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| Vanessa Caffin | |
| | Auteur | Message |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Vanessa Caffin Lun 16 Aoû 2010 - 20:25 | |
| Vanessa Caffin est née en 1976 en région parisienne. Journaliste, elle a publié en 2008 chez Anne Carrière un premier roman, J’aime pas l’amour… ou trop, peut-être. Elle partage aujourd’hui son temps entre les livres et l’écriture de scénarios. Son deuxième roman est édité début septembre chez Belfond. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Vanessa Caffin Lun 16 Aoû 2010 - 20:53 | |
| Mémoire vive - Citation :
- Du haut de ses trente ans, Sara n’a jamais su pleurer. Elle ne peut pas ; son corps est sec. Elle vit seule, sans amis, et se tient à l’écart des hommes. Journaliste dans un grand quotidien, elle fait illusion auprès de ses collègues et de sa famille, qui la voient comme une personne curieuse et engagée, quoique indéchiffrable. Alors qu’elle peine déjà à faire le deuil de son grand-père, sa grand-mère Minouche lui confie un secret. Elle a aimé pendant la guerre un autre homme, un peintre, qui serait son véritable grand-père. Bien décidée à retisser le fil de l’histoire, Sara part dans le Sud-Ouest à la rencontre de cet hypothétique parent. Mais comment enquêter sur ses aïeux quand on a soi-même tant de mal à construire sa vie ? Confrontée à la mort, à la jalousie, à la maladie et à sa propre fragilité, Sara s’enlise dans sa quête et déterre peu à peu les secrets.
Toujours se méfier des a priori. Quand on a écrit un premier roman intitulé J'aime pas l'amour ... ou trop, quand on a été le coup de coeur de Gala pour ledit livre, on est facilement "catalogable" auteure facile pour lecteurs peu exigeants, sans en avoir, bien entendu, lu une seule ligne. Ces a priori, le début de Mémoire vive les confirme, d'ailleurs. Ecriture vive, intrigue légère, clichés à gogo, nous voici plongés dans un roman quasi gavaldien. Erreur sur toute la ligne, le livre, tout en conservant un style en apparence très peu travaillé, devient plus noir à mesure que le récit prend forme. La maladie (Alzheimer), la mort, les haines familiales, la folie (liste non exhaustive) s'invitent à pas feutrés et voici que Mémoire vive acquiert une sorte de gravité et de profondeur que rien ne laissait présager. Et c'est un thriller psychologique, aux troubles contours, qui surgit soudain, dans les dernières pages, d'autant plus perturbant que Vanessa Caffin persiste à écrire sans effet de manche, presque gaiement, comme si elle refusait, à l'image de son héroïne, de voir la vérité des choses et des événements (impossible d'en révéler davantage). Inutile de préciser que les vilains a priori d'avant lecture sont eux tombés depuis longtemps. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Vanessa Caffin Mar 26 Avr 2011 - 14:11 | |
| Rossmore Avenue Lily Brochant s’est installée il y a dix ans à Los Angeles, où elle a suivi un amour de passage. Sur Rossmore Avenue, elle habite un petit immeuble chic et côtoie des voisins aux vies compliquées. Dans Mémoire vive, son roman précédent, Vanessa Caffin avait réussi le parfait dosage entre légèreté, gravité et sens du suspense. Rossmore Avenue, annoncée comme une "comédie délurée et subtile" est, en comparaison, nettement en-deçà, agréable à lire, mais trop en surface pour séduire sur la durée. Un livre avec lequel il est plaisant de flirter, mais dont on tombera pas amoureux. Certes, le style en est alerte (pas à Malibu, mais pas loin), avec la vague impression d'être téléporté dans une série télévisée américaine lambda. Et cet immeuble de Los Angeles, peuplé de locataires au bord de la crise de nerfs, et néanmoins ultra sympathiques, on a le sentiment étrange de l'avoir déjà rencontré quelque part, dans une autre lecture et/ou sous d'autres plumes. Rossmore Avenue, avec sa galerie de personnages névrosés, mais qui se soignent, rappellent vaguement des thèmes évoqués par Pancol, Gavalda et Barbery. Ce n'est pas qu'on se sente mal dans cet univers, non, c'est juste qu'on aimerait que la romancière hausse le ton, nous surprenne et ne se contente pas de cette nonchalance décalée, de ces dialogues incisifs truffés de bons mots, de cette intrigue trop mitonnée et pas assez spontanée. Vanessa Caffin peut faire beaucoup mieux, à condition qu'elle-même le souhaite vraiment. | |
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| | | | Vanessa Caffin | |
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