Net ou ne pas Net

Babelle a écrit:

coline a écrit:

aérial a écrit:

= la bande des quatre emportés par le vent ...

Aerial, je te reconnais, tu es celui qui a le nez rouge!

Non Coline! Ne me dis pas qu'aérial est un homme!

à quoi VITE!!!

Oh purée!
Qu'est-ce que je vais prendre!...
Non, aerial n'est pas un homme!...

Je rectifie: "AERIAL JE TE RECONNAIS TU ES CELLE QUI A LE NEZ ROUGE!"

Pardon...Pardon...Pardon...Pas frapper...

Oh!... Ce soir on NE PAS NET!:)

.. en tout cas ,quel bien celà fait de pouvoir rire en liberté ... Oulala les amis ,je revis ! ... C'est la liberté , yeh...

Heureusement que Lulu est couché depuis longtemps
euh... qui fait la bombe à l'extrême droite des 4? Car faudrait savoir où se poser.

Boum !

Détonateur = naïveté

Et la belle verte c'est Babelle!

Avez vous remarqué que le début de cette conversation était on ne peut plus sérieuse sur les méfaits du net...Alors quitte à ne pas l'être , net , moi j'ai choisi... le caraway aux plantes

On a un peu pourri ton fil Babelle...avec ton agrément...et le caraway d'aerial!:)

On a simplement illustré les méfaits du net…et du caraway

Voilà...c'est pas plus méchant que ça en fait...:)
...Faut pas les associer...

mmmm... à méditer! C'était le défouloir commun, je pense.
Les questions demeurent. Soyons vigilants

bon, les gens, zavez fini de dériver alors que vous aviez réussi à être sérieux pour une fois

***

Réalité virtuelle. Antinomique. Et pourtant. J'en fut et j'en suis encore victime parfois. Tout commence jeune, très jeune, avec de simples jeux. Identification. Même si je sais que c'est une machine, qu'il n'y a personne en face, le jeu est tel que j'en suis une partie.
Puis le monde évolu, les jeux surtout.
Les sims. Terrible. Des heures à jouer à la poupée virtuelle. A construire des existences qui pourraient être la mienne. A créer des avatars qui pourraient être moi.
Des FPS (First personal shooter) : des jeux de flingues, où l'on ne voit que la main du personnage tenant l'arme. On est donc la personne détenant l'arme. On tire, on tue. Pendant des heures.
Puis Internet. Du RP (Role Playing / JDR : Jeu de rôle). on incarne un personnage qui évolu dans un univers particulier et qui en rencontre d'autres. On se crée une nouvelle existence, on se construit une personnalité, une vie, une histoire. On devient un fantasme. On perd pied avec la réalité. On devient toute puissance virtuelle.
Et enfin : les nouveaux mondes du Net. On a un avatar qu'on fait évoluer d'un monde à l'autre, on y rencontre des gens, on discute, on a l'impression de vivre dans un ailleurs où tout est (presque) possible.
Beaucoup de très jeune sur ces sites (je pense notamment à Haboo), qui ne sont en fait que de gros tchats, où les moins de 15ans essayent de se faire passer pour des rois du sexe et de la déconne.

***

Je crois que c'est sousm' qui l'a dit. Toute forme peut créer de l'identification (livre, film, jeu, internet), mais une fois l'objet fermé ou éteint, le retour à la réalité est censé opéré, et nous permettre de retrouver pied. Et même si on préfère se réfugier des heures durant dans un monde qui n'existe pas, ce n'est souvent qu'un passage, qu'une façon de se construire, de se trouver, de comprendre certaines choses.

Bien évidemment on pourrait citer nombre de jeunes tellement "atteints" qu'ils pètent un câble et font les pires conneries pour imiter tel ou tel jeu/film/livre/internaute.
Mais par rapport à tous ceux qui ne pètent pas les plombs, ça fait tout de même une très faible proportion. et de toute façon, ces êtres fragilisés auraient peut être trouvé un autre moyen, plus tard, de péter une durite.

Merci pour ces précisions Queenie! Je crois que nous sommes assez d'accord les uns et les autres pour le moment. Mais tout de même, j'imagine mal comment un individu (même si ce n'est que pour une heure au quotidien) puisse se mettre dans la peau de son "avatar".
C'est l'identification qui me pose problème. A travers mes lectures il en va de même, je crois ne jamais m'être identifiée à un personnage.
En général, un avatar est destiné à faire ressortir une petite pointe de ce que nous sommes, de ce que nous apprécions, à un moment ou à un autre. Il peut être un clin d'oeil, une humeur, un coup de coeur.
J'ai l'impression que ces internautes ne vont pas vers ce qu'il y a d'enrichissant dans cette forme de communication : à savoir un échange d'idées, de point de vue, d'expérience, d'intérêts communs à partager... Pourtant, on apprécie forcément d'échanger sur ce qu'on aime, ce qu'on connaît, sans parler de cette possibilité qu'on a aujourd'hui de se croiser ds le monde entier!
P-S : si Queenie a été une addict-victime du virtuel, je trouve qu'elle s'en remet plutôt vite & bien

Le refuge dans ce genre de vie est du à l’amoindrissement d’espoirs dans l’autre, disons celle où le corps est impliqué.
Il arrive un moment où l’amoindrissement devient absence, là est le danger de basculer.

La solution est…donner l’espérance.
Je sais…plus facile à dire qu’à faire…mais pour tracer sa route, il faut savoir où l’on veut aller.

Je connais une bloggeuse qui me donne de plus en plus l´impression de descendre dans la rue, aller voir des films, des expos, assister à des spectacles, lire des livres, principalement pour avoir quelque chose à écrire sur son blog. Ou bien est-ce qu´elle ne vit plus qu´en fonction de la manière qu´elle va le raconter aux autres?
Je la lis et me suis prise au jeu de deviner si je me trompe ou non.