Mary et Max [Adam Elliot]

Une histoire d'amitié entre deux personnages que tout oppose : Mary, une petite fille de huit ans vivant dans la banlieue de Melbourne et Max, un vieux monsieur new-yorkais, souffrant de la maladie d'Asperger. Ces deux solitudes vont nouer une correspondance sur plus de vingt ans, malgré les milliers de kilomètres qui les séparent.

ça sort le 30 septembre.

darkanny a écrit:

Une histoire d'amitié entre deux personnages que tout oppose : Mary, une petite fille de huit ans vivant dans la banlieue de Melbourne et Max, un vieux monsieur new-yorkais, souffrant de la maladie d'Asperger. Ces deux solitudes vont nouer une correspondance sur plus de vingt ans, malgré les milliers de kilomètres qui les séparent.

ça sort le 30 septembre.

On en parle çà ou là...en bien!

Vu "Mary et Max"

C'est une petite merveille de drôlerie , d'intelligence et de sensibilité.
Partagée entre le rire et les larmes qui l'emportent largement à la fin , cette histoire m'a beaucoup touchée.

darkanny a écrit:

Vu "Mary et Max"

C'est une petite merveille de drôlerie , d'intelligence et de sensibilité.
Partagée entre le rire et les larmes qui l'emportent largement à la fin , cette histoire m'a beaucoup touchée.

Tu confirmes un avis général plus que favorable. Je vais vite aller le voir!

Marko a écrit:

darkanny a écrit:

Vu "Mary et Max"

C'est une petite merveille de drôlerie , d'intelligence et de sensibilité.
Partagée entre le rire et les larmes qui l'emportent largement à la fin , cette histoire m'a beaucoup touchée.

Tu confirmes un avis général plus que favorable. Je vais vite aller le voir!

Ah oui, très chouette film, avec plein de musiques qui collent bien (comme le fameux Typewriter, de Leroy Anderson, dont on peut entendre une version ici).
J'avais vu un court-métrage du même réalisateur, que j'avais moins aimé, c'est The Cousin (1998, que l'on peut voir ici), mais qui était un peu dans le même esprit (narrateur, mal-être des gens "différents". (on peut également voir Brother (1999) ici).
On sent la parenté, mais le réalisateur a vraiment bien franchi la barre du long métrage, en développant bien l'histoire, les rebondissements...

En fait, Mary et Max semble le plus proche d'un court-métrage (22 minutes, quand même) qu'Adam Elliot avait réalisé en 2003, et qui avait obtenu l'Oscar du meilleur court métrage : Harvie Krumpet. Le narrateur est Geoffrey Rush.
On peut le voir sur le net, en trois parties :
partie 1
partie 2
partie 3
Comme dans Mary et Max, un retardé mental fait la une des journaux, plusieurs fois... et pour différentes raisons.
Très bien, aussi.

eXPie a écrit:

un retardé mental fait la une des journaux, plusieurs fois... et pour différentes raisons.

Un retardé mental ?

ça me gêne beaucoup d'appeler un retardé mental quelqu'un qui souffre du syndrôme d'Asperger , ou alors toute forme d'inadaptation à la vie sociale ou affective est un signe de retard mental

bon il y a des spécialistes pour ça , je ne vais pas débattre d'un sujet que je ne connais pas assez , mais pour moi Max n'est pas un retardé mental au sens où l'entendent la plupart des gens.

darkanny a écrit:

eXPie a écrit:

un retardé mental fait la une des journaux, plusieurs fois... et pour différentes raisons.

Un retardé mental ?

ça me gêne beaucoup d'appeler un retardé mental quelqu'un qui souffre du syndrôme d'Asperger , ou alors toute forme d'inadaptation à la vie sociale ou affective est un signe de retard mental

bon il y a des spécialistes pour ça , je ne vais pas débattre d'un sujet que je ne connais pas assez , mais pour moi Max n'est pas un retardé mental au sens où l'entendent la plupart des gens.

Pardon, je reprenais texto ce qui était écrit sur les journaux qui simplifiaient bien sûr ; et un des éléments amusants était justement cette simplification journalistique !
Bien sûr, Max (ou le personnage du court métrage) ne sont pas des retardés mentaux !

Mary et Max


Attention film assez exceptionnel! J'y suis allé avec des amis et leurs enfants et, bien que destiné à un public plus adulte, ces derniers ont quand même été captivés par certains aspects du film et surtout en sont sortis émus avec plein de questionnements...

