Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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traversay
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MessageSujet: Re: LC Afrique - Commentaires   LC Afrique - Commentaires - Page 2 EmptyVen 23 Juil 2010 - 20:05

LC Afrique - Commentaires - Page 2 Arton8435-12d33

Le bal des princes de Nimrod (Tchad)

Après de longues années d’exil, un jeune professeur de littérature est en partance pour le village de son aïeule. Ce matin-là, il traverse le fleuve et rejoint la terre de son enfance, mais au calme habituel s’est, semble-t-il, substitué une étrange agitation : l’un des colonels de l’armée est attendu dans cette campagne tchadienne pour une visite très officielle. Alors que les regards du jeune homme s’évadent vers la beauté des paysages alentour, les villageois l’identifient sans tarder comme la seule personne capable de leur servir d’interprète auprès du colonel. Car les dialectes en ces régions sont multiples et l’isolement de ces provinces du Sud ne pourra s’effacer qu’au prix de l’engagement des populations dans un même combat.

Je n'ai rien aimé dans ce livre-là, mais je suis incapable de dire pourquoi. Après une centaine de pages, je n'ai fait que le feuilleter rapidement. Un rendez-vous raté.
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traversay
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MessageSujet: Re: LC Afrique - Commentaires   LC Afrique - Commentaires - Page 2 EmptyVen 23 Juil 2010 - 20:11

LC Afrique - Commentaires - Page 2 Arton6601-d20f2LC Afrique - Commentaires - Page 2 Arton17074-64e1cLC Afrique - Commentaires - Page 2 Arton4917-708ab

Continent noir : trois polars d'Afrique

Eh oui, le roman policier africain existe. Il est même d'excellente qualité et le plus souvent politiquement engagé.

L'empreinte du renard de Moussa Konaté (Mali)
Beaux et dogons à la fois. Drôle d'enquête que doit mener le commissaire Habib en plein pays Dogon alors que les cadavres s'accumulent dans un petit village. La sorcellerie semble être la cause de ces meurtres mystérieux, une explication qui ne saurait satisfaire le policier dêpéché de Bamako. L'empreinte du renard est davantage qu'un polar, c'est une plongée chez les dogons, au coeur de leurs traditions ancestrales qui se moquent des lois de la démocratie malienne. Moussa Konaté conduit son roman tambour battant, dans un style direct et carré qui laisse peu d'espace pour les digressions. Quelques moments de respiration, entre deux assassinats, permettent quand même d'apprécier son humour ... noir. Après la lecture du livre, on se prend à trembler pour son auteur. N'en a t-il pas trop dit sur les coutumes des dogons et ne risque t-il pas, lui aussi, d'être victime de magie ... noire ?

Si la cour du mouton est sale, ce n'est pas au cochon de le dire de Florent Couao-Zotti (Bénin)
"Si tu as échappé au crocodile en te baignant, prends garde au léopard sur la berge." Des sentences comme celles-ci, proverbes béninois, Florent Couao-Zotti en a 24 à proposer, soit autant que de chapitres d'un polar au titre évocateur : Si la cour du mouton est sale, ce n'est pas au cochon de le dire. Un polar noir comme les nuits africaines, où des prostituées aux longues jambes, un malfrat libanais et un détective miteux cavalent pour récupérer une valisette bourrée d'héroïne. Les cadavres se ramassent à la Peul, les coups fourrés abondent et les courses-poursuites se multiplient dans ce récit picaresque au rythme époumonant. Voir Cotonou et mourir.

Les cris de l'innocente de Unity Dow (Botswana)
Peut-on parler de polar à propos de Les cris de l'innocente, le roman de Unity Dow ? Il serait plus juste d'évoquer un thriller dont la toile de fond est un petit village du Botswana. Unity Dow ne se contente pas d'écrire des fictions, elle est juge à la Cour suprême du Botswana et a rédigé plusieurs rapports sur la condition des femmes et des enfants dans son pays. L'affaire dont il est question dans Les cris de l'innocente est un meurtre rituel perpétré sur une jeune fille nubile. Une horreur absolue. Unity Dow maîtrise parfaitement les codes du roman policier et le livre est riche en rebondissements et situations extrêmes. Mais l'intérêt réside dans la description d'une démocratie corrompue où les enquêtes vont rarement à leur terme, où les pauvres n'ont pas droit à la vérité et à la justice, où les puissants font règner la terreur et imposent le silence par la peur. Le livre est choquant pour ce qu'il révèle et sous-entend. Et surtout courageux, douloureux et lucide.
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odrey
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MessageSujet: Re: LC Afrique - Commentaires   LC Afrique - Commentaires - Page 2 EmptySam 24 Juil 2010 - 11:03

