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| Miyazawa Kenji | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Miyazawa Kenji Mer 2 Jan 2008 - 12:38 | |
| "Lorsque j'oublie mon existence dans le vent et la lumière, lorsque le monde s'est métamorphosé dans mon jardin, ou lorsque je suis transporté à l'idée que la galaxie tout entière est moi-même, quel bonheur!"Miyazawa Kenji est l'un des plus grands écrivains et poètes japonais du 20e siècle, et l'un des plus aimés de ses compatriotes. Ainé de 5 enfants, d'une famille aisée de commerçants, il naît en 1896 dans la préfecture d’Iwate, province pauvre et déshéritée du nord du Japon, parfois appelée le « Tibet japonais ». Esprit très ouvert, passionné de littérature, avide de savoirs, de connaissances, et d’apprentissages dans les domaines les plus variés (physique, chimie, mathématiques, astronomie, géologie), fervent bouddhiste, il se heurte très tôt à son père en refusant lui succéder à la tête du commerce familial. Il sort diplômé de l’école nationale d’agronomie de Morioka, et, après quelques années de recherche dans ce domaine, démissionne pour être plus proche des paysans et devenir lui-même paysan et poète. S’établissant à Tôkyô, seul et pauvre, il écrit un grand nombre de contes et histoires pour enfants et approfondit sa foi. La mort de sa sœur cadette en 1922 l’atteint profondément. Revenu à Hanamaki, dans sa province natale, il travaille comme ingénieur et enseignant dans une école agricole, consacrant sa vie à l'amélioration des conditions de vie des paysans. Ceux-ci le surnommèrent parfois Kenji Bosatsu (le bodhisattva Kenji) .Jusqu’à sa mort de la tuberculose à l’âge de 37 ans, en 1933, il ne cessera d’écrire, d’apprendre (musique, langues étrangères, espéranto, nouveaux savoirs scientifiques) et de transmettre. L'écriture de Miyazawa se caractérise par la création d'un vocabulaire poétique nouveau, mêlant à une langue simple et rythmique, onomatopées, dialecte d'Iwate ou encore termes scientifiques ou bouddhiques. Ce style se retrouve dans sa poésie comme dans ses contes en prose. Son oeuvre complète publiée au Japon comprend 16 volumes, se partageant en poèmes de forme très diverse (poésie de forme traditionnelle, vers libres, poèmes en langue littéraire classique), contes (plus d’une centaine), essais et textes théoriques. Les oeuvres disponibles en français sont des recueils de contes: • Les Fruits du Gingko• Le Diamant du Bouddha • Les Astres jumeaux• Les Pieds nus de lumière• Traversée de la Neige• Le coquillage de feu et autres contes• Train de nuit dans la voie lactéesources: Wikipédia, postface d'Hélène Morita à Traversée de la neige
Dernière édition par le Mer 2 Jan 2008 - 23:04, édité 3 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Miyazawa Kenji Mer 2 Jan 2008 - 12:49 | |
| On peut être réfractaire à l’univers et à l’écriture si singuliers de Miyazawa, mais si on accroche, comme c’est mon cas, la lecture de chacun de ses recueils de contes est un enchantement. Ils nous transportent dans un monde, où les limites entre règne végétal, animal et minéral, entre réalité et merveilleux sont abolies. Leurs héros en sont humains, êtres féériques, animaux, plantes, arbres, pierres, astres et éléments, tous dotés de la parole, car tous traversés par la même force régissant l’univers. Cette "vie des choses", mono no ke, ce monde foisonnant de détails d’une poésie incongrue fait penser aux dessins animés de Miyazaki Hayao (Chihiro, Princesse Mononoke, Tottoro, Pompoko...). Les studios Ghibli ont d’ailleurs adapté le conte Goshu le violoncelliste. Décrire la beauté féérique, onirique, surréaliste de ces contes, empreinte de poésie et de compassion bouddhique, leur fantaisie rafraîchissante, n’est pas chose facile. Je dirai juste qu’elle trouve une profonde résonance en moi et j’espère qu’il en sera de même pour vous qui ne connaissez pas encore cet auteur si attachant. Une de ses nouvelles les plus connues, et ma préférée, est Place de Pollanno, dans le recueil Traversée de la neige, qui résume bien la conception qu’avait Miyazawa, militant social autant que poète, de la littérature : le matériau « pour construire un monde nouveau et meilleur », qui ne serait pas pour autant une « utopie informe et fuligineuse » . Les personnages de cette histoire partent nuit après nuit à la recherche d’une clairière mythique, lieu de fraternité, de fête et de partage, qui se révèlera pourtant bien réel, mais non moins merveilleux. - Citation :
- Nous marchâmes sans mot dire au travers de ces champs qui étaient striés de bandes innombrables, comme un tissu étrangement rayé, dans la direction d'où réellement une lumière bleu pâle rayonnait à profusion. [...]Soudain, de l'autre côté des champs voilés de bleu, se firent entendre des vibrations paisibles qui ressemblaient à des sons de violoncelle ou de basse.
