Arthur Upfield

Arthur Upfield

Comment faire quand on est amoureux de la terre australe pour s'en rapprocher et revivre “la fascination” du bush alors qu'on en est privé ? Une réponse simple : voyager, repatir là-bas grâce à la lecture des romans policiers d'Arthur Upfield.
Quand on aime l'Australie, c'est une lecture indispensable qui reserve mille bonheurs !




L'auteur :

Issu d'un milieu bourgeois, Arthur Upfield est né en 1888, à Gosport ( Angleterre). Élève médiocre et indiscipliné, ses parents décident de l'envoyer à l'âge de dix-neuf ans en Australie. Upfield découvre alors le bush australien, les immenses plaines semi-désertiques et la vie sauvage. La guerre venue, il sert en Égypte et en France jusqu'en 1918 où, l'appel du bush devenu trop fort, il décide de retourner en Australie. Pendant dix ans, il va sillonner le continent, exerçant çà et là divers métiers de fortune. En 1927, il rencontre un certain Léon Tracker, un métis aborigène devenu l'un des meilleurs traqueurs de la police de l'Etat du Queensland. Au moment de se quitter, les deux amis échangent quelques livres : parmi ceux dont hérite Upfield, une biographie de Napoléon Bonaparte. De cette rencontre va naître le détective Napoléon Bonaparte dont Arthur Upfield publie la première enquête en 1928, une série qui en compte désormais trente. Décédé en 1964 dans sa maison du Queensland, Arthur Upfield est aujourd'hui reconnu comme le père du polar ethnologique.

Citation :

" Quand Upfield nous entraîne à la suite de son héros, l'inspecteur Napoléon Bonaparte, de la police de Brisbane, dans les paysages du bush australien aussi étranges que la face cachée de la lune, et qu'on s'initie grâce à lui aux arcanes de la culture aborigène, on ne se pose même plus la question de savoir si son intrigue est ingénieuse. On est pris sous le charme. Lorsque mon héros Jim Chee de la Police tribale navajo débrouille une intrigue grâce à sa connaissance des moeurs de son peuple, lorsqu'il déchiffre des indices laissés sur les rives sablonneuses d'un arroyo, il marche sur les voies tracées par l'inspecteur Napoléon Bonaparte. Upfield est le pionnier du polar ethnologique".
Tony Hillerman

La Bibliographie comprend les 33 romans de la série (et je les ai lus absolument tous !) publiés chez 10/18. Les plus connus sont :
Un écrivain mord la poussière
Crime au sommet
La mort d'un lac
L'os est pointé
Les veuves de Broome
Les vieux garcons de Broken-Hill
Bony et la bande à Kelly
La maison maléfique
L'homme des deux tribus
Bony et le sauvage blanc
Le récif aux espadons
Les sables de Windee
Le crime est secondaire

Cachemire a écrit:

La Bibliographie comprend les 33 romans de la série

Je suis prête à te suivre dans le bush - parce que j'ai aussi une fascination pour la terre australe - bien que je n'y étais encore jamais - mais en littérature - oui....
MAIS... 33?? Ma PAL te dit non!
Mais je veux bien essayer un

kenavo a écrit:

Cachemire a écrit:

La Bibliographie comprend les 33 romans de la série

Je suis prête à te suivre dans le bush - parce que j'ai aussi une fascination pour la terre australe - bien que je n'y étais encore jamais - mais en littérature - oui....
MAIS... 33?? Ma PAL te dit non!
Mais je veux bien essayer un

Je vais poster ici 5 ou 6 commentaires de mes préférés, tu pourras choisir...

Cachemire a écrit:

Je vais poster ici 5 ou 6 commentaires de mes préférés, tu pourras choisir...

Merci... j'ai vraiment envie de découvrir

Ca me plaît bien ça, le policier du bush ! en plus je me demande si je ne pourrais pas les trouver directement on-line ! Merci !!

kenavo a écrit:

Cachemire a écrit:

Je vais poster ici 5 ou 6 commentaires de mes préférés, tu pourras choisir...