MÉMOIRES DE PORC-EPIC d'Alain Mabanckou

Des doubles nuisibles, un porc-épic qui parle à un baobab, des meurtres, des humains sans état d'âme, il y a tout ça dans Mémoires de porc-épic.

L'écriture de Mabanckou m'a un peu dérouté au début. Il n'utilise aucune ponctuation à part la virgule. Mais en fait, je trouve que ça colle parfaitement au texte. cela donne un rythme particulier au récit qui nous ait raconté à la manière des contes africains (parait-il parce que mes connaissances dans ce domaine sont proches du néant - comme dans beaucoup d'autres diront certains-).

J'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman. C'est drôle, touchant (il est bien sympathique ce porc-épic), effrayant parfois (les humains sont décidément bien peu fréquentables) et les pages se tournent toutes seules.

je compte bien poursuivre ma découverte de l'univers de Mabanckou. Avec Verre Cassé, pourquoi pas.
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kenavo
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MessageSujet: Re: LC Afrique - Commentaires   LC Afrique - Commentaires - Page 2 EmptyMar 27 Juil 2010 - 8:50

LC Afrique - Commentaires - Page 2 A28
Petina Gapah, Les racines déchirées
Citation :
Présentation de l'éditeur
Dans ce premier recueil éblouissant, Petina Gappah plonge au cœur d'un pays, le Zimbabwe, et d'un peuple aux prises avec une situation dont le contrôle lui échappe. Tandis qu'ils luttent contre l'inflation galopante, les coupures d'électricité incessantes et les difficultés financières qui sont le lot quotidien des sujets de Mugabe, les personnages de Petina Gappah continuent d'endurer les douleurs et les chagrins de tout homme : promesses trahies, espoirs déçus et rêves déchus.
Défilent alors les destins d'une femme qui ne supporte plus de vivre entourée des hordes d'enfants du voisinage tandis qu'elle n'arrive pas à en avoir un à elle ; d'un jeune garçon parti en Angleterre avec les espoirs et l'héritage de toute sa famille et qui ne reviendra qu'enfermé dans une urne ; de la femme d'un politicien qui assiste à l'enterrement du cercueil vide de son mari... La plume suit ainsi le rythme des désillusions, parodies de justice et complots politiques qui font le quotidien d'un peuple, sa lutte et son identité.
Dans une langue limpide et puissante, pleine d'humour et de tendresse, d'ironie et de tourment aussi, Les Racines déchirées livrent un portrait sans concession d'un pays en plein chaos.

Grand coup de coeur pour cette lecture. Extra!
Avec ce livre on ne fait pas seulement la découverte d’un pays, le Zimbabwe, mais en quelque sorte avec tout un continent. Le nom du pays se pourrait facilement faire remplaçer dans la plupart des histoires par d’autres pays de ce continents.

Guerre, corruption, inflation, gouvernements peu fiables, pauvreté dans les banlieues, Sida... mais Petina Gappah ne fait jamais dans la généralité, on fait connaissance de gens qui subissent des sorts différents. Elle en montre de toutes les couches sociales: aussi bien les pauvres que les riches. Et surtout on n’a pas l’impression de se trouver devant le journal de 20hrs – c’est passionnant, intéressant, fascinant..

Drôlement l’unique nouvelle de ce recueil qui ne se passe pas en Afrique est à mon avis la moins réussi, mais sinon je les ai aimé tous et je suis curieuse de voir ce qu’elle est capable de faire en roman. Il va sortir 2011.

