Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Les Beatniks

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MessageSujet: Les Beatniks   Les Beatniks EmptyVen 13 Juil 2007 - 21:46

J'ouvre ce topic pour parler d'un mouvement littéraire américain nommé "Beat Generation". C'est, comme j'essaierai de le montrer sur ce fil, un mouvement qui a eu un impact important sur la société américaine.

Au départ, je comptais mettre ici un dossier de quelques pages que j'avais consitué durant l'année universitaire à ce sujet pour un cours d'informatique. Mais quelques soucis techniques m'en empêchent. Donc je vais devoir me contenter en grande partie de copier-coller des informations trouvées au gré des promenades sur le net. Je vais ressortir les sites qui m'avaient servis de source. La plupart d'entre eux étaient en anglais : je mettrai des liens vers ceux-là pour les personnes qui seraient intéressées... et qui maîtrisent un minimum l'anglais ! :|
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MessageSujet: Re: Les Beatniks   Les Beatniks EmptyVen 13 Juil 2007 - 21:48

Voici un petit topo pour définir le mouvement, tiré de Wikipédia :

Le terme de Beat Generation fut employé pour la première fois en 1948 par Jack Kerouac pour décrire son cercle d'amis au romancier John Clellon Holmes (qui publiera plus tard le premier roman sur la Beat generation, intitulé Go, en 1952, en même temps qu'un manifeste dans le New York Times : « This is the Beat generation »). L'adjectif Beat (proposé par Herbert Huncke) avait initialement le sens de « fatigué », « ramolli », mais Kerouac y ajouta la connotation paradoxale de upbeat et beatific.

Qualifier ce petit cercle d'aspirants écrivains, artistes, arnaqueurs et toxicomanes en tout genre de « Génération » fut une façon de revendiquer leur importance, leur représentativité, et surtout le début d'un nouveau mouvement (sur les traces de la Génération perdue). C'était le genre de bravade qui n'aurait pu être qu'illusions de grandeur, mais l'histoire montre que la beat generation se permit d'être un véritable mouvement littéraire, social et culturel. Le nom précéda l'essence, renforçant la cristallisation des idées autour du concept.

Les membres de la Beat generation furent des nouveaux bohémiens qui s'engagèrent dans une créativité vigoureuse et libertaire. Les écrivains Beat produisirent un corpus d'œuvres dominées par la spontanéité, un quasi-automatisme dans l'écriture, pour provoquer une prosodie libre et rythmée.

Les membres « canoniques » de la Beat generation se rencontrèrent à New York : Jack Kerouac, Allen Ginsberg, William Burroughs (dans les années 1940), rejoints plus tard par Gregory Corso (en 1950). C'est à l'université de Columbia que Ginsberg et Kerouac se rencontrèrent, alors tous deux étudiants. Au cours des années 1950, le groupe s'était étendu à des figures de la scène de San Francisco : Kenneth Rexroth, Gary Snyder, Lawrence Ferlinghetti, Michael McClure, Philip Whalen et Lew Welch.

Les œuvres majeures de ces auteurs fondateurs sont Sur la route de Kerouac, Howl de Ginsberg et Le Festin nu de Burroughs.

Autour de ce noyau dur d'artistes gravitèrent des personnalités au parcours moins connu mais à l'apport tout aussi important : Lucien Carr (qui présenta Burroughs à Kerouac et Ginsberg) ; Herbert Huncke (un petit truand toxicomane qui rencontra Burroughs en 1946) ; Hal Chase (un anthropologue de Denver qui présenta Neal Cassady au groupe en 1947). Cassady devint très proche de Kerouac et fut immortalisé dans le roman Sur la route sous les traits du personnage Dean Moriarty, un voyou antisocial sans le sou, avide de vie et d'expériences.