Merci... j'ai vraiment envie de découvrir

Pareillement

Bonny et la bande à Kelly

Le très futé inspecteur métis Napoléon Bonaparte se voit confier la mission de dénicher un "terrier" de criminels. Son poète de supérieur croit l'avoir localisé en Nouvelle Galles du Sud (New-South-Wales), la plus belle province d'Australie (je témoigne !), à Cork Valley. Pour cela, Bony se fait passer pour un vulgaire voleur de chevaux et réussit à entrer en contact avec une communauté d'Irlandais dominée par le clan des Kelly, très réfractaire à tout ce qui représente la loi. En guise d'approche, Bony se fait tout d'abord embaucher comme arracheur de patates chez les Conway, une famille voisine. Et l'inspecteur commence à trouver fort aimable sa nouvelle vie au grand air : l'infiltration est presque trop réussie... Vouant un culte à Ned Kelly, célèbre hors-la-loi australien au XIXe siècle, une sorte de Robin des Bois australiens, ces esprits rebelles adoptent en leur sein Bony qui est bien près d'oublier sa mission tant il se sent bien parmi eux. Un rapprochement inattendu entre deux cultures très différentes.

Une enquête qui restitue très bien l'ambiance des fermes isolées de la nouvelle Galle du Sud, du suspens, un petit fond historique, “la manière” particulière de l'inspecteur Bony: tout y est de ce qui fait le charme de ces romans policiers.

Les vieux garcons de Broken Hill

Eloigné de tout, en plein milieu d'un bush semi-désertique, Broken Hill est une ville fascinante...Pour en goûter l'admosphère, je recommande ce roman d'Upfield.

Si les Aborigènes ont baptisé Broken Hill "Le lieu de la jeunesse", les Blancs l'ont appellé "la montagne cassée" et se sont empressés d'extraire l'argent que son flanc brisé contient en abondance. Ville pionnière, elle a attiré et attire encore nombre d'aventuriers et de personnages en tout genre. Parmi eux Jimmy, un cambrioleur, venu passer des vacances, mais incapable de résister à l'attrait d'un coup facile et l'inspecteur Napoléon Bonaparte qui, lui, enquête sur la mort de deux vieux garçons. Ils ont été empoisonnés au cyanure et une femme mystérieuse semble toujours se trouver sur les lieux au moment fatidique... Jamais très orthodoxe, Bony va recourir aux services d'un artiste peintre et du fameux Jimmy - entre autres - pour résoudre l'énigme de cet assassin apparemment dépourvu de mobile.
Captivant...

Cachemire a écrit:

Les vieux garcons de Broken Hill

Eloigné de tout, en plein milieu d'un bush semi-désertique, Broken Hill est une ville fascinante...Pour en goûter l'admosphère, je recommande ce roman d'Upfield.

Si les Aborigènes ont baptisé Broken Hill "Le lieu de la jeunesse", les Blancs l'ont appellé "la montagne cassée" et se sont empressés d'extraire l'argent que son flanc brisé contient en abondance. Ville pionnière, elle a attiré et attire encore nombre d'aventuriers et de personnages en tout genre. Parmi eux Jimmy, un cambrioleur, venu passer des vacances, mais incapable de résister à l'attrait d'un coup facile et l'inspecteur Napoléon Bonaparte qui, lui, enquête sur la mort de deux vieux garçons. Ils ont été empoisonnés au cyanure et une femme mystérieuse semble toujours se trouver sur les lieux au moment fatidique... Jamais très orthodoxe, Bony va recourir aux services d'un artiste peintre et du fameux Jimmy - entre autres - pour résoudre l'énigme de cet assassin apparemment dépourvu de mobile.
Captivant...

Ah oui, celui-là je veux le lire justement à cause de Broken Hill; c'est une ville tellement atypique.

Sophie a écrit:

Ah oui, celui-là je veux le lire justement à cause de Broken Hill; c'est une ville tellement atypique.

N'est-ce pas ?!!

