Livre Paris aka Le salon du livre à Paris

A part ceux-là il y a encore sur mes étagères concernant l’Israël

Zeruya Shalev (qui a, si je ne me trompe pas, un fil ici),
Hedaya Yael et
David Grossman

Il sera intéressant de voir qui sera présent au Salon du Livre – à ce moment là je peux peut-être reprendre ces auteurs.

Merci Kenavo!
Je viens d'emprunter Une histoire d'amour et de ténèbres d'Amos Oz, dont Marie nous avait parlé.

mille mercis kenavo....je vais être parée pour mon prochain passage à la médiathèque

On connaît la liste des 40 auteurs israéliens invités. J'espère qu'il y seront tous!


Elie Amir
Aharon Appelfeld
Gabriela Avigur-Rotem
Benny Barbash
Ron Barkaï
Orly Castel-Bloom
Lizzie Doron
Israël Eliraz
Haïm Gouri
Michal Govrin
David Grossman
Amir Gutfreund
Alon Hilu
Shifra Horn
Miron C. Izakson
Sayed Kashua
Judith Katzir
Etgar Keret
Alona Kimhi
Ron Leshem

Savyon Liebrecht
Mira Maguen
Edna Mazya
Sami Michaël
Agi Mishol
Rutu Modan
Eshkol Nevo
Rony Oren
Amos Oz
Israel Pincas
Igal Sarna
Aaron Shabtai
Meir Shalev
Zeruya Shalev
Youval Shimoni
Ronny Someck
Zvi Yanaï
Avraham B. Yehoshua
Nurit Zarchi
Boris Zaidman

Je n'ai lu qu'un auteur: Ron Barkaï
Grâce au salon, il y aura certainement des achats faits par ma médaithèque et des parutions plus visibles chez les libraires.

Et bien, il y a du monde!!!
La plupart me sont inconnus aussi, Chatperlipopette!
Je n'ai lu que quelques livres des grands classiques, David Grossman, Amos Oz, Avraham B. Yehoshua. Et La meilleure façon de grandir, de Meir Shalev, une ode à la mère juive!

Amos Oz n'est pas sur la liste? J'ai lu deux romans de Aharon Appelfeld, dont Tsili. J'ai du travail!

Citation :

Amos Oz n'est pas sur la liste

Si, si, Babelle!!!!

Un article intéressant dans les pages du journal Libération
ICI
Intéressant car il ne relaie en rien les polémiques autour des invités (tous de langue hébraïque) mais nous permet de mieux cerner ce que sont les littératures d'Israël.
Je propose donc de retenir également ces auteurs, si nous en avons le temps, Israéliens ou Palestiniens écrivant dans une autre langue que l'hébreu (et comment en serait-il autrement vu les origines diverses et riches des habitants vivant dans cette région) :
Emile Habibi
Raja Bakriyah
Sari Nusseibeh
Sayed Kashua
Mahmoud Darwich
Salman Massah
Naïm Ariadi
Atallah Mansour
Mohamed Ali Taha
Samikh al-Kassem
Hanna Abu Hanna
Claude Vigée>francophone
Ami Bouganim>francophone
Peter Cole et Gabriel Levine>anglophones
Evan Fallenberg
Ida Fink>polonais
Ces auteurs sont souvent publiés à l'étranger et j'espère aussi que nous en ferons le tour.

Dans cette liste je ne connais qu'un seul nom mais sans avoir jamais rien lu de cet auteur:Mahmoud Darwich.

je voulais aller y faire un tour, mais je crois que je vais y renoncer, sinon je vais être trop frustrée de ne rien pouvoir acheter....

Comme je te comprends du coup on se contente de ce qui se passe près de chez nous

Aller au Salon virtuellement, ce sera toujours mieux que rien:
http://www.gallimard.fr/salondulivre-paris/index.htm
"Israél à l´enseigne de la NRF".

J'ai démarré Les Gens indispensables ne meurent jamais de Amir Gütfreund (trad. de l'hébreu).
Les parents d'Amir et d'Efi sont de la génération post-shoa : cela veut dire que la famille biologique est extrêmement réduite... Pour pallier cette "loi de la compression", ils en sont venus à faire en sorte que leurs enfants "adoptent" parmi leurs connaissances proches, oncles, tantes, grand-pères et cousins...
Amir nous dressent les portraits successifs de chacun des membres de cette famille "recomposée".
Amir, à 12 ans, se fait narrateur. Plus les adultes se taisent sur ce qui s'est passé là-bas, plus sa curiosité s'émousse et, peut-être, les plus vieux finiront-ils par raconter. Loin de toute tragédie ou de toute répétition dans le témoignage, un livre qui me touche par l'humour qu'il dégage.
Un humour et une tendresse qui me font penser au récit qu'Amos Oz fait de ses toutes premières années dans Une histoire d'amour et de ténèbres. Le quotidien d'un quartier, le vieux qui méprisent l'autre vieux parce qu'il se plaint toujours, les mensonges enfantins, la vieille à sa fenêtre et son quotidien, chaque étage portant la dénomination du village disparu de ceux qui l'occupent...

Je viens d'entendre l'écrivain Tahar ben Jelloun sur France info. Tahar ben Jelloun, qui écrivit ses premiers textes dans un camp disciplinaire en 1966, présentera son dernier livre ("Sur ma mère...") au Salon 2008 qui ouvre demain ses portes jusqu'à mardi soir.

Citation :

« Le roman me permet d’interroger la complexité du monde ».

Il déclinera l’invitation à dîner des "officiels" de la république française -dîner avec Shimon Peres, tout en poursuivant de rendre hommage aux auteurs israéliens. Ouvert au dialogue, profondément attaché à la force de la littérature et de l’individu, il n’a jamais cessé d’échanger et de dialoguer avec ces auteurs traduits de l’hébreu (David Grossman, Amos Oz…).
Pour oeuvrer à la paix dans le monde, il y a, entre autre, des auteurs qui ne sont pas forcément d’accord entre eux sur la manière de faire mais qui n'ont jamais cessé de se croiser…

60 ans de peur, de méfiance ou d’injustice de part et d’autre. Et une tension lamentable depuis le désespoir causé, toujours de part et d’autre, en 1995, par l’assassinat de Isaac Rabin qui réussit quand même post mortem à rassembler pour la première fois, sur le mont Herzl, lors de son enterrement, les plus grands chefs d’État dont l’Égyptien Hosni Moubarak, six ministres palestiniens, une délégation du Qatar et le roi Hussein de Jordanie…

Salon du livre et boycotts successifs :
Italie (contre la venue de Berlusconi)
Belgique (colère des Wallons pour la reconnaissance de leur langue)
Chine…
Mars 2008, invitation de l’hébreu.
-Car le salon a pour tradition d’inviter une langue, avec ses auteurs. (Revoir la riche année consacrée à la francophonie, ou aux francophonies).

Sur le boycott de 2008, Le Monde titre aujourd'hui son éditorial : "Le Salon en otage" et fait la liste des voix qui s'élèvent ces dernières semaines dont celles de :

Citation :

Le Monde >(...) "Plusieurs pays arabes, qui sont pourtant tout sauf des champions de la liberté de penser et d'écrire, l'Organisation de la conférence islamique, pour qui l'existence même d'Israël est un sacrilège… mais encore quelques écrivains israéliens et jusqu'à l'une des plumes les plus prestigieuses du supplément littéraire du quotidien israélien Haaretz, Benny Ziffer (...)

Le blog de Tahar Ben Jelloun ici