Re: cuisine et littérature    - cuisine et littérature - Page 15 EmptyMer 26 Déc 2012 - 22:42

La page 57 ? Qu'est-ce qu'elle a, la page 57 ?
En tout cas, Esperluette, avec tout ce que tu postes en rapport avec Les Choses, tu me donnes furieusement envie de relire ce livre (mais après ma relecture du Solitaire, si tu veux bien ! Razz)

Petit florilège culinaire dans le Lard bleu de Sorokine. Il est pas mal le brave gars niveau imagination gastronomique -ferait un bon chef.

Dîner en compagnie de Staline et Hitler -entre autres grands pontes :

Citation :
L’abondance et la diversité des hors-d’Å“uvre était une véritable tentation : il y avait des anguilles fumées et de ‘aspic de saumon, de la terrine de renne et des gélinottes farcies, du simple chou aigre et des langues de veau avec des cervelles, des lactaires marinés et des cochons de lait en gelée au raifort. Au centre de la table s’élevait un ours en or dont l’épaule soutenait une palanche à laquelle étaient suspendus deux petits seaux en argent, remplis de caviar noir de bélouga luisant comme du beurre dans l’un, et des grains de caviar grisâtre de sterlet dans l’autre.


Souvenir d'un bon festin :

Citation :
« On m’a donc apporté un lapin au vin blanc. Entier. Et dès que j’ai vu ce lapin, mesdames messieurs, j’ai tout simplement oublié où j’étais et qui j’étais. Il était disposé sur un plat de ce genre, exactement comme une oie de Noël. Sauf que ce n’était pas une oie, mais un lapin ! En voilà une bien bonne ! Je l’ai carrément pris avec les doigts et j’ai commencé à le manger. Et j’ai carrément rongé les os. Je ne les ai pas avalés, bien entendu. Je les ai mâchés l’un après l’autre, je les ai mâchés consciencieusement, je les ai remâchés, puis je les ai avalés une fois qu’ils étaient ramollis. Si bien que j’ai mangé le lapin en entier. Bon… Et j’en ai commandé un second. Et ce qui est le plus sidérant, c’est qu’ils m’ont apporté un lapin tout-à-fait identique ! Quant au goût, c’était aussi exactement le même ! Je l’ai de nouveau attaqué avec les mains et sa graisse coulait. Comme elle coulait ! Et alors, mesdames messieurs, j’ai mangé les deux cuisses, puis je me suis attaqué à une patte avant. Et je vois soudain dans cette patte un orifice. Et par cet orifice… »
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MessageSujet: Re: cuisine et littérature    - cuisine et littérature - Page 15 EmptyMer 26 Déc 2012 - 23:37

Pauvre petit lapin affraid

Spoiler:

Je mets les seules et uniques pages consacrées à la cuisine dans Les Choses de Perec.
Wink

Ils revenaient de la rue Mouffetard, tous ensemble, les bras chargés de victuailles, avec des cageots entiers de melons et de pêches, des paniers remplis de fromages, des gigots, des volailles, des bourriches d’huîtres en saison, des terrines, des Å“ufs de poisson, des bouteilles enfin, par casiers entiers, de vin, de porto, d’eau minérale, de coca-cola.

Ils étaient neuf ou dix. Ils emplissaient l'appartement étroit qu'éclairait une seule fenêtre donnant sur la cour ; un canapé recouvert de velours râpeux occupait au fond l'intérieur d'une alcôve ; trois personnes y prenaient place, devant la table servie, les autres s'installaient sur des chaises dépareillées, sur des tabourets. Ils mangeaient et buvaient pendant des heures entières. L'exubérance et l'abondance de ces repas étaient curieuses : à vrai dire, d'un strict point de vue culinaire, ils mangeaient de façon médiocre : rôtis et volailles ne s'accompagnaient d'aucune sauce ; les légumes étaient, presque invariablement, des pommes de terre sautées ou cuites à l'eau, ou même, en fin de mois, comme plats de résistance, des pâtes ou du riz accompagné d'olives et de quelques anchois. Ils ne faisaient aucune recherche; leurs préparations les plus complexes étaient le melon au porto, la banane flambée, le concombre à la crème. Il leur fallut plusieurs années pour s'apercevoir qu'il existait une technique, sinon un art, de la cuisine, et que tout ce qu'ils avaient par-dessus tout aimé manger n'était que produits bruts, sans apprêts ni finesse.
Ils témoignaient en cela, encore une fois, de l'ambiguïté de leur situation : l'image qu'ils se faisaient d'un festin correspondait trait pour trait aux repas qu'ils avaient longtemps exclusivement connus, ceux des restaurants universitaires : à force de manger des biftecks minces et coriaces, ils avaient voué aux chateaubriands et aux filets un véritable culte. Les viandes en sauce - et même ils se méfièrent longtemps des pot-au-feu -, ne les attiraient pas ; ils gardaient un souvenir trop net des bouts de gras nageant entre trois ronds de carottes, dans l'intime voisinage d'un petit suisse affaissé et d'une cuillerée de confiture gélatineuse. D'une certaine manière, ils aimaient tout ce qui niait la cuisine et exaltait l'apparat ; ils aimaient l'abondance et la richesse apparentes ; ils refusaient la lente élaboration qui transforme en mets des produits ingrats et qui implique un univers de sauteuses, de marmites, de hachoirs, de chinois, de fourneaux. Mais la vue d'une charcuterie, parfois, les faisait presque défaillir, parce que tout y est consommable, tout de suite : ils aimaient les pâtés, les macédoines ornées de guirlandes de mayonnaise, les roulés de jambon et les œufs en gelée : ils y succombaient trop souvent, et le regrettaient, une fois leurs yeux satisfaits, à peine avaient-ils enfoncé leur fourchette dans la gelée rehaussée d'une tranche de tomate et de deux brins de persil : car ce n'était, après tout, qu'un œuf dur. (p57-58)