C'est Cassady qui fit entrer le rap dans la scène Beat, avec son parlé relâché et spontané qui serait plus tard associé aux beatniks. Cassady n'était pas écrivain lorsqu'il intégra le groupe, mais impressionna fortement de son style relâché et spontané que Kerouac citera plus tard comme influence majeure qui le mena à formaliser sa prose libre, qu'il utilisa dans Sur la route (les autres influences majeures étant les solos jazz improvisés et le rock prè-hippie de the Weaver Temptations).

Les femmes prirent aussi une place d'importance dans le cercle Beat : Joan Vollmer, Edie Parker. Leur appartement de l'Upper West Side de Manhattan devint rapidement le lieu de rencontres privilégiées des Beats, Joan Vollmer devenant elle-même une participante active des discussions enflammées qui s'y déroulaient.

En 1950, Corso rencontre Ginsberg, qui fut très impressionné par la poésie qu'il avait écrite alors qu'il était emprisonné pour vol. Les années 1950 furent marquées par des influences réciproques entre écrivains New Yorkais et de San Francisco (Ginsberg, Corso, Cassady et Kerouac s'y installèrent même pour un temps). Ferlinghetti (qui dirigea la maison d'édition City Lights Press) prit une plus grande importance, ainsi que Rexroth (un poète issu du modernisme, plus âgé que les Beats, et qui exerca sur eux une profonde influence) dont l'appartement devint un point de rencontre obligé des discussions littéraires. Rexroth organisa la lecture de Six Gallery, où le poème Howl apparut pour la première fois.

À la parution de Sur la route en 1957 (l'ébauche en a été faite en 1951), les excellentes critiques (notamment de la rubrique littéraire du New York Times) en firent un best-seller instantané. Cet évènement entraîna la vague d'intérêt pour le mouvement Beat qui mit en lumière tous ses membres.
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MessageSujet: Re: Les Beatniks   Les Beatniks EmptyVen 13 Juil 2007 - 21:50

Le mot "Beatnik", toujours selon Wikipédia :

Le mot beatnik apparaît pour la première fois le 2 avril 1958 sous la plume de Herb Caen dans le journal San Francisco Chronicle. Le terme, forgé à partir du satellite russe Sputnik, était initialement péjoratif en cherchant à montrer que les beats étaient une communauté de communistes illuminés. Le terme resta et devint l'emblème d'une génération de jeunes gens chevelus et débraillés. Salut, beatnik! est le titre d'une chanson écrite et interprétée par Léo Ferré en 1967.

Les Beatniks rejetaient les tabous des squares (les personnes rigides qui ne profitent pas de la vie, les bourgeois). Ils rejetaient la société organisée et corrompue et les valeurs traditionnelles; ils voulaient vivre simplement, à fond. Ils se révoltaient contre le matérialisme, l'hypocrisie, l'uniformité, la superficialité. Ils voulaient créer une société de sentiments simples, sans préjugés.


Dernière édition par le Ven 13 Juil 2007 - 21:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Beatniks   Les Beatniks EmptyVen 13 Juil 2007 - 21:52

Et voici le paragraphe qui conclut l'article concernant la Beat Generation sur la version française de Wikipédia :

Les femmes de la Beat generation

Souvent laissée de côté dans l'histoire des premiers temps de la Beat generation, Joan Vollmer (qui devint plus tard Mme Burroughs) fut sans équivoque présente dès le tout début de l'aventure. Elle est décrite comme une femme intelligente et intéressante, mais qui ne s'impliqua pas dans l'écriture. Par ailleurs, à l'inverse d'un homme comme Cassady, personne ne choisit d'écrire à son sujet. Elle n'est restée dans l'histoire que comme l'épouse que William Burroughs tua par accident d'une balle en pleine tête (en cherchant à rejouer le mythe de Guillaume Tell).

Corso soutint que les femmes furent très présentes dans le cercle, mais qu'il fut très dur pour elles de revendiquer le style de vie bohème des beats : stigmatisées, vues comme folles, certaines furent arrachées au mouvement. Il raconta ainsi l'histoire de la jeune « Hope » qui fut la première mentor de Kerouac et Ginsberg dans leur intérêt pour le Bouddhisme, leur faisant lire certains auteurs, dont Li Bai.

