Que lisez-vous en novembre?

Origine, de Diana Jabu Aber

Je continue HOLDERLIN et NOVALIS.
Les 2 en même temps !

J'avoue que c'est un peu space !

Le premier notamment se lit doucement, il est tellement exalté que je sature chaque 10 pages. Le second, un régal de féérie, avec une belle langue au service de la déesse POESIE.

2 splendides conteurs.

Après le trancendant livre de Max Blecher (j' en reparlerai), Au Zénith : Duong Thu Huong... Enfin, je vais essayer : 785 pages, c' est une lecture au long cours.

Cela ne surprendra personne, aucune péripétie n'étant réellement survenue à la page 88, j'ai laissé Alexis Jenni s'écouter parler.J'ai aussi abandonné Après le livre, de François Bon, dont les allusions technologiques me dépassent.
Je démarre donc Comment gérer les personnalités difficiles de Francois Lelord et Christophe André. Rien de révolutionnaire, mais une présentation attractive, claire et accessible à tous.

je viens de terminer Zona frigida d'Anne B. Radge et je vais commencer 1Q84

Je me suis plongée dans le pavé musical et cacophonique du Temps où nous chantions de Powers, Dense et émouvant.
Et j'y fais des allers-retours en parcourant les confidences de Grand-Mère déballe tout d'Irène Dische : jubilatoire).
Que de bonnes choses.

J'ai commencé L’Appât de José Carlos Somoza et je ne suis pas loin de penser que c'est ce qu'il a écrit de mieux depuis La dame n°13. Peut-être un peu tôt pour le dire mais il peut même le surpasser.

Pour le moment, je savoure en tout cas

Et j'ai bien fait de m'être laissée tenter malgré mes dernières déceptions en date (pas très convaincue par La Théorie des cordes et pas aimé du tout La Clé de l'abîme).

tina a écrit:

Je continue HOLDERLIN et NOVALIS.
Les 2 en même temps !

J'avoue que c'est un peu space !

Le premier notamment se lit doucement, il est tellement exalté que je sature chaque 10 pages. Le second, un régal de féérie, avec une belle langue au service de la déesse POESIE.

2 splendides conteurs.

Tu les lis en français ou en langue allemande?

Ciel !
J'ai déjà du mal en français !



Non, l'allemand, j'en ai fait 3 ans, ça ne suffit pas pour des écrivains de ce carat là.

tina a écrit:

Ciel !
J'ai déjà du mal en français !



Non, l'allemand, j'en ai fait 3 ans, ça ne suffit pas pour des écrivains de ce carat là.

Dommage! Dommage! Parce que si tu les apprécies déja en français... tu aimerais encore plus en langue originale: leur langue est tellement belle (surtout celle de Novalis!)

sentinelle a écrit:

J'ai commencé L’Appât de José Carlos Somoza et je ne suis pas loin de penser que c'est ce qu'il a écrit de mieux depuis La dame n°13. Peut-être un peu tôt pour le dire mais il peut même le surpasser.

Pour le moment, je savoure en tout cas

Et j'ai bien fait de m'être laissée tenter malgré mes dernières déceptions en date (pas très convaincue par La Théorie des cordes et pas aimé du tout La Clé de l'abîme).

je suivrais ton commentaire avec intérêt (j'ai peu apprécié La caverne des idées, qui m'a tout de même fait lire le Satiricon de Pétrone), un peu plus aimé La Théorie des cordes pour certains aspects (j'aime bien les livres de vulgarisation scientifique mais j'ai trouvé qu'il n'entrait pas assez dans le fantastique, qu'il restait à la lisière du genre, une frilosité déconcertante, en fait...), et pourtant j'aimerai bien aimer cet auteur parce que je le trouve audacieux dans ses thématiques !

Babelle a écrit:

Et j'y fais des allers-retours en parcourant les confidences de Grand-Mère déballe tout d'Irène Dische : jubilatoire

ah oui, auteur que j'aime bien..
j'espère qu'on va continuer de la traduire.. surtout un de ses premiers recueil de nouvelles est extra

Je vois qu' Irene Dische a collaboré à un livre pour enfants, je crois : Esterhazy, un lièvre à Berlin...

bix229 a écrit:

Je vois qu' Irene Dische a collaboré à un livre pour enfants, je crois : Esterhazy, un lièvre à Berlin...

Ah? Je la découvre seulement. Elle écrit vraiment bien.
Grand-Mère déballe tout, passé la page 100, laisse mes espérances intactes. Pas déçue de traverser avec une légèreté surprenante et bénéfique 3 générations par sa voix, depuis l'Allemagne nazie à l'Amérique hippie.
Il y a un pont (des correspondances) avec ma lecture simultanée de Powers Du temps où nous chantions : il est bâti sur les "différences" (origine, religion, ethnie, couleur de peau), et notamment les différences constituées dans le couple-même. En général on parle de "couple mixte".
Une "mixité" passée au "mixeur du regard des autres" je suppose.
Parce que côté couple et enfants, sans ce regard attardé qui pèse, ça a l'air d'être plus harmonieux que chez nous. Les mômes ont du caractère, les mamans sont hyper actives, les papas ont bossé dingue.
Le mixeur et le regard perdurent aujourd'hui car ça me fait penser au Gaston Kelman de Je suis noir et je ne mange pas de manioc.
Il nous expliquait comment son petit garçon (né d'un noir et d'une blanche) était resté bouche bée face à sa professeur des écoles lui demandant : "-et toi, d'où tu viens"?. Le petit ainsi que ses parents et grands-parents étant né dans la même ville que les autres écoliers fut surpris par la question. L'instite n'était pas méchante. Elle voulait juste sensibiliser sa classe afin que chacun s'habitue à accepter les différences.
Comme quoi différer c'est bien dans la tête des autres.
En poche :

L'art français de la guerre, d'Alexis Jenni