Quelques réorganisations d'emploi du temps m’ont permis finalement de me rendre au
Festival des Illustrateurs à Moulins, en famille, pour cette belle journée de dimanche.
Un temps magnifique permettait une déambulation
des plus agréables dans cette ville riche en découvertes,
des expositions passionnantes judicieusement accrochées dans
des lieux méritant le détour à eux tout seuls,
des visiteurs flânant de lieu en lieu avec un petit badge qui permettait de les reconnaître et de se sentir appartenir à une même famille de curieux,
des artistes souriants, ouverts, n'hésitant pas à produire
des dédicaces impressionnantes,… En somme, un
festival tout nouveau, riche en expérience, en émotions fortes, qui par la qualité de ses prestations et de son organisation faisait croire qu'il en était à sa 10e édition.
Nous avons particulièrement apprécié
Frédéric Clément bien sûr, illustrateur connu et reconnu dont j'avais offert le Magazin Zinzin à ma fille quand elle avait 7 ou 8 ans, et toujours apprécié les illustrations précieuses, raffinées. La découverte
des oeuvres originales étaient tout à fait saisissante, l'auteur utilisant de minuscules objets naturels (plume, coquillages, graines, herbes séchées…),
des dentelles,
des boutons, qu'il intègre à ses oeuvres pour en prolonger l'étrange beauté.
Nous avons aussi aimé
les Chats Pelés, dont nous ne connaissions que quelques pochettes de CD, découvrant tout un univers de rudesse, d’humour macabre dans
des structures en volume enthousiasmantes, d'une grande richesse émotionnelle, réjouissant mélange de BD et d’art brut .
Nous avons été séduits par
Henri GALERON, son regard plein d’ humour sur l'homme et l'animal, sa richesse graphique, son sens du détail, la somptueuse précision de ses illustrations.
Nous avons adoré
Loren CAPELLI et ses dessins au trait ouvrant sur le quotidien, d'une fraîcheur, d'une tendresse et d'une grande justesse.
Au-delà de ce quatuor gagnant, tous les artistes, la richesse
des thèmes et
des styles nous ont intéressés. Nous avons aimé discuter avec
Benoît Jacques qui ne m'expliquait que son problème était plus un trop-plein d'inspiration que le syndrome de la page blanche…
Au total une bien belle journée,
des pistes à découvrir, nous avons fait une pause au fameux Grand Café de Moulins, célèbre pour ses moulures, ses ors et ses lustres… Et nous n'avons qu'un souhait : revenir pour la 2e édition du
festival des illustrateurs