Balades vers des sommets .....littéraires

Marie a écrit:

J'aime beaucoup tes récits , Sigismond!

Citation :

Un plafond de palace ne rendra jamais ça.
Et si je faisais comme si c'était ça que j'étais venu chercher ?

En tout cas, c'est cela que tu as trouvé.. Mais, quand même...et sans revenir sur tes motivations,  pourquoi avoir fixé un délai de 3 jours ? C'est long, 3 jours, sans , visiblement, de provisions et moyens de lutte contre le froid? 

Spoiler:

Pour le froid, ça allait encore, mais un sac à dos de quinze kilos maxi (au-delà tu est trop entravé dans tes mouvements, et pas assez léger dans ton escalade) ne contient pas autant qu'une caravane, surtout lorsque sur les quinze kilos dix consistent en du matériel technique (corde, mousquetons, coinceurs, crampons, piolets, etc...), donc c'est succint sur la nourriture et encore plus sur les vêtements.

En fait, à cette époque d'avant les téléphones cellulaires, il vaut mieux prévenir lorsque tu pars en montagne, et citer les endroits précis où tu souhaites te rendre, avec les itinéraires prévus et l'ordre dans lequel tu escomptes les parcourir: tu ne communiques pas avec la planète à ta guise !
Comme, dans ce massif-là, retourner prévenir signifie un bon quatre heures de marche et deux mille mètres de dénivellée environ, il vaut beaucoup mieux ne pas avoir à descendre puis remonter entre chaque ascencion.
En l'occurrence j'avais indiqué partir une semaine, et quatre jours s'étaient écoulés. Après une demi-journée de repos près du refuge d'E., je suis d'ailleurs remonté en direction du refuge de P., et j'ai enchaîné deux autres ascencions.

Mais ce que je voulais raconter hier, c'était la descente, cette descente-là en particulier.

Sigismond a écrit:

...En fait, à cette époque d'avant les téléphones cellulaires, il vaut mieux prévenir lorsque tu pars en montagne, et citer les endroits précis où tu souhaites te rendre, avec les itinéraires prévus et l'ordre dans lequel tu escomptes les parcourir: tu ne communiques pas avec la planète à ta guise !
Comme, dans ce massif-là, retourner prévenir signifie un bon quatre heures de marche et deux mille mètres de dénivellée environ, il vaut beaucoup mieux ne pas avoir à descendre puis remonter entre chaque ascencion.
En l'occurrence j'avais indiqué partir une semaine, et quatre jours s'étaient écoulés. Après une demi-journée de repos près du refuge d'E., je suis d'ailleurs remonté en direction du refuge de P., et j'ai enchaîné deux autres ascencions.

Mais ce que je voulais raconter hier, c'était la descente, cette descente-là en particulier.  

Il faut toujours se rappeler qu'à notre époque des téléphones cellulaires, il y a des trous de réceptions surtout en montagne ! Ne vous fiez pas à vos téléphones mobiles quand vous vous baladez en montagne, mais laisser votre itinéraire auprès d'un ami ou la réception de l'hôtel. Malheureusement tous les ans on retrouve des randonneurs blessés et même morts à côté de leur mobile, mais, hélas, dans un coin sans réception.

la suite de ton récit est tout autant sublime que flippant.

J'aime bien ce que tu dis de toi, tu te reconnais dans cette immensité !

merci

Je ne sais pas où poster...

Quelqu'un a vu le dernier des racines et des ailes ?

Eglantine, tu reconnais des lieux ?

Darkiki, je te rappelle que tu as mangé dans le fort Marie-Christine.

Oui je m'en souviens.
Tu avais bien dû me piquer quelque chose dans mon assiette.

Maryvonne a écrit:

Je ne sais pas où poster...

Quelqu'un a vu le dernier des racines et des ailes ?

Eglantine, tu reconnais des lieux ?

Je n'ai pas regardé l'émission Miss....  

INSTANTANÉ


Montagne, 2000 mètres. La pluie contraint. L’appartement. Les nuages, en ouate compacte, semblent dévaler la pente, en face, la mangeant à demi. Bloqués par la barrière drue du vert foncé des sapins. Seul le bas des pentes s’offre à la vue, oublieux des sommets disparus. Trois minutes et c’est l’éclaircie. Les nuées s’effilochent et - magie - dans cet écheveau paraissent çà et là les gris et autres nuances de sombre aux anfractuosités des rochers. Et là, plus haut, aux sommets, les ciels chargés, pommelés, filent en camaïeux lents vers l’orient. Pas un bruit, le chat veille à mes côtés. Figées, accrochées aux câbles, les télécabines, impressionnantes de fixité, attendent le retour d’un beau jour. Émergeant à peine du brouillard, elles semblent lever aux cieux deux bras enthousiastes.

 Monilet !

Coucou, Bédou. Je passe encore très souvent sur le forum.

Bien vu Monilet ! En montagne, tout change très vite : l' ensoleillement, l' éclairage et donc, la
paysage aussi.
Et celui qui regarde !

Exact, cher bix ; c'est pour cela qu'on est nombreux à en être dingue !
Tiens, Steven (le fil m'y fait penser) n'a pas posté depuis bien longtemps...