"Voilà, c'est ça!" Fazello frappa ma main. Moi aussi, je tendis l'oreille, immobile. La musique tranquille, sereine, résonnait comme un murmure. Je restais frappé de stupeur, me demandant d'où elle provenait. Elle pouvait venir du sud comme de l'ouest ou du nord, ou bien de là où nous étions partis... pensais-je à l'écoute de ces sons qui vibraient avec bonheur, certains dans les aigus, d'autres dans les graves et qui semblaient jaillir de l'intérieur même de la terre. En outre, on aurait dit qu'il n'y en avait pas un ou deux, mais bien davantage. Parfois ils disparaissaient ou ils s'entrelaçaient en se recomposant. On ne pouvait rien en dire. [...] Nous nous remîmes en route. Tout à coup, nous entendîmes des crissements aigus: c'étaient des scarabées cerf-volants couleur d'acier dont les ailes cliquetaient en sons métalliques, comme si elle se tendaient dans l'air. Se mêlaient à ces bruits secs les harmonies de vrais instruments de musique et par intermittences un brouhaha de voix humaines qui s'évanouissait parfois. Peu après Fazello s'arrêta d'un coup, il saisit mon bras et pointa le doigt vers l'ouest à la limite des champs. A mon tour je scrutai cette direction, et à trop me frotter les yeux, j'en titubai un peu. Là-bas, sept ou huit arbres dont on ne pouvait reconnaître l'espèce s'éclairaient, bleutés et scintillants - c'était comme si la lumière irradiait de leur corps même, et le ciel en était, semblait-il, plus lumineux, d'une matière indéfinissable.
Dernière édition par le Mer 2 Jan 2008 - 13:15, édité 1 fois |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Miyazawa Kenji Mer 2 Jan 2008 - 13:00 | |
| Merci pour ce fil Nezumi.. je viens te joindre sitôt que je reçois son livre que tu m'as proposé | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Miyazawa Kenji Mer 2 Jan 2008 - 23:09 | |
| Une très belle présentation de cet auteur Nezumi, que je ne connais pas encore mais que je vais m'empresser de découvrir, cela semble être exactement le genre d'écrivains pour moi. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Miyazawa Kenji Mer 9 Jan 2008 - 12:46 | |
| J’avais bien lu dans la présentation de Nezumi que Kenji Miyazawa aime se servir de ‘tout’ autour de lui pour animer ses écrits, mais je voulais quand même faire connaissance de ses écrits. La Traversée de la neige était dans mon cas dans la première partie la réalisation que les bêtes, fleurs ou autres espèces parlantes ne sont pas pour moi ; Je n’entre pas dans ce genre littéraire. La deuxième partie de ce livre est constituée de la plus longue nouvelle Place de Pollano qui est aussi situé dans un entourage ‘mystérieux’ (que je n’aime pas trop non plus) mais au moins il n’y a pas de paroles d’espèces que je ne connais que ‘muettes’ Pour l’écriture je dois dire que c’est tout à fait le style que j’aime et j’ai quand même eu le plaisir de lire ce livre – même si on doit réaliser que pas TOUT auteur est destiné pour soi – cela ne dénigre pas le mérite dans la vie littéraire de celui-là ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Miyazawa Kenji Mer 9 Jan 2008 - 13:30 | |
| Bon, ben tant pis! Au moins, tu connais maintenant un auteur japonais majeur de plus. En ce qui concerne l'écriture, surtout dans le cas de Miyazawa, beaucoup de choses doivent se perdre à la traduction. J'ai hâte d'arriver à le lire en VO. |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: myazawa kenji Mer 9 Jan 2008 - 14:10 | |
| Salut Nezumi, Est ce que tu lis les auteurs japonais dans le texte ? A propos de Myazawa, ne penses tu pas qu'il fait partie de ces auteurs qui sont plus accessibles aux japonais qu'aux occidentaux ? On fait souvent cette comparaison à propos du cinéma japonais et notamment de Kurozawa, qualifié de cosmopolite, par rapport à Ozu ou Mizoguchi. Personnellement, je trouve ce qulificatif injuste pour Kurozawa, qui a été effectivement aussi influencé par Shakespeare que par les chroniques historiques japonaises. Peut etre parceque il y a des ressemblances réelles..., mais aussi parceque certains sentiments et passions sont les memes partout.... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Miyazawa Kenji Mer 9 Jan 2008 - 14:34 | |