Très belle découverte pour moi, fait grâce à cette LC. Envie de lire plus de littérature de cette qualité pour voyager sur ce continent.
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Arabella
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MessageSujet: Re: LC Afrique - Commentaires   LC Afrique - Commentaires - Page 2 EmptyJeu 29 Juil 2010 - 20:10

L’autre moitié du soleil/ Chimamanda Ngozi Adichie




Je me décide à faire ce commentaire, même si je ne suis pas sûre qu’il ne vaudrait pas mieux que j’attende un petit moment pour essayer d’être un petit peu plus objective pour parler de ce livre, car il a éveillé en moi des réactions négatives, qui dépassent en réalité uniquement ce roman, mais concernent une certaine façon d’écrire, de concevoir la littérature, qui ne me convient pas vraiment.

Le livre de Chimamanda Ngozi Adichie raconte la guerre civile au Nigeria dans les années soixante, marquée par la tentative de sécession du Biafra, la riposte militaire très violente, la famine dans la population civile. Nous suivons une série de personnages, en particulier des jumelles (fausses) Kainene et Olanna, ainsi que leurs familles et proches. Elles sont issues d’une famille très riche, ont suivi leurs études en Grande-Bretagne, Kainene devient femme d’affaires à qui tout réussi, et Olanna universitaire. Et les événements arrivent et tout leur monde bascule.

C’est un roman très habilement fabriqué, j’ai trouvé le début très prenant, l’auteur nous décrit ses personnages d’une façon qui fait que l’on a envie de les suivre, de voir ce qu’ils deviennent. L’écriture est très efficace, sans rien de superflu ni d’enflé. Mais au fur et à mesure que j’avançais dans ma lecture, une lassitude s’installait de plus en plus forte, et un méchant génie que m’envahit régulièrement, me glissait des choses de plus en plus méchantes à l’oreille.

Déjà en ce qui concerne les personnages principaux, après un début prometteur, je trouve que l’auteur ne les développe pas suffisament. Olanna et son mari sont les seuls qui ont vraiment du relief, Kainene est une sorte de sphinx impénétrable, ce qu’elle pense, ce qu’elle veut, demeure parfaitement inconnu. Le personnage d’Ugwu, le boy, après un début très prometteur, n’évolue plus, il reste toujours le gamin impressionné et admiratif devant son Master, et en adoration devant Olanna, sa maîtresse.

Mais c’est surtout la façon dont le livre est fabriqué qui me pose question. La construction et l’écriture sont très efficaces. D’une efficacité qui sent terriblement les ateliers d’écriture tels qu’on les pratique aux USA, pays dans lequel l’auteur d’après ce que j’ai lu a fait ses études, elle y a obtenu entre autres un master en création littéraire. Et cette façon aseptisée et somme toute impersonnelle de produire un roman me gêne terriblement. Pour celui-ci comme pour d’autres. Il n’y a finalement pas grand-chose de très personnel dans ce livre, rien de vraiment inspiré. Je trouve que compte tenu du sujet, c’est vraiment dommage. Là je vais peut être aller très loin, mais j’ai eu la sensation que l’auteur nous débitait un peu les passages obligés lorsqu’on parle de guerre civile. Ainsi à un moment donné nous faisons connaissance avec un voisin de la famille d’Olanna. Lorsque ce passage est arrivé, il m’a fait me poser des questions, je ne comprenais pas très bien pourquoi ce passage que je trouvais artificiel et un peu maladroit se trouvait là. Et puis la réponse arrivait plus tard. Parce que le gentil voisin se transformait en assassin sanguinaire et participait au massacre de ses voisins. Je ne veux pas paraître dure et cynique, mais ce genre de récits, on les entend systématiquement dans les récits de différentes victimes de guerres civiles, le choc de voir les gens avec qui on vit et que l’on considère comme des amis se transformer en tueur. Et j’ai eu la sensation que voilà, c’était un truc obligé à mettre dans le roman, et le terrible c’est que l’horreur se transformait en cliché par manque d’inspiration véritable pour en parler. De même que les enfants soldats, réalité terrible, mais en parler uniquement parce qu’il faut en parler, parce que le lecteur attend ces passages, sans arriver à trouver le ton juste et vraiment personnel, m’a mis mal à l’aise.