Un véritable festin.
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MessageSujet: Re: cuisine et littérature    - cuisine et littérature - Page 15 EmptyJeu 27 Déc 2012 - 22:43

Oui, je me souviens de ce passage ! Merci pour le souvenir...
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MessageSujet: Re: cuisine et littérature    - cuisine et littérature - Page 15 EmptySam 12 Jan 2013 - 12:37

Oups Embarassed après vérification, je crois bien que je me suis embrouillée les connexions neuronales avec mon fromage corse.
Le nom que je cherchais est le broccciu. J'ai donc confondu avec le casu marzu. Mais il existe peut-être sous un autre nom dans certains villages corses, va savoir! rire

Sinon, pour revenir à la littérature, voici l'extrait promis:

Reif Larsen, L'extravagant voyage du jeune et prodigieux TS Spivet.

« Loué sois-tu, McDonald’s, pour ton glorieux trident de lumière. Le Dr Clair ne voulait jamais nous emmener au McDo de Harrison Avenue, mais je dois dire que je n’ai jamais bien compris pourquoi, car elle nous faisait en revanche nous empiffrer juste à côté, au Maron’s Pasty shop (prononcer pas-tu, pas peis-ti), une gargote qui servait, derrière sa devanture à damier bleu et blanc, une cuisine bien plus violente pour les artères que son grand voisin multinational.

La nourriture en petites poches.

Importées jadis par des mineurs de Cornouailles, qui les emportaient sous terre dans leurs gamelles, les pasties réunissaient – dans une feuille de pâte soigneusement pliée et scellée qui formait en cuisant, une croûte robuste et très pratique – des lamelles de pommes de terre, des cubes de viande et une sainte dose de sauce au jus. Ce principe de la « nourriture en poches a été inventé parallèlement par toutes les civilisations du monde, nouvelle preuve de la sélection naturelle qui s’opère parmi les idées humaines et voit subsister les plus simples et les plus modulables. Il faut bien le reconnaître : les hommes du monde entier éprouvent le même désir de tenir ce qu’ils mangent et de manger ce qu’ils tiennent.»
(p.133)

Voilà, jeune fille. flower
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MessageSujet: Re: cuisine et littérature    - cuisine et littérature - Page 15 EmptySam 12 Jan 2013 - 22:16

Doublement satisfaite, donc ! Very Happy

En plus tu me sers du Reif Larsen... Que demander de plus !
Ah... la rencontre avec le MacDonald's ! Allez, va, pour accompagner ton extrait, en voici un autre toujours autour du même thème :

Citation :
« L’odeur de la friteuse en train de frire ses merveilleuses frites. Cette odeur n’est pas toujours présente, mais tout enfant y a été suffisamment exposé pour qu’elle resurgisse dans son cortex entorhinal chaque fois qu’il voit un McDonald’s. L’odeur elle-même a été composée et synthétisée avec soin, de façon à maximiser son pouvoir d’attraction, dans une usine d’odeurs et de goûts située en bordure d’une autoroute du New Jersey. Les ingénieurs ont sans doute utilisé les molécules odorantes qu’on trouve dans le bacon, parce que j’ai remarqué que l’odeur du bacon me transforme exactement de la même manière, en un petit vorace aux yeux exorbités. »

Je ne sais plus si ça me faisait le même effet, à moi... jemetate
En tout cas, maintenant, sûre que non... (mais l'odeur d'une chocolaterie ou d'une boulangerie !)
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MessageSujet: Re: cuisine et littérature    - cuisine et littérature - Page 15 EmptyDim 13 Jan 2013 - 12:06

Merci Coli bisous

Ah l'odeur du pain chaud lorsque tu ressors avec ta baguette qui réchauffe tes mains et encense tes narines. L'extase, tout simplement! drunken
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MessageSujet: Re: cuisine et littérature    - cuisine et littérature - Page 15 EmptyDim 13 Jan 2013 - 18:41