Il s'agirait de l'histoire, inspirée de la réalité, d'une relation épistolaire entre le réalisateur du film, Adam Elliot, et un juif new-yorkais atteint d'une forme particulière d'autisme, le syndrôme d'Asperger (qui est ici remarquablement décrit). Adam Elliot devient dans cette fiction une jeune fille australienne qui aime la couleur marron, mange un peu trop de sucreries, et a du mal à trouver l'âme soeur.

Apologie intelligente, drôle et bouleversante de la différence, de toutes les différences. Les personnages forment une galerie de personnalités pour le moins décalées et en même temps totalement familières. Le moindre "figurant" ayant une épaisseur et une singularité loin des stéréotypes (ou presque). Mention spéciale au clochard qui vit au pied de l'immeuble d'Horowitz et qui finit par ne plus demander que de l'affection.

J'ai lu qu'Adam Elliot s'était inspiré du travail de Diane Arbus, notamment dans le cadrage, la mise en espace et par le regard lucide et généreux porté sur ces êtres différents ainsi que sur l'univers dans lequel ils évoluent. `

Il en résulte une histoire d'amitié merveilleuse qui n'exclut pas les moments cruels d'incompréhension et d'attente. Le film crée une tension dramatique et ne cherche pas la facilité du happy end même si la fin reste pleine de lumière malgré la tristesse.

C'est inventif constamment, vivant et jamais convenu ou facile. De vrais et beaux personnages dans leurs moments de solitude, d'angoisses (ah les attaques de panique de Max!), de désespoir mais aussi de complicité et de joie. Tout ça avec de la pâte à modeler!

Et un film qui ne dit pas qu'il faut se mettre au régime et renoncer à manger du chocolat ça fait du bien!

Bien belle chronique de ce film , ravie que tu l'aies apprécié autant que moi.

darkanny a écrit:

Bien belle chronique de ce film , ravie que tu l'aies apprécié autant que moi.

Complètement! Une belle claque ce film

Je ne me suis pas encore remise de ce film , un article (que je vais garder) de Telerama ici

Merci Marko et Darkanny, vous donnez vraiment envie d'aller le voir, ce film. J'hésitais un peu par manque de temps disponible en ce moment, je dois sélectionner...

Vu Mary et Max et je vous rejoins, Darkanny, Marko et Expie. Très très bon moment passé devant ce film. Des personnages attachants tous plus originaux les uns que les autres. Le fond du film a quelque chose de très sinistre et cruel (dans sa vision d'une société qui rejette, stigmatise) mais qui n'est jamais pesant tellement l'humour (noir, cynique) est omniprésent...

Mary et Max.

C'est d'une tristesse... J'en suis ressortie toute penaude. Je m'attendais à un peu plus d'humour et de légèreté, mais c'est sombre sombre sombre et encore sombre. Y'a quelques petits bouts de lumière parfois qui surgissent, mais ce sont des éclairs éphémères.

Mais c'est beau, joli, tendre, (la voix off m'a parfois un peu énervée tout de même, parfois on s'en serait passé je trouve - en même temps ça mettait une distance qui m'a évité de chouiner...), c'est un peu lent parfois, et répétitif, comme la vie quotidienne pourrite quoi.

Jpensais voir une sorte de Le sens de la vie pour 99, erreur fatale. C'est pas du tout farfelu, absurde, surréaliste. C'est ancré dans une vie de tous les jours qui est vraiment pas marrante, ça montre bien comment c'est difficile les rapports humains, que les relations à distance ça foire forcément, qu'il faut se contenter de ce que l'autre a à donner et pas essayer de lui en prendre plus...
ça dit plein de choses vraies, et ça ne nous fait pas croire qu'il y a une solution miracle.

J'ai bien aimé les délires culinaires, et tous ces trucs au chocolat (un film pour Ezechielle !), ça faisait un peu de bouffées d'air frais.

J'ai trouvé, au contraire de Marko, que les personnages secondaires ne sont pas toujours très bien exploités, et tombent un peu comme un cheveu dans la soupe (d'Ivy). ça fait un peu trop mécanique en plus, au départ. Jpense au grand-père de Mary, à Popodopolous jeune, par exemple.

J'ai bien aimé le traitement des couleurs, le marron chez Mary, le gris chez Max. Ai bien aimé les touches de rouge qui apparaissaient parfois.

Bref.
Un très beau film, très humain, mais très triste aussi.

Je crois que c'est dans le Masque et la Plume que quelqu'un disait que le film était plus fort avec de la pâte à modeler qu'il ne l'aurait été avec des "vrais" acteurs, parce qu'avec des acteurs en chair et en os, on voit l'acteur.
Alors que là, on peut plus se projeter soi-même.
Quelque chose comme ça.
Le film aurait été moins humain avec des acteurs (ça fait quand même vachement phrase sentencieuse).