kenavo Zen Littéraire
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| Sujet: Steven Carroll [Australie] Sam 17 Avr 2010 - 9:09 | |
| Né à Melbourne en 1949.Remarqué dans l'ensemble du monde anglo-saxon à la fin de 2001 — soit l'époque des prix littéraires —, De l'art de conduire sa machine, quatrième roman de l'Australien Steven Carroll, évoque un monde aujourd'hui presque disparu : cette Australie des années 50 et 60 qui avait en large part échappé à la modernité, et qui cultivait à l'autre bout du monde un rêve d'indépendance et de grands espaces que l'histoire allait bientôt se charger de mettre à mal. De l'auteur lui-même, on sait qu'il a d'abord roulé sa bosse (après avoir fréquenté l'université), tâté de divers métiers, puis enseigné la littérature anglaise, avant de s'imposer comme critique de théâtre dans un grand quotidien… enfin comme romancier à partir de 1992. source: Editeurpublié chez Phébus: De l'art de conduire sa machine Un long adieu Le Temps qu'il nous a fallu
Dernière édition par kenavo le Sam 10 Nov 2012 - 18:52, édité 1 fois | |
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kenavo Zen Littéraire
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| Sujet: Re: Steven Carroll [Australie] Sam 17 Avr 2010 - 9:27 | |
| De l'art de conduire sa machine - Citation :
- [b]Présentation de l'éditeur[b]
De l'art d'évoquer les grandes et petites tragédies de la vie en usant des mots les plus simples, les plus nus... Un faubourg de Melbourne dans les années 50. Un couple se rend à une party de fiançailles chez des voisins, par un beau soir d'été. Lui est conducteur de loco et fier de son métier (on est au temps des dernières machines à vapeur). Elle pense qu'elle est mal mariée et songe à une autre vie. Le gamin qui les accompagne (12 ans) se dit que ses parents décidément ont bien changé... La soirée de fête est plutôt réussie, et pourtant la fiancée n'a pas l'air enchantée de convoler. avec le brave type que son père lui a choisi-un autre prétendant, éconduit quelques jours plus tôt par la belle, fera une apparition inattendue. On boit-un peu trop-on rit, on danse. Tard dans la Huit chacun s'en retourne chez soi, remuant de drôles de pensées. Le lendemain la radio annonce que l'express de Sydney a méchamment déraillé... Tout cela ne serait rien, ou pas grand-chose.. sans l'art de Steven Carroll Un roman qu'on pourrait s'imaginer aussi bien se jouer dans une banlieu d'une ville américaine.. Mais l'endroit ne joue pas le grand rôle, c'est la "musique" de ce livre.. une voix d'auteur très calme pour nous faire un récit d'une soirée dans cette rue où on va faire connaissance peu à peu des gens qui y vivent. Au centre Michael et ses parents qui vont se rendre à une fête en bas de la rue. Le roman commence au moment qu'ils sortent de leur maison, il vont se rendre à pied à la soirée et pour vous dire - ils arrivent à la maison que sur la page 166... Entretemps on va lire les différents 'dialogues' intérieurs que Michael, sa mère, son père font en marchant.. on fait connaissance des voisins au moment qu'ils passent devant leurs maisons.. C'est touchant, l'écriture est fluide, l'histoire évolue bien.. très bon moment de lecture on retrouve les mêmes personnes dans Un long adieu et Le Temps qu'il nous a fallu; je viens de commander le 2e tome de cette trilogie | |
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