Dans Voyage au centre de la Terre, chez les Islandais, c'est ainsi que l'on dîne :


Citation :
« L’hôte nous servit une soupe au lichen et point désagréable, puis une énorme portion de poisson sec nageant dans du beurre aigri depuis vingt ans, et par conséquent bien préférable au beurre frais, d’après les idées gastronomiques de l’Islande. Il y avait avec cela du « skyr », sorte de petit lait caillé, accompagné de biscuit et relevé par du jus de baies de genièvre ; enfin, pour boisson, du petit-lait mêlé d’eau, nommé « blanda » dans le pays. Si cette singulière nourriture était bonne ou non, c’est ce dont je ne pus juger. J’avais faim, et au dessert, j’avalai jusqu’à la dernière bouchée une épaisse bouillie de sarrasin. »
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MessageSujet: Re: cuisine et littérature    - cuisine et littérature - Page 15 EmptyVen 25 Jan 2013 - 12:59

Comment ça se passe dans la cuisine des Schwartz (La fille du fossoyeur de JCO) lorsque la mère n'est plus en état de gérer la maisonnée ? ...


Citation :
La nourriture était souvent dévorée à même la lourde poêle en fer qui restait plus ou moins en permanence sur le fourneau, si imprégnée et incrustée de graisse qu’elle n’avait plus besoin d’être nettoyée. Il y avait aussi de la bouillie d’avoine, dans une marmite que l’on ne nettoyait jamais. Il y avait toujours du pain, des morceaux et des croûtes de pain, et des crackers Ritz, mangés par poignées ; il y avait des conserves –petits pois, maïs, betteraves, choucroute, haricots rouges et blancs, mangés avidement, à même la boîte. Une ferme voisine procurait des œufs frais, frits à la poêle dans un bain de graisse ; et il y avait du lait frais, des bouteilles de lait conservées dans la glacière près du bloc de glace qui fondait lentement –car Jacob Schwart croyait aux vertus du lait pour les enfants (« Pour éviter que vos os plient et cassent comme les miens »). Lorsqu’il était sobre, il avait lui-même un penchant pour le lait, qu’il buvait directement à la bouteille comme il l’aurait fait d’une bière, à grandes goulées avides, sans sembler savourer ni même sentir le goût de ce qu’il avalait, la tête renversée en arrière et les pieds écartés dans la pose classique du buveur. Comme il s’était mis à chiquer, si bien que le lait avait souvent un goût de salive au tabac après qu’il avait bu.
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MessageSujet: Re: cuisine et littérature    - cuisine et littérature - Page 15 EmptyVen 25 Jan 2013 - 13:08

Au moins ça ne donne pas faim de lire ça rire
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MessageSujet: Re: cuisine et littérature    - cuisine et littérature - Page 15 EmptyDim 27 Jan 2013 - 21:47

Epi a écrit:
Au moins ça ne donne pas faim de lire ça rire

Oh... l'image du lait descendu au goulot ne m'a pas semblée vraiment déplaisante... Wink
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MessageSujet: Re: cuisine et littérature    - cuisine et littérature - Page 15 EmptyMar 12 Fév 2013 - 18:27

Dans le Conte de la Pensée dernière de Hilsenrath :

Citation :
- Le tan est fait avec du madsoun, le yoghourt arménien. C’est à peu près la même chose que l’ayran turc. Mais le tan a meilleur goût, du moins celui que l’on prépare chez nous, peut-être parce que ma mère y ajoute quelques épices. Mais je ne saurais vous dire lesquelles. En tout cas, la préparation est légèrement sucrée, et je suppose que cela vient de ce que ma mère y ajoute une pointe de miel.
- Une sorte de potion magique arménienne ?
- Je ne sais pas, Mudir Bey.

Inconnu pour moi...
Qu'est-ce que ce madsoun a de particulier ?

Pour ce qui est du ayran, j'ai trouvé un descriptif :

Citation :
Le Ayran est une boisson salée à base de yaourt, très prisée au Moyen-Orient, et originaire de Turquie : au pays du kebab, l'Ayran est, avec le thé, une des boissons nationales que vous pourrez trouver à chaque coin de rue. Elle détrône le Coca-Cola ou les sodas dans tous les lieux de restauration rapide, et on en trouve même au menu des Mac Donald's locaux !

[...]

 - cuisine et littérature - Page 15 Ayran210
Si vous souhaitez en faire à la maison, rien de plus simple : le Ayran est composé uniquement d'un tiers de yaourt frais et de deux tiers d'eau légèrement salée. Vous pouvez prendre un yaourt au lait de vache, même si la tradition veut que ce soit au lait de chèvre ou de brebis.

La recette : versez un yaourt dans un récipient, et avec le pot vide, ajoutez 2 fois le volume en eau. Ajoutez un grosse pincée de sel... et sortez votre fouet électrique ! Dès que ça mousse, vous pouvez déguster !
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