J’ai eu la sensation d’un livre fabriqué par une universitaire anglo-saxonne, avec un indéniable savoir faire, pour un public international, et en premier lieu anglo-saxon, un truc un peu comme la bouffe internationale dans les hôtels. Pas de mauvaise surprise, mais rien de vraiment excitant. Un peu comme certains de romans indiens récents, fabriqué visiblement pour l’export, selon les règles standard, avec la petite touche d’exotisme, mais surtout pas trop forte pour ne pas déranger le lecteur.
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MessageSujet: Mémoires de porc-épic de Alain Mabanckou   LC Afrique - Commentaires - Page 2 EmptyVen 30 Juil 2010 - 14:23

Mémoires de porc-épic de Alain Mabanckou


Avez-vous déjà été témoin des confessions d’un porc-épic faites à un Baobab ? Mais attention, pas de n’importe quel porc-épic ! Il s’agit ici d’un porc-épic qui n’appartient plus tout à fait au genre animal, puisqu’il fut longtemps le double nuisible d’un homme qu’on appelait Kinbandi.

Incarnation animale d’un homme tué avant-hier pour avoir commis de nombreux crimes dans son village, ce porc-épic ne comprend pas pourquoi il est toujours en vie alors que son maître n’est plus.

Et c’est à l’ombre d’un cher Baobab qu’il confesse que les visages de ces hommes tués sous ses piquants ne cessent de le hanter depuis lors. Mais que pouvait-il faire, obligé d’obéir sans broncher et sans juger à Kibandi , cet homme qu’il rejoignait la nuit pour exécuter les missions qu’il lui confiait, même si les dernières en date furent particulièrement pénibles tant elles lui paraissaient gratuites et sans fondements ?

Il faut dire que la transmission d’un double, qui s’opère à la dixième année d’un enfant au cours d’un rite initiatique secret accompli exclusivement par le père, et ce de génération en génération, conduit à des changements qui feront de l’initié un homme qui ne se laissera plus jamais habiter par des sentiments comme la pitié, la commisération ou le remord. Et quand on sait que les raisons pour ‘manger’ son pareil (c’est-à-dire « mettre fin aux jours d’un individu par des moyens imperceptibles pour ces incrédules qui nient l’existence d’un monde parallèle ») sont si nombreuses (jalousies, moqueries, colères, envies, humiliations pour ne citer que quelques-unes), on ne s’étonnera guère qu’un jour ou l’autre la multiplication des décès dans le village suscitera interrogations et recherche du coupable…

Fable philosophique sous les allures d’un conte africain et hommage à La Fontaine, « Mémoires d’un porc-épic » est un roman très original dans lequel l’humour, les parodies, les clins d’œil, l’ironie sont une belle invitation au pays des croyances et de l’imaginaire africains.

Originalité au niveau du style dans la mesure où la ponctuation (ou le manque de ponctuation, seule la virgule étant gardée) sert au mieux la musicalité, le rythme et l’oralité africaine.

Originalité au niveau du contenu : sorciers, féticheurs, villageois, double nuisible, tout ce petit monde pris dans la tourmente d’un monde parallèle et d’une société africaine où l’épreuve du cadavre qui déniche les malfaiteurs heurte la raison des ethnologues et des prétentieux africains éduqués en Occident, mais aussi réflexion sur la littérature, les romans, l’autre cet éternel « étranger ».

J’ai beaucoup aimé ce roman même si j’ai eu du mal au début de ma lecture, peu habituée au style et au sujet. J’ai dû lire quelques dizaines de pages avant de me laisser apprivoiser mais quel délice passé ce cap, nom d’un porc-épic !
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traversay
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MessageSujet: Re: LC Afrique - Commentaires   LC Afrique - Commentaires - Page 2 EmptyLun 9 Aoû 2010 - 14:47