Cachemire a écrit:

Sophie a écrit:

Ah oui, celui-là je veux le lire justement à cause de Broken Hill; c'est une ville tellement atypique.

N'est-ce pas ?!!

Je connais pas cette ville - mais tu m'as donné envie de faire la connaissance j'ai noté ce titre pour essayer un voyage 'down under'

kenavo a écrit:

Je connais pas cette ville - mais tu m'as donné envie de faire la connaissance j'ai noté ce titre pour essayer un voyage 'down under'

Tu vas voir, c'est très dépaysant, ambiance "out-back" authentique... tu t'attends à la trouver partout dans les rues là-bas.
Je me souviens à Broken-Hill d'un cow-boy en grande tenue rentré au casino pour jouer aux machines à sous et d'une femme en robe longue rétro, comme au début du vingtième siècle, vacant à ses occupations...c'était décalé à souhait et...très surprenant !

Cachemire a écrit:

Tu vas voir, c'est très dépaysant, ambiance "out-back" authentique... tu t'attends à la trouver partout dans les rues là-bas.
Je me souviens à Broken-Hill d'un cow-boy en grande tenue rentré au casino pour jouer aux machines à sous et d'une femme en robe longue rétro, comme au début du vingtième siècle, vacant à ses occupations...c'était décalé à souhait et...très surprenant !

tu es vraiment douée à me mettre l'eau à la bouche...

Cachemire a écrit:

Arthur Upfield

Comment faire quand on est amoureux de la terre australe pour s'en rapprocher et revivre “la fascination” du bush alors qu'on en est privé ? Une réponse simple : voyager, repatir là-bas grâce à la lecture des romans policiers d'Arthur Upfield.
Quand on aime l'Australie, c'est une lecture indispensable qui reserve mille bonheurs

Oula ...je note Cachemire! Je connais quelqu'un qui sera intéressé
Et moi-même les grands espaces oubliés du monde me fascinent.
Merci pour cette présentation très complète

L'homme des deux tribus

Présentation de l'éditeur :
Au sud de l'Australie s'étend une immense plaine désertique, inhospitalière baptisée Nullarbor (« pas d'arbre »). C'est dans ce décor hostile que Napoléon Bonaparte, inspecteur de la Police de Brisbane, part à la recherche de Myra Thomas, une jeune femme portée disparue depuis plusieurs semaines. Selon une légende aborigène, Ganda, un esprit malin, enlève les jeunes femmes pour les dévorer. Et nombreux sont ceux qui pensent que le vieux Ganda vient de commettre un nouveau forfait. Homme de terrain et d'endurance, Napoléon Bonaparte, va emprunter toutes les pistes pour percer ce nouveau mystère.

Citation :

Extrait : (sur la vie d'un gars du bush)
Comme le vieux Patsy Lonergan. Il quittait ce domaine avec deux chameaux et un chien, disparaissait dans le grand vide, comme disait Easter, et réapparaissait au bout de plusieurs semaines avec ses scalps de dingos pour qu'on lui verse une prime. Il devait faire cela trois fois par an et avec l'argent qu'il touchait, il se payait une vraie bonne cuite qui lui durait quinze jours ou trois semaines. Un fou ? Bien sûr que non. Il faut qu'il y ait un équilibre. Si le corps est affamé, il doit être sauvé de la mort par la nourriture. Et si l'esprit est écrasé par les menaces de Ganba, alors l'antidote, c'est l'alcool, de facon à rétablir l'équilibre du grand livre de la vie, car l'alcool est le sésame de la convivialité, et il est essentiel pour empêcher les victimes de la solitude de sombrer dans la folie.

J'aime beaucoup “le grand vide” qui décrit l'immensité inquiétante du bush et cette histoire d'Upfield, tout à fait courante...l'alcool est en effet, aujourd'hui encore, un grand “problème” dans l'Australie des grands espaces, notamment dans la communauté aborigène.
Ce livre introduit un petit peu de légende aborigène et rend là-aussi admirablement l'Australie de “l'Out-Back”...on s'y croirait !