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| Steven Millhauser | |
| | Auteur | Message |
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Bellonzo Sage de la littérature
Messages : 1775 Inscription le : 22/07/2008 Age : 75 Localisation : Picardie
| Sujet: Steven Millhauser Sam 22 Aoû 2009 - 16:53 | |
| Steven Millhauser (né le 3 août 1943) est un romancier et nouvelliste américain. Il a remporté le Prix Pulitzer en 1997 avec Martin Dressler ou le Roman d’un rêveur américain.Il publie La Vie trop brève d’Edwin Mullhouse en 1972, un roman sur un écrivain précoce dont la vie se termine à 11 ans, et remporte le prix Médicis étranger en 1975. La critique l'acclame et il publie en 1977 son second roman, Portrait d'un romantique. Il publie en 1986 sa première collection de nouvelles La Galerie des jeux, où l'enfance est un thême récurrent. Ses histoires traitent souvent des thêmes de fantasy mi-merveilleux, mi-fantastique à la manière de Franz Kafka, Thomas Mann, Vladimir Nabokov, Edgar Poe ou encore Italo Calvino. Son écriture est à la frontière entre rêve et réalité, entre l'enfance et le monde adulte, le monde de l'imagination s'opposant à la banalité. Il publie également Le Royaume de Morphée en 1986. (Brève bio d'après Wikipedia) | |
| | | Bellonzo Sage de la littérature
Messages : 1775 Inscription le : 22/07/2008 Age : 75 Localisation : Picardie
| Sujet: Re: Steven Millhauser Sam 22 Aoû 2009 - 17:00 | |
| Un rêveur américain Dans la formidable inventivité de la littérature américaine dont je parle souvent la musique de Steven Millhauser apporte une touche fluide et poétique. Nuit enchantée est une suite de petits tableaux à la lisière du surnaturel, une nuit d'été en ville où les jouets et les petites filles restent éveillés tandis qu'un gang de gamines boit de l'orangeade dans les maisons qu'elles visitent. L'écriture de Milhauser pétille doucement, distillant une sourde inquiétude, injustifiée cependant. Bien sûr il s'en faut de peu qu'on ne dérive dans La nuit du chasseur mais ces morceaux de contes à veiller debout, dans la torpeur estivale d'une Amérique un peu rêvée, lorgnent plus vers un surréalisme sans ogre ni vraie violence. J'oubliais le personnage principal:c'est la Lune,plutôt bienveillante dans son étrangeté.Je crois me souvenir qu'elle tenait aussi un rôle important dans La nuit du chasseur, mais plutôt versant obscur. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Steven Millhauser Mer 26 Aoû 2009 - 18:54 | |
| C'est bien de déménager.. ce matin j'ai trouvé ceci dans mes étagères: Martin Dressler ou le roman d'un rêveur américain j'ai dû réfléchir un moment afin de me rappeler comment ce livre est arrivé chez moi.. j'ai trouvé et je me suis aussi rappelé que j'avais vu le nom il n'y a pas si longtemps.. sur le forum!! Merci pour le fil Bellonzo, maintenant il ne me faut alors seulement encore le lire | |
| | | Bellonzo Sage de la littérature
Messages : 1775 Inscription le : 22/07/2008 Age : 75 Localisation : Picardie
| Sujet: Re: Steven Millhauser Mer 26 Aoû 2009 - 19:19 | |
| Ce Martin Dressler est un très bon roman,une façon d'aborder le rêve américain que j'ai adorée.Il y en a tant,des façons...Je l'ai lu avant Nuit enchantée et les ai trouvés très différents. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Steven Millhauser Mer 26 Aoû 2009 - 19:28 | |
| - Bellonzo a écrit:
- Ce Martin Dressler est un très bon roman,une façon d'aborder le rêve américain que j'ai adorée.Il y en a tant,des façons...Je l'ai lu avant Nuit enchantée et les ai trouvés très différents.