Demain j'aurai vingt ans d'Alain Mabanckou

Changement de registre pour Alain Mabanckou avec son nouveau roman : Demain j'aurai vingt ans. Mais modéré, hein, que les fans se rassurent, l'auteur de Verre cassé, Mémoires de porc-épic ou Black bazar n'a toujours pas sa langue dans sa poche et son style, toujours imagé, rebondit comme une balle de ping pong dans des figures cocasses à l'irrésistible saveur. Simplement, le genre est neuf pour lui, celui du roman à hauteur d'enfant, auto-biographique forcément, du coté de Pointe- Noire, au sud du Congo sur la façade atlantique. Michel, le jeune narrateur, alter ego de Mabanckou, découvre littéralement le monde en ces années 70. Le petit monde qui l'entoure, avec ses personnages hauts en couleur et le grand combat entre le capitalisme et le communisme (l'injure suprême étant de traiter son ennemi "d'opium du peuple") et le vaste monde, à travers la radio, et les nouvelles qui traversent les ondes : l'exil du Shah, les diamants de Giscard, la saga de Mesrine ...
Et puis bon, il y a les filles, continent à explorer. La tendresse est le sentiment qui irrigue le livre mais attention, sans mièvrerie, avec juste une naïveté désarmante qui cache une ironie mordante. Demain j'aurai vingt ans est le roman le plus "gentil" de Mabanckou, dépourvu de noirceur (quoique) et de cynisme. On a déjà lu ailleurs de tels souvenirs de jeunesse, Mabanckou ne prétend pas révolutionner le genre et c'est cette modestie, alliée à cette langue fluide et revigorante, qui donne tout son intérêt à un livre au doux parfum d'enfance.
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MessageSujet: Re: LC Afrique - Commentaires   LC Afrique - Commentaires - Page 2 EmptyMer 18 Aoû 2010 - 20:36

Moi j'avais plutôt bien aimé la trilogie de Mahfouz, mais ma lecture date de trop longtemps pour pouvoir vraiment en parler.
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MessageSujet: commentaire   LC Afrique - Commentaires - Page 2 EmptySam 25 Sep 2010 - 18:10

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"Thirteen Hours" de DEON MEYER

Il s'agit d'un livre de genre, un polar dont l'action se déroule en Afrique du Sud.
Le personnage principal est l'inspecteur vedette des livres de Deon Meyer, Benny Griessel, un afrikaner alcoolique fraichement repenti,, mis provisoirement sur la touche, et chargé de superviser les enquêtes de 3 jeunes inspecteurs noir (d'ethnies différentes).

Il y a 2 histoires qui s'enchevêtrent dans le roman, une jeune américaine blanche traquée par des tueurs et une histoire de meurtre dans le milieu de la chanson Sud Africaine.

L'ensemble est mené tambour battant, sans une minute de répit, avec un suspense haletant tout au long du livre. C'est du bel ouvrage, le genre de livre que vous lâchez épuisé au petit matin après une bonne nuit de lecture.

Par contre, je suis un peu resté sur ma fin concernant le coté anthropologique du roman, c'est à dire sur la description de la vie de tous les jours en Afrique du Sud.

J'ai donc réinvesti dans un 2nd livre de DEON MEYER, " Devil's peek", afin d'explorer un peu plus profondément les méandres de la police locale.

A suivre donc......


Ps: Je n'ai pas réussi à insérer l'image du livre, désolé donc pour ce post visuellement moins attrayant.


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kenavo
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MessageSujet: Re: LC Afrique - Commentaires   LC Afrique - Commentaires - Page 2 EmptySam 25 Sep 2010 - 19:21

Merci pour ton commentaire (que j'ai déplacé sur le fil 'commentaires' Wink

si tu veux bien, il y a aussi un fil pour l'auteur - ICI - tu pourrais faire un copie/collé et l'ajouter Very Happy


dalchmad a écrit:
Ps: Je n'ai pas réussi à insérer l'image du livre, désolé donc pour ce post visuellement moins attrayant.
rien de très grave.. je l'ai ajouté si tu pense que c'est plus attrayant content
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MessageSujet: Ecrivains congolais ! RIEN sur Dongala?   LC Afrique - Commentaires - Page 2 EmptyVen 21 Mar 2014 - 11:05

Je cherche en vain une critique de Dongala  scratch ! Je ne puis croire que cet écrivain ne soit pas connu des parfumés . Il a entrautre écrit "Photo de groupe au bord du fleuve. Qui connait Emmanuel Dongala ?
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Bédoulène
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MessageSujet: Re: LC Afrique - Commentaires   LC Afrique - Commentaires - Page 2 EmptyVen 21 Mar 2014 - 11:10

son fil ICI Violette
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MessageSujet: Re: LC Afrique - Commentaires   LC Afrique - Commentaires - Page 2 Empty

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