| Salut Bix! Pour l'instant je ne lis dans le texte que les contes pour enfants (et encore, c'est duuuur! ). Miyazawa est très apprécié et populaire au Japon mais les lecteurs occidentaux ont du mal avec lui, c'est vrai (quoiqu'il ait de nombreux fans). C'est sûr que s'intéresser de près à la culture japonaise, au bouddhisme ou au folklore populaire (peuplé d'un bestaire très étrange, les yôkai) peut aider à aimer son univers. Mais en même temps, en dépit du fossé culturel, son message est à visée universelle et il reste accessible, à mon sens. Ses contes se déroulent dans des pays imaginaires qui pourraient aussi bien être le Japon que la Suisse, l'Italie... Je crois que c'est plutôt une question de perception personnelle . Parce que c'est avant tout un poète et la poésie est affaire très personnelle. Bien plus que les autres auteurs, Miyazawa peut donner l'impression d'être un auteur "pour nous", ou "pas pour nous"... |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Miyazawa Kenji Mer 9 Jan 2008 - 15:18 | |
| - Nezumi a écrit:
- Bon, ben tant pis! Au moins, tu connais maintenant un auteur japonais majeur de plus.
Je suis tout à fait content d'avoir fait l'expérience! Avec les livres c'est comme la nourriture - on ne peut pas juger avant d'avoir goûté - et j'aime bien essayer. Que de livres je n'aurai pas découvert si j'aurai seulement suivi les chemins usés - Nezumi a écrit:
- En ce qui concerne l'écriture, surtout dans le cas de Miyazawa, beaucoup de choses doivent se perdre à la traduction. J'ai hâte d'arriver à le lire en VO.
Wow.. Respect.. cela est un vrai 'challenge' d'apprendre cette langue! - Nezumi a écrit:
- Parce que c'est avant tout un poète et la poésie est affaire très personnelle.
Tout à fait d’accord – je connais des auteurs qui sont AUSSI des poètes (Michael Ondaatje, Denis Johnson, …) et quand je conseille de lire leurs livres, je dis toujours : attention – poète ! Cela se peut que l’écriture soit un peu ‘spéciale’ | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Miyazawa Kenji Mer 9 Jan 2008 - 19:13 | |
| Je n'avais rien posté pour ne pas influencer... Du recueil La traversée de la Neige, à part le texte La Place de Pollanno qui a une atmosphère vraiment particulière et très intéressante d'irréalisme en apesanteur (je traduit l'impression... je l'ai lu il y a longtemps et je n'ai pas fait de petite critique sur mon site perso pour servir de béquille à ma mémoire), les autres nouvelles m'ont paru vraiment simples, trop simples, en fait, et je sentais que quasiment toute la poésie du texte (qui doit forcément exister en Japonais) n'arrivait pas à franchir la barrière de la langue ; je n'accuse pas la traductrice, j'ai l'impression que ce n'est pas possible de faire passer la poésie, le style, et tout le contexte culturel. Je suppose qu'il fait partie des auteurs qui perdent le plus à être traduits. Du coup, je n'imagine même pas la difficulté que cela doit représenter de lire Kenji Miyazawa dans le texte Globalement, j'ai préféré le recueil Train de nuit dans la Voie lactée, sans doute parce que les nouvelles sont plus longues, plus construites, qu'il n'y a pas de discussion entre petites fleurs. Kenji Miyazawa doit être un des auteurs les plus subjectifs, je suppose. Il fait résonner des choses en nous... ou pas. - bix229 a écrit:
- et notamment de Kurozawa, qualifié de cosmopolite, par rapport à Ozu ou Mizoguchi. Personnellement, je trouve ce qulificatif injuste pour Kurozawa, qui a été effectivement aussi influencé par Shakespeare que par les chroniques historiques japonaises.
