Séance rattrapage DVD

Aeriale a écrit:

Moi aussi j'avais bien aimé! (Mais personne ne m'ecoute c'tout )

Mais si, mais si.

Tu ne l'as quand même pas vu six fois ?

Arabella a écrit:

Aeriale a écrit:

Moi aussi j'avais bien aimé! (Mais personne ne m'ecoute c'tout )

Mais si, mais si.

Tu ne l'as quand même pas vu six fois ?

Non pas encore lol, mais on ne sait jamais
...


Par contre, J'ai fini par me procurer le DVD, visionné ce we, et c'est tout comme vous dites: frais, tendre, plein de trouvailles et les acteurs sont tous craquants. 
Enfin un film inventif avec un vrai regard neuf sur l'adolescence et les grossesses non désirées! Et l'histoire en parallèle du jeune couple est assez finement perçue. Quant à la Bo : extra! 
Bref, encore une fois j'ai bien fait de vous écouter, merci les Parf'. Pour l'instant Jason Reitman fait un sans faute pour moi..

Aeriale a écrit:

Les parf' n'aiment pas trop les comédies [..]

Genre.

J'adore les comédies calomnieuse va

Queenie a écrit:

Aeriale a écrit:

Les parf' n'aiment pas trop les comédies [..]

Genre.

Han! J'adore les comédies!
J'ai trouvé ce Juno : frais, pétulant, coruscant! Je prends toujours autant de plaisir à revoir : My fair Lady, L'impossible Monsieur Bébé .... etc!!

Queenie a écrit:

Genre.

Genre de rien. Je remarquais juste qu'on devient sans doute plus difficile et que les comédies passent moins bien, la preuve pour ce film qui avait laissé une impression très tiède alors que le propos était plutot sympa.
Le principe des comédies c'est de jouer sur les clichés ou les caricatures, ceux qui n'adhèrent pas à cette idée de base seront toujours déçus, c'est sûr. Mais un peu de légèreté ne nuit pas à la santé comme dirait l'autre.

Hé hé je vous taquinais mes agneaux. 

On taquine pas les agneaux, ça devient des lions après !

Grrrrr.

(Non, mais c'est vrai... les comédies on leur pardonne moins. Ne pas rire à une blague, c'est très désagréable je trouve)

La berceuse des vampires (Kolysanka, Juliusz Machulski, Pologne, 2010)
Les résidents et les visiteurs d’un village pittoresque de Mazurie disparaissent dans des circonstances mystérieuses. Que se passe t-il ? Une famille de vampires vient de s'installer et elle a besoin de sang frais. Une comédie décapante, signée d'un réalisateur fort méconnu en France, mélange d'horreur soft et de loufoquerie hard. Avec de vrais problèmes traités avec sérieux : comment faire, par exemple, quand le grand-père vampire perd ses dents ?

Note ; 7/10

traversay a écrit:

Une comédie décapante, signée d'un réalisateur fort méconnu en France

Et bien vous n'y perdez pas grand chose à ce qu'il soit méconnu.

Je suis stupéfaite par ton éclectisme mais je crois que personne sauf toi ne verra un intérêt à ce genre de films.

Arabella a écrit:

traversay a écrit:

Une comédie décapante, signée d'un réalisateur fort méconnu en France

Et bien vous n'y perdez pas grand chose à ce qu'il soit méconnu.

Je suis stupéfaite par ton éclectisme mais je crois que personne sauf toi ne verra un intérêt à ce genre de films.

Je ne sais pas, mais le résumé de Traversay, ça me donne plutôt envie de le voir, ce film !

Je précise que je n'ai pas vu ce film-ci, mais d'habitude le monsieur fait dans un humour très très lourd.

Arabella a écrit:

Je précise que je n'ai pas vu ce film-ci, mais d'habitude le monsieur fait dans un humour très très lourd.

Ah d'accord ! Sur le papier (numérique), ça peut être marrant, mais bien sûr tu pars avec une connaissance du style du gaillard que je n'ai pas...

eXPie a écrit:

Arabella a écrit:

Je précise que je n'ai pas vu ce film-ci, mais d'habitude le monsieur fait dans un humour très très lourd.