Certaines parvinrent tout de même à se faire un nom au sein des Beats : Joyce Johnson, Hettie Jones, Diane DiPrima.
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MessageSujet: Re: Les Beatniks   Les Beatniks EmptyVen 13 Juil 2007 - 22:05

Je vais te lire attentivement et en apprendre sans doute beaucoup sur ce mouvement contemporain de mon enfance puisqu'en fait je n'en sais pas grand'chose...
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MessageSujet: Re: Les Beatniks   Les Beatniks EmptyVen 13 Juil 2007 - 22:09

Voici un site en français indispensable sur le sujet (et pas seulement) : complet, très intéressant et comportant de nombreux liens pour poursuivre... :

Beat, Whisky & Poésie

Un article d'Elizabeth Guigou (sur lequel j'étais tombée en faisant des recherches) :

La Beat Generation et son influence sur la société américaine

Une sorte de fiche sur le mouvement, tirée de l'encyclopédie de l'underground :

Underground, l'encyclopédie

On ne trouve pas énormément d'informations en français sur internet... Ca se recoupe très vite.
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MessageSujet: Re: Les Beatniks   Les Beatniks EmptySam 14 Juil 2007 - 16:17

Cet extrait, tiré de l'article cité plus haut par Amandine, et écrit par Elizabetb Guigou, est très intéressant je trouve, afin de mieux comprendre l'engouement de toute une génération pour un tel mouvement:

Citation :
la Beat Generation était issue d’une guerre mondiale et représentait une forme de rébellion sociale. Toutefois, la comparaison entre ces deux générations ne peut pas être poussée trop loin. Une analyse approfondie montre que l’arrière plan historique et social des années 50 était constitué d’éléments entièrement nouveaux qui caractérisaient non seulement une nouvelle génération, mais aussi une nouvelle ère : celle de la bombe atomique.

Avec la possibilité d’une destruction totale, il n’était plus possible
de se référer aux valeurs traditionnelles. Certains des poètes et écrivains Beat, comme Kerouac, étaient encore jeunes à la fin de la seconde guerre mondiale, mais ont réalisé qu’un tel et énorme degré d’horreur n’avait jamais été atteint. C’était le temps de la crémation des juifs et de la destruction de cités entières, une époque qui a vu la mort instantanée de millions de femmes et d’enfants en un instant avec une seule bombe atomique. A la fin de la guerre, le monde a réalisé que des millions de personnes avaient aveuglément suivi Hitler dans sa mégalomanie. Le monde était à la merci d’un fou, car il avait acquis l’effrayant pouvoir de s’autodétruire.

La civilisation de la bombe atomique avait plusieurs caractéristiques qui faisaient qu’un grand nombre de jeunes doutait des valeurs de la société dans laquelle ils vivaient. Une course aux armements frénétique avait commencé et la guerre froide avait suivi de près la seconde guerre mondiale. Il semblait que le monde ne retrouverait plus jamais la paix. En tout état de cause, l’Amérique n’était plus capable de tenir les rênes de la paix. Pour maintenir le pouvoir déjà acquis, l’Amérique s’en remettait au général Mac Arthur qui prit les commandes des forces des Nations Unies en Corée. A partir de cet instant, on pouvait craindre une guerre universelle.



Toute la psychologie des jeunes Américains s’en trouvait profondément bouleversée. Les attitudes morales devaient s’ajuster à la « civilisation cosmique ». Par ailleurs, l’Amérique était ébranlée par des scandales spécifiquement américains : la ségrégation raciale et le fait que la grande et puissante Amérique était incapable d’empêcher des millions d’êtres humains de mourir de faim. Dans son poème « America », Allen Ginsberg montrait la grandissante absurdité d’une civilisation toute entière : le matérialisme sans imagination, la monolithique conformité et le conformisme, le manque d’énergie du peuple américain, leur confiance aveugle en des valeurs « ridicules » qui les entraînait vers une destruction morale et une existence végétative. La Beat Generation est née de la crise causée par l’apparition de l’arme nucléaire. Elle était donc tenue d’être une génération de révolte sociale, de désaffiliation, qui devaitsoitdétruirelesvaleurstraditionnellessoitlestournerenridicule. La Beat Generation représente de ce fait un phénomène de société de premier plan.

