Septentrion

Marie a écrit:

Citation :

à peine avez-vous fini de manger un plat que le serveur se précipite pour l'enlever et, vite vite, vous amener la suite.

C'est peut être pour que vous ne regardiez pas trop longtemps ce que vous mangez?
C'est bien le menu dégustation que tu as photographié ?
C'est donc du canard, ces machins marrons? Ca a l'air délicieux..

Oui, c'est bien le menu dégustation.
Dans un autre restau aussi, à peine une personne avait-elle fini que, vite vite, son assiette était enlevée.
Même si le restau était à moitié vide.
C'est très curieux.
Là, c'était bien présenté, c'était fait aussi pour les yeux...

eXPie a écrit:

Citation :

... jusqu'à un anthologico-tautologique :
"Any violation of the laws of the Republic of Latvia is against the law".

C'est du Kafka?!!!

Madame B. a écrit:

eXPie a écrit:

Citation :

... jusqu'à un anthologico-tautologique :
"Any violation of the laws of the Republic of Latvia is against the law".

C'est du Kafka?!!!

Eh oui, c'est un scoop, Kafka était Estonien...

Je me suis demandé si, comme dans le Traducteur cleptomane, de Dezsö Kosztolanyi, quelqu'un ne s'était pas amusé à changer quelque peu le texte... Un révolutionnaire, sans doute...

Tallinn, capitale de l'Estonie.
Un peu plus de 400 000 habitants.
En deux heures, on peut aller à Helsinki.

Nous allons faire une petite balade dans Tallinn, de la Ville basse à la Ville haute. En effet, ça grimpe. La Vieille ville est en haut. "Coupée du reste de la ville par les anciens remparts, c'est l'une des cités médiévales les mieux préservées d'Europe du Nord. Site des fortifications originelles, la ville haute, Toompea couronne la coline à 48 m au-dessus de la mer." (Bibliothèque du Voyageur).



Sur le chemin, quelques chouettes façades :


Hop, ça monte !



Voici la Cathédrale Alexandre Nevski.


Construite entre 1840 et 1900, au cours d'une politique de russification.
En 1918, nombreux étaient ceux qui auraient voulu faire sauter ce symbole honni.
Mais vu le colosse, cela aurait coûté cher... et le projet n'a jamais abouti.
Maintenant, on peut voir un peintre à l'oeuvre :


Plus loin, une sculpture qui semble sortir du mur, comme un Passe-Muraille (je pense à la statue de Jean-Marais place Marcel Aymé à Montmartre, celle-ci -la photo n'est pas de moi - :
)


Il s'agit de Voldemar Panso, homme de théâtre extrêmement important en Estonie (comme c'est expliqué ici).

Il fait beau, la balade continue...


On aperçoit la cathédrale Alexandre Nevsky


Ah, voici Püha Vaimu kirik (l'Eglise du Saint-Esprit)...

... et son horloge, la plus ancienne de Tallinn. Fin XVII° siècle.



Nous voici arrivés à un point de vue intéressant.

Ah, Tallinn "entre tradition et modernité"...


On voit la mer, et les ferrys. En été, les Finlandais débarquent grâce à une quarantaine de ferries par jour. Terrible.




Redescendons par l'autre côté : des marches au lieu de la grimpette dans les ruelles.


Poursuivons :


Nous voici devant une oeuvre commémorative, une ligne brisée qui évoque la vie brisée des 852 morts (sur 989) du naufrage de l'Estonia, qui effectuait le trajet Tallinn-Stockholm en 1994.




Plus loin, un intello-tag curieux... "Retrofuturisme"... on en reparlera.

Il est temps d'aller faire un tour dans un magasin d'alimentation (marcher, ça donne soif).
Oh, mais que fait le monsieur, là... il a l'air pris en faute...

Ah, il s'intéresse aux petits packs. Pack de Kro chez nous, pack de vodka à 80° à Tallinn... C'est à ces petits détails qu'on reconnaît les différences culturelles...


Dehors, à quelques minutes de la ville moyen-âgeuse : la ville moderne.


... et les spectacles :


Et revoici le Moyen-Age.


Saurez-vous trouver où se cache la modernité dans cette photo ?

Et une petite bière locale (eh oui, A.Le Coq !) :

Petit-déj.
Le petits oiseaux de Tallinn apprécient les croissants français :

Il fait beau :

Allons voir la mer... Loin derrière l'horizon se trouve la Finlande.


Les Finlandais commencent à débarquer. Ils vont envahir le centre ville :

Tiens ! Que voyons-nous ?

Gros plan.

L'hôtel de ville. Grimpons tout en haut.

En bas, typique de ce qu'on peut rencontrer partout, des déguisements pour touristes.


L'escalier est rude.

En haut :


Sur la place de l'hôtel de ville, la police veille. Elle protège le petit train.


Eloignons-nous...


Admirons le tag d'époque contemporaine.

Un parc.
Suite à une faille spatio-temporelle, des archers font leur apparition.


Derrière, des amoureux. Peut-être ont-ils été atteints d'une flèche d'un autre ordre...

Voici un autre couple, qui regarde l'horizon bouché des toits.




Oh ! Une statue qui se repose :

Statue de 1996. Oeuvre de Tauno Kangro.

Merci pour ce beau reportage, eXPie.

C'est vrai ça, ça peut être crevant de faire Statue (lisez Clara et la Pénombre de Somoza!!)

Je le dis et redis.. j'adore 'voyager' avec toi..
merci pour photos et commentaires

Maintenant, commençons la visite du Musée Kumu, ouvert en 2006.
Bâtiment ultra moderne. C'est un très grand musée.


Des étudiants recopient les oeuvres des maîtres :


Bonne nouvelle : les photos sont autorisées, sans flash, bien sûr.

Entrons maintenant dans une salle étonnante, remplie de sculptures :


L'effet de multitude est amplifié par des hauts-parleurs dissimulés derrière certaines sculptures, et qui donnent l'impression d'une conversation, un léger brouohaha.
On voit notamment, ci-dessous, une tête d'oiseau que n'aurait pas renié Enki Bilal :