La Nature t'attend dans un silence austère ... [INDEX 1ER MESSAGE]

Découvert aux hasards d'une applis : Martin Johnson Head (1819/1904)

Vilmos Aba-Novák

Constance s'est fait le travail de nous fournir un index pour ce fil, je l'ai ajouté dans le premier message de ce fil

Merci pour le boulot Constance !

Emily Carr  

Merveilleux. J'ai l'impression de redevenir petite-coli perdue au milieu des bois

colimasson a écrit:

Merveilleux. J'ai l'impression de redevenir petite-coli perdue au milieu des bois

Nous nous y serions peut-être rencontrées.   

Constance a écrit:

colimasson a écrit:

Merveilleux. J'ai l'impression de redevenir petite-coli perdue au milieu des bois

Nous nous y serions peut-être rencontrées.   

Dans une ambiance pareille, et trouillarde comme je suis, je me serais enfuie sans demander mon reste   

Sandor Ziffer

Perthshire hill de David Young Cameron

Maxfield Parrish

j'ai un faible pour la rivière à midi et certaines nuances de couleur.

et il était bricoleur semble-t-il, pour le côté collage de ces paysages :

Citation :

He would build up the depth in his paintings by photographing, enlarging, projecting and tracing half- or full-size objects or figures. Parrish then cut out and placed the images on his canvas, covering them with thick, but clear, layers of glaze. The result is realism of elegiac vivacity. His work achieves a unique three-dimensional appearance, which does not translate well to coffee table books.

en.wikipedia.org

@ Animal


Bonne idée de placer ce lien sur sa biographie, car je ne l'avais lue qu'en diagonale. Jamais je n'avais entendu parler de ce "Bleu Parrish", dont il est difficile de se faire une idée exacte via les représentations du Net.
En revanche, j'ai trouvé cette toile, intitulée "Bouleaux en hiver", qui reflète parfaitement l'effet tridimensionnel obtenu par son travail.

Maurice de Vlaminck

Citation :

"Ceci est mon testament"

J’ai aujourd’hui quatre-vingts ans. Je suis surpris d’avoir pu résister, jusqu’à présent à la barbarie scientifique de l’espèce humaine civilisée et de ne pas être depuis longtemps à six pieds sous la terre. La vie se présente palpable aux doigts. Elle apparaît aux yeux, elle s’offre aux sens. Je donne gratuitement à tous et à toutes, les émotions profondes, dont le souvenir est encore frais et vivace en mon vieux coeur, que m’ont procuré les Ruysdael, les Brueghel, les Courbet, les Cézanne, et Van Gogh… et je fais don, sans regret, sans envie, de ce que je n’aime pas et de ce que je refuse : le lait pasteurisé, les produits pharmaceutiques, les ersatz, les rébus décoratifs de l’Art abstrait. Car, malgré mon grand âge, je continue à goûter la cuisine française et à déguster le poulet aux champignons, le bifteck aux pommes et le perdreau aux choux, sans confondre cuisine et pharmacie, campagne et sanatorium, travail et productivité, vice et amour [...] Je lègue aux jeunes peintres toutes les fleurs des champs, le bord des ruisseaux, les nuages blancs et noirs qui passent au-dessus des plaines, les rivières, les bois et les grands arbres, les coteaux, la route, les petits villages que l’hiver couvre de neige, toutes les prairies avec leur magnifique floraison et aussi les oiseaux et les papillons.

Je n’ai jamais rien demandé, la vie m’a tout donné. J’ai fait ce que j’ai pu, j’ai peint ce que j’ai vu.

Maurice de Vlaminck