...Je constate qu'il y a un surprenant regain vis à vis de cette culture de BG, est-ce à dire que notre jeunesse se retrouve un peu dans ce cas de figure? Une recherche de valeur, un sentiment de désaffiliation exacerbé par une civilisation en crise où deux mondes semblent s'opposer:celui de l'économie de marché, modèle américain, et les autres, en perte de vitesse, où le vide créé peut amener toutes sortes d'extrêmes, dont la plus terrifiante est le terrorisme...
Plus d'alternative possible. Un seul modèle monolithique où le choix n'existe plus et la personnalité de chacun est étouffée. Là est le danger.
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MessageSujet: Re: Les Beatniks   Les Beatniks EmptySam 14 Juil 2007 - 20:51

Bonjour Amandine,
Nul mieux que Kerouac lui-mm parle de la BG Very Happy :
https://www.youtube.com/watch?v=Jej5d2kYjuQ
Ce n’est pas seulement informatif, comme un article, c’est expressif et émouvant. Peut -être la BG est-elle plus un sentiment que des idées... Comprendre la BG, c'est plus sentir ce que Kerouac évoque qu'aborder les idées derrières,je crois.
Toi, Amandine, qu'est-ce qui tu aimes dans ce mouvement?
Moi, la BG me captivent au point que je sens le besoin de la "vivre"…

Salut aériale,
Dans mon cas, si ce mouvement me parle, ce n’est pas du tout pque je réagis à une société (ou à quoi que ce soit) où l’on idolâtre souvent des morts-vivants… Mais pque ce me semble être une expérience incomparablement riche. À la recherche de belles rencontres, de toutes sortes, partout… Huiler mon âme du Hasard des rencontres… Euh, jsais pas trop ce que je veux dire par là, mais l’essentiel, c’est ce désir, ce besoin de vivre intensément, de se laisser aller aux courants de l’Océan du hasard…d’affoler les boussoles, d’effacer les frontières… drunken
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MessageSujet: Re: Les Beatniks   Les Beatniks EmptyDim 15 Juil 2007 - 15:54

Snark a écrit:

… Huiler mon âme du Hasard des rencontres… Euh, jsais pas trop ce que je veux dire par là, mais l’essentiel, c’est ce désir, ce besoin de vivre intensément, de se laisser aller aux courants de l’Océan du hasard…d’affoler les boussoles, d’effacer les frontières… drunken

Oui, Snark, je comprends ce que toi tu recherches. Et d'ailleurs tu le décris très bien...affoler les boussoles et huiler ton âme...c'est très beau!:)
Ce que j'en disais moi c'était plus une généralité.. mais sans doute est-ce dû simplement à un sentiment global propre à la jeunesse, tout simplement.
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MessageSujet: Re: Les Beatniks   Les Beatniks EmptyDim 15 Juil 2007 - 22:21

Merci pour la vidéo ! On peut en trouver pas mal sur le net... Moi j'aime particulièrement celles sur lesquelles Kerouac parle en québécois ! Razz Mais je n'ai pas de liens à ma disposition, désolée...

Pourquoi je m'intéresse particulièrement à ce mouvement ?
Eh bien, Snark en a très justement parlé. C'est à peu près cela que je ressens aussi.
Peut-être simplement une grande soif de vivre. Une soif de découvrir, aussi. C'est en grande partie lié à une façon de voir et de vivre la vie, je pense.

