Le Café Ciné

Elle m'emballe pas non plus cette affiche...

ça a au moins le mérite de moins ressembler à Jurassic Park.

Décès de Denys de la Pattelière :

Citation :

Le cinéaste français Denys de La Patellière est mort dimanche 21 juillet à Dinard, dans l'ouest de la France, à l'âge de 92 ans. Réalisateur de quelques-uns des grands succès populaires du cinéma français des années 50 et 60, dont Un taxi pour Tobrouk, Du rififi à Paname, Le Tatoué, Caroline chérie ou Les Grandes Familles, Denys de La Patellière a fait jouer les plus grandes stars de l'époque – Jean Gabin, Jeanne Moreau ou encore Lino Ventura.
[...]

"J'étais un metteur en scène commercial et ce n'est pas pour moi un mot péjoratif. Je n'avais pas l'ambition de faire une œuvre mais de réaliser des spectacles et d'intéresser les spectateurs."

(source : ici)

Un Taxi pour Tobrouk, bande-annonce "internationale" :

Décès de Bernadette Lafont.

du thrill pour jack hubert et les autres : QUAND LES CINÉASTES SE CRITIQUENT ENTRE EUX

Thrill... Truffaut n'a pas été transcendant dans son traitement de L'enfant sauvage, mais ça reste une référence dans le domaine. J'ai bien hâte qu'un nouveau film portant sur les Sourd-e-s se révèle à la hauteur des attentes esthétiques et de la fidélité au point de vue historique de la communauté sourde. Pour l'instant, L'homme aux mille visages (1957), film qui raconte la vie de l'acteur Lon Chaney et joué par l'illustre James Cagney, est l'un des meilleurs du genre.

À part cela, critiquer, critiquer et contredire ne définit pas l'expérience filmique du critique.

En février 2014, la sortie de Jack et la mécanique du coeur. Mathias Malzieu (Dyonisos) fait un film d'un de ses albums.

Quelques images du prochain Takahata Isao (Kaguyahime no monogatari - c'est l'adaptation d'une légende), diffusées lors d'une émission nippone (le film n'est pas encore sorti au Japon, alors chez nous...) :

Movie Alphabet

Citation :

Découverte du concept « Project 26″, le nom choisi pour cette création d’un alphabet typographique en l’espace de 12 heures par Doaly, proposant d’associer à chaque lettre un film et une idée. Une idée simple mais réussie

Un point sur la sélection officielle de la Mostra de Venise (28 août - 7 septembre)

Les Terrasses (Merzak Allouache)
L'intrepido (Gianni Amelio)
Miss Violence (Alexandro Avranas)
Tracks (John Curran)
Via Castellena Bandiera (Emma Dante)
Tom à la ferme (Xavier Dolan)
Child of God (James Franco)
Philomena (Stephen Frears)
La Jalousie (Philippe Garrel)
The Zero Theorem (Terry Gilliam)
Ana Arabia (Amos Gitai)
Under the Skin (Jonathan Glazer)
Joe (David Gordon Green)
Die Frau des Polizisten (Philip Gröning)
Parkland (Peter Landesman)
The Wind Rises (Hayao Miyazaki)
The Unknown Life : The Life and Times of Donald Rumsfeld (Errol Morris)
Night Moves (Kelly Reichardt)
Sacro Ga (Gianfranco Rosi)
Stray Dogs (Tsaï Ming-Liang)

Tsai Ming Liang  

Ah, le nouveau Miyazaki sera présent, fichtre !

[quote="Queenie"]En février 2014, la sortie de Jack et la mécanique du coeur. Mathias Malzieu (Dyonisos) fait un film d'un de ses albums.

C'est un livre également.

Festival de Venise 2013 :

Le Monde a écrit:

Pour la première fois, le Lion d'or à Venise récompense un documentaire

[...]
En attribuant le Lion d'or à Sacro GRA, un documentaire du réalisateur italien Gianfranco Rosi, et le Grand Prix du Jury à Jiaoyou (Stray Dogs) du cinéaste taïwanais Tsai Ming Liang, le jury de la 70e Mostra présidé par Bernardo Bertolucci a couronné deux films aussi réussis qu'orignaux.
Sacro GRA tout d'abord. Dans le petit monde des grands documentaristes, Gianfranco Rosi est loin d'être un inconnu. En 2008, il avait réalisé Below Sea Level (Sous le niveau de la mer), sorte d'immense voyage en solitude chez des marginaux vivant en plein désert au sud-est de Los Angeles.

Ce film formidable avait eu un prix à Venise et avait remporté le Grand Prix du cinéma du réel à Paris. Lui aussi primé à Venise (en 2010), le film suivant de Rosi, El sicario – Room 164, était consacré à un narco-trafiquant mexicain, expert en torture et en kidnapping, ayant à son actif plusieurs centaines de morts.
[...]
Le grand prix du jury attribué à Jiaoyou récompense un film aussi somptueux que radical. L'accolade entre Tsai Ming Liang et Bernardo Bertolucci sur la scène de la Grande Salle de la Mostra restera certainement comme le moment le plus fort d'une cérémonie par ailleurs très modeste dans son décorum et sa mise en scène.

On n'épiloguera guère sur le reste du palmarès. On se demande bien pourquoi Miss Violence, le film du réalisateur grec Alexandros Avranas, a raflé à lui seul deux récompenses : Lion d'argent de la meilleure réalisation et meilleure interprétation masculine pour Themis Panou. Pour notre part, nous aurions volontiers décerné à cette histoire de violence familiale et de prostitution le Lion de plomb du film le plus lourd.

Deux autres récompenses pour terminer : Tye Sheridan, qui interprète, dans Joe de David Gordon Green, le jeune garçon qui trouve en Nicolas Cage une sorte de père de substitution, se voit logiquement attribué le prix Marcello Marstroianni du meilleur jeune espoir. Quant à Eastern Boys, du Français Robin Campillo, il reçoit le prix Orizzonti du meilleur film.

Source : http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/09/08/un-lion-d-or-venitien-pour-un-documentaire-romain_3473005_3246.html

A lire également, une interview intéressante de Alberto Barbera, directeur de la Mostra, sur http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/09/06/alberto-barbera-directeur-de-la-mostra-avec-les-americains-ca-devient-un-cauchemar_3472560_3246.html
Il dit notamment :
"Dans les années 1980 et 1990, le cinéma américain représentait, sur le marché européen, le double de ce qu'il représente aujourd'hui. Actuellement, la plus grosse part de ses recettes provient du marché domestique. Je comprends donc très bien qu'ils souhaitent privilégier la promotion de leurs films chez eux, sur le continent nord-américain."
Alors que les films coûtent de plus en plus cher et que, bien souvent, il faut le marché international pour qu'un film soit rentable (je pense à World War Z, par exemple). C'est paradoxal...

Sagro Gra :

Tsai Ming Liang a donc le Grand Prix