ce que tu en dis me fait encore plus curieuse.. je l'ai gardé prés des livres que je veux lire dans les prochaines semaines.. je reviens sur ce fil après lecture | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Steven Millhauser Sam 29 Aoû 2009 - 17:34 | |
| Martin Dressler : Le roman d'un rêveur américain - Citation :
- Présentation de l'éditeur
Voici l'histoire d'un self-made-man à la Citizen Kane, contée par un des romanciers les plus surprenants de la littérature américaine d'aujourd'hui. Martin Dressler a grandi dans le New York de la fin du XIXe siècle. Sa première idée commerciale est modeste : il installe un kiosque à cigares dans le hall du grand hôtel où il est garçon d'ascenseur. Quelques années plus tard, il est à la tête d'une chaîne de restaurants et d'hôtels. Comment l'ambition va-t-elle basculer dans la démesure, l'homme d'affaires se muer en poète visionnaire et fou ? C'est toute l'affaire du Grand Cosmo, ce bâtiment démentiel, contenant un monde entier en miniature, dans lequel Martin va engloutir sa fortune et ses rêves... Epopée de l'âge d'or américain, vertigineuse métaphore d'un monde technique et urbain qui ne se connaît plus de limites, ce roman a valu à son auteur le prix Pulitzer 1997. On dit (ou disait, est-ce encore possible aujourd’hui ?) qu’on peut passer de plongeur au millionnaire en Amérique. Ce livre est en tout cas la mise en histoire de cette phrase. Martin Dressler est un jeune homme extraordinaire qui a la vision, l’audace et le courage de tenter pour faire mieux dans sa vie. Et dès le début il a le succès de son côté. Ses idées, ses initiatives et ses entreprises roulent comme sur des patinettes. Cela se présente comme un conte de fée et on se demande quand le pauvre Martin va arriver au bout de ses possibilités de toujours faire mieux. Mais, il ne s’agit pas de cette chute, c’est déjà dans le mot ‘pauvre’ Martin qu’il y a son malheur : en quelque sorte, il ne réalise pas qu’il est en train de vivre en effet un rêve – le rêve américain, si on veut – mais le problème avec les rêves reste toujours le même : on dort ! J’ai surtout aimé la partie où il fait connaissance de sa future femme et de la mère et sœur de celle-ci – cela me rappelait du Henri James. Très bon moment de lecture, je ne vais pas m’arrêter sur ce livre de cet auteur. | |
| | | mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Steven Millhauser Dim 23 Mai 2010 - 11:10 | |
| Je viens de finir ce livre, et mon avis n'est pas tout à fait le même que le vôtre... Mon appréciation :
Je m’attendais à une fresque aussi bouillonnante que l’était New-York à la fin du 19ème siècle, alors en pleine mutation .Or il n’en est rien, ce récit est d’un calme presque ennuyeux. Martin Dressler, jeune homme plein d’ambition, entreprenant à souhait, ne réussit pas à me transmettre ce souffle de vie qu’il est supposé régner à cette époque à New-York. L’auteur aborde un thème qu’il eût été intéressant de développer. En effet, Martin Dressler, comme tous les jeunes hommes de son époque passe par l’étape du mariage, institution incontournable pour réussir. Il épouse une jeune fille dont on devine le puritanisme, et les failles, mais qui à aucun moment ne font l’objet d’un approfondissement. Dès le départ de ce mariage, on sait qu’il sera un échec. La personnalité des deux protagonistes est effleurée comme si l’auteur n’osait l’aborder. Il me parait évident que ce mariage désastreux, l’emprise maternelle sur Caroline (l’épouse) n’est pas étrangère à la désillusion professionnelle de Martin, mais le livre ne l’aborde pas. C’est la fluidité de l’écriture de ce roman qui en a sauvé la lecture, et m’a permis de le finir….sans conviction. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Steven Millhauser Ven 28 Mai 2010 - 8:54 | |
| - mimi54 a écrit:
- Je m’attendais à une fresque aussi bouillonnante que l’était New-York à la fin du 19ème siècle, alors en pleine mutation .Or il n’en est rien, ce récit est d’un calme presque ennuyeux. Martin Dressler, jeune homme plein d’ambition, entreprenant à souhait, ne réussit pas à me transmettre ce souffle de vie qu’il est supposé régner à cette époque à New-York.
C'est étonnant de lire ton commentaire.. en effet, le style de Millhauser est très calme dans ce livre, mais le but de son histoire est de montrer un jeune homme qui vient d'une famille sans trop d'argent et il se batit un impérium.. il n'aurait pas pu le faire en 100 pages et restant crédible.. ou peut être tout simplement ce n'était pas son intention Surtout étonnant que presque tout ton commentaire parle du marriage du jeune homme qui a mon avis est naturellement présent dans le livre, mais ne joue pas le grand rôle. C'est plutôt New York (bien que moins bouillante que tu le voulais, mais on voit quand même bien cette ville et comment elle a prit ses débuts) et c'est surtout ce succès professionnel (au début) de Martin Dessler, qui va se tourner dans un cauchemare dans sa vie, oui, d'accord.. mais tout cela est plus en première ligne.. sa femme et leur histoire un peu triste, ce sont les personnages secondaires.. | |
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| | | | Steven Millhauser | |
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