Euh, Bix... tu dis que c'est injuste, mais être cosmopolite n'est pas une tare ! (c'est même une source de richesses, non ?) De plus, tu dis juste après que c'est vrai, puisqu'il a été influencé par Shakespeare... mais a aussi adapté Dostoïevski, Arseniev, Gorki... et a influencé le western spaghetti - avec Yojimbo -, sans compter le western plus classique avec les 7 Samouraïs... et je ne parle pas de la tenue noire de La Guerre des Etoiles... Pour moi, Ozu est beaucoup plus japonais (ce qui n'est ni une qualité ni un défaut, juste une constatation : on peut être japonais et ennuyeux - Ozu est japonais, mais vraiment pas ennuyeux). Je ne me souviens pas, chez lui, d'une une trace d'influence de Dostoïevski, par exemple (comme on peut en trouver même dans des films qui ne sont pas des adaptations, comme Chien Enragé de Kurosawa). J'aime beaucoup moins Mizoguchi (il aime les personnages niais - c'est comme ça que je les perçois, alors que les gens chez Ozu sont humains), mais il est vraiment japonais lui aussi. Pour rester dans le cinéma et me rattraper aux branches (j'avais dévié de manière pontifiante), Train de Nuit dans la Voie Lactée a été adapté en vrai film, cf imdb http://imdb.com/title/tt0871988/ - le style annoncé étant "fantasy" - alors euh... sortie prévue en France... vraiment pas sûr, mais je verrais bien, en gros sur l'affiche "Par l'auteur de Place de Pollanno" ). | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Miyazawa Kenji Mer 9 Jan 2008 - 19:37 | |
| - eXPie a écrit:
- Je n'avais rien posté pour ne pas influencer...
Mais tu es cordialement invité à poster et à donner ton avis sur les oeuvres, eXPie! Les fils seraient pauvres s'il n'y avait jamais que la présentation de l'auteur et l'avis d'un seul lecteur. Tu disais dans un autre fil qu'il fallait apporter des nuances, donc n'hésite pas à intervenir... Entre avis positifs et négatifs, les Parfumés savent bien se faire leur propre idée, ne t'inquiète pas ! |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Miyazawa Kenji Mer 9 Jan 2008 - 19:49 | |
| Oh, oui, j'ai bien vu qu'il y avait des caractères ! C'est juste que, pour Miyazawa, j'ai un sentiment ambigu ("Moi, d'un sentiment ambigu" ) entre ce que je ressens et ce que je crois devoir ressentir, d'une certaine façon : je ne suis pas content de ne pas aimer autant que je sens que cela mériterait, comme si le coeur du texte s'approchait de mes doigts, se laissait effleurer, pour mieux reprendre ses distances tout aussitôt après. Miyazawa me nargue. Du coup, je le nargue en gardant ses bouquins à portée de main (ils sont très décoratifs), sans rien écrire sur lui. Pour d'autres fils, j'évite un peu (à tort peut-être, je ne sais pas) de faire du copier-coller de critiques que j'ai gribouillées par ailleurs... | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: myazawa kenji Mer 9 Jan 2008 - 20:02 | |
| Tu as tout à fait raison ExPie, le cosmopolitisme n'est pas une tare, ni le fait d'adapter Arseniev, Dostoievski, ou de s'inspirer de Shakespeare. Bien au contraire ! Mais dans le jugement des japonais, qui sont un peu chauvins ou qui l'étaient, c'était mal perçu. D'ailleurs Kurozawa était en plus mal vu parcequ'il était proche du peuple, humaniste et plutot à gauche... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Miyazawa Kenji Mer 9 Jan 2008 - 20:04 | |
| Je crois que Miyazawa serait surpris des ressentis de lecture complexes qu'il provoque. Beaucoup de ses histoires étaient écrites pour les enfants, et notamment Train de nuit dans la voie lactée. Ce sont des contes de fées un peu bizarres, un peu déstabilisants, sans mièvrerie (chez lui, les "fleurs qui parlent" n'ont rien de Disneyen) mais pleins d'humanité, et c'est pour ça qu'ils m'évoquent fortement les films du studio Ghibli. Je ressens le même émerveillement devant l'inventivité et la fantaisie de Miyazawa et de son presque homonyme Miyazaki (Hayao). C'est sûr qu'il y a aussi une part d'ésotérisme et de mysticisme qui peut rebuter. Mais moi j'aime bien, on l'aura compris . Cela dit, empruntez-le d'abord en bibliothèque plutôt que de l'acheter, pour voir si vous accrochez. Comme Kenavo le disait plus haut, Miyazawa est un auteur "spécial". |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Miyazawa Kenji Mer 9 Jan 2008 - 20:48 | |
| Ah non, c'est bien de l'acheter, comme ça on l'a sous la main et on peut y revenir quand on veut... Histoire de vérifier que le texte n'a pas changé... qu'on n'aime toujours pas ou qu'on aime autant ou encore mieux... | |
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| Sujet: Re: Miyazawa Kenji | |
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| | | | Miyazawa Kenji | |
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