D'un point de vue plus littéraire, au-delà des thèmes, je m'intéresse aussi à ce mouvement pour sa façon d'utiliser le langage : un américain parlé, de l'argot, une langue qui a un impact, qui... vit, tout simplement ! Et on retrouve là un bon exemple de la forme qui s'adapte bien au fond, puisque je parlais justement d'une grande envie de vivre dans la pensée des beatniks. C'est très agréable (bien qu'un peu difficile) de lire Kerouac en version originale et à haute voix !
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MessageSujet: Re: Les Beatniks   Les Beatniks EmptyMar 17 Juil 2007 - 0:58

Kerouac et son accent québécois, je lai écouté… jen croyais pas mes oreilles! Razz Merci pour ta réponse.

Peut-être qu’un jour, nous nous croiserons sur la route…



Sur ce, une courte citation : Mieux vaut brûler vivement que s’éteindre à petits feux. Kurt Cobain
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MessageSujet: Re: Les Beatniks   Les Beatniks EmptyMar 17 Juil 2007 - 12:22

Snark a écrit:
Sur ce, une courte citation : Mieux vaut brûler vivement que s’éteindre à petits feux. Kurt Cobain

J'ajoute le mythique : Live fast, die young and leave a pretty corpse.
(En français, approximativement : Vivre vite, mourir jeune et laisser un beau cadavre...)

A propos de Kerouac, j'ai vu dans le topic des lectures du mois de Juillet que quelqu'un (l'animal, je crois...) est en train de lire On The Road, mais sans conviction... Ca permettra d'avoir un avis et un point de vue différent sur le livre, certainement. Razz
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MessageSujet: Re: Les Beatniks   Les Beatniks EmptyMar 17 Juil 2007 - 12:24

je ne manquerai pas de partager mes impressions Wink
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MessageSujet: Re: Les Beatniks   Les Beatniks EmptyMer 18 Juil 2007 - 19:10

ce n'est qu'une impression temporaire (peut être !) puisque je n'en suis toujours qu'au début du On The Road (la parlotte de Dean et Carlo chez Carlo à Denver), si je me laisse un peu embarquer, je dois le reconnaitre, je trouve ça un peu creux... je ne sais ni si ça va durer ni si c'est ce que je redoutais éventuellement... ou quelque chose d'un peu différent ?

je me ferai une joie de vous en dire plus Wink
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MessageSujet: Re: Les Beatniks   Les Beatniks EmptyMar 24 Juil 2007 - 21:06

(youpla...) je reviens par ici pour une question/réflexion...

où surtout il ne faut pas hésiter à me corriger quand je divague !

je crois que je vois pas trop mal la finalité, la qualité recherchée (pureté, transparence dans les relations humaines ?) mais je ne vois pas clairement l'emballage, les modalités du voyage si vous voulez, Sur la Route est-il représentatif ou bien y a-t-il multiplicité des artistes et des visions ?

mon ébauche pour le moment serait que ça va vite, que ça... fuit un peu en avant et que c'est porté sur les paradis artificiels.

plus spécifiquement ma question est quel est votre regard sur les modalités de cette vie (... ?)qui m'apparait d'un côté comme aventureuse avec une image un peu romantique du voyageur et de l'autre comme quelque chose de (très) triste (le mot n'est pas forcément le bon mais à défaut...) : nombreuses déceptions vécues et provoquées plus une certaine maltraitance du corps.

(et je vous avoue que je me pose des questions sur la "validité" des expériences dans un certains états bien qu'ils soient réels à leur manière)

je suis intrigué par votre... résonance ? à ce monde et par les nuances que vous allez sans doute pouvoir apporter à une vision incomplète.

en poussant un peu, je dirai que je ressens une forme d'opposition (partielle du moins) entre l'idéal et le mode de vie (comme je l'entrevois actuellement). ce sentiment m'est aussi apparu à la lecture de Sur la Route et en est pour moi (au sens de mon expérience de lecture) un élément important car soulignant celui de perte, de désolation (pour reprendre le mot que j'avais utilisé dans le fil sur Kerouac)
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