Ah d'accord ! Sur le papier (numérique), ça peut être marrant, mais bien sûr tu pars avec une connaissance du style du gaillard que je n'ai pas...

Ici, c'est un pastiche de très bonne facture. Et les paysages de Mazurie sont bien beaux.

Sevdah pour Karim (Sevdah za karima, Jasmin Durakovic, Bosnie, 2010)
Sarajevo, après la guerre. Karim travaille comme démineur et fait les 400 coups avec son copain Juka. Karim veut partir en Irak. Pour l'argent. Sa foi musulmane l'en empêche. Karime aime écouter sa soeur chanter une sevdah, ballade mélancolique de Bosnie, d'amour et de souffrance. Un superbe film, hymne à un pays qui veut vivre en paix, même morcelé et confronté à de graves problèmes sociaux.

Note : 7,5/10

Macadam cowboy


Un type, jeune, beau, tout sourire, et tout plein d'enthousiasme, une sorte de Ken texan, se carapate de Houston où il fait la plonge dans un resto, pour rejoindre New-York.
Son but : se prostituer.
Il est persuadé faire fortune et gloire grâce à son petit cul et ses biceps bien tracés.
Premiers dans la ville : il rame. Il dragouille maladroitement les femmes qu'il croise. On sent une méfiance (effet de la grosse ville, de son look de texan, de flair à sentir le prostitué à plein nez ?).
Lorsqu'enfin une femme le fait monter dans sa chambre d'hotel, il est tellement nigaud gentil tout miel, qu'elle se scandalise de devoir payer (après avoir bien consommé), et parvient même à lui piquer quelques dollars pour son propre taxi.
Et ce n'est que le début. Joe Buck est un vrai béni-oui-oui. Il se fait arnaquer sans arrêt, il fait immédiatement confiance, et même lorsqu'il s'énerve contre quelqu'un, sa colère tombe sitôt que l'autre lui montre qu'il est désolée, malheureux, chétif.

Bref, Joe Buck arrive au bout du rouleau et de ses économies plus vite qu'un claquement de pas sur le trottoir.

Et puis il rencontre Rizzo. Un petit voleur à l'étalage, pickpocket et baratineur. D'abord, évidemment, celui-ci le plume un peu, puis finalement, tous les deux complètement dans la dèche, ils s'associent...
Mais la chance a du mal à tourner pour ces deux vrais loosers.


Jon Voight est très crédible dans le rôle du petit gars mignon et gentil. Un peu moins, je trouve, quand il doit jouer le traumatisme (des séquences du film sont des réminiscences de très mauvais souvenirs traumatisants. Violence. Viol. Mort. Prison. On ne comprend pas tout d'ailleurs, juste que c'est censé le creuser de l'intérieur, et, certainement, l'avoir mené là où il est aujourd'hui).
Dustin Hoffman est dans un de ces rôles qui explique pourquoi il a été un très grand acteur.
Une voix nasillarde, un débit nerveux, un corps chétif et fragile, boiteux, une façon de coller à l'image, de donner l'impression qu'il trimballe la caméra au grès de son jeu.
Du coup, le duo fonctionne parfaitement, très équilibré.
John Voight se laisse mener, Dustin Hoffman balade.

C'est le New York d'en bas que filme John Schlesinger : les petites manigances, le squatt sans chauffage avec l'eau qui gèle en hiver, les petites tambouilles préparées avec deux tomates piquées sur un étal.
Et on échappe pas à la soirée psyché où le sexe, la drogue, le corps, la nourriture, s'emmêlent. Scène charnière, parfaitement bien filmé, qui montre le bordel ambiant, un espèce de flottement charnel et mélancolique, des mélanges et des rencontres comme des milliers de possibilités.

La fièvre de Rizzo n'a pas été sans me rappeler le mal qui touche Raskolnikov. Quelque chose de l'homme maudit qui s'effondre.

Un bon film qui colle à plein de thèmes de son époque, qui ne bouleverse pas mais qui impressionne parfois par la perfection de certaines scènes, alors que d'autres moments sont franchement bancals (les "instantanés" de rêve-souvenirs par exemple).