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| Michelangelo Antonioni | |
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coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Michelangelo Antonioni Mar 31 Juil 2007 - 13:02 | |
| Michelangelo Antonioni est un réalisateur et scénariste du cinéma italien (né à Ferrare en Émilie-Romagne le 29 septembre 1912 et mort à Rome le 30 juillet 2007. Hé bien...il ne fait pas bon être dans le cinéma ces jours-ci... Le cinéaste italien Michelangelo Antonioni est mort. Agé de 94 ans, il est mort, lundi soir 30 juillet, à son domicile. Considéré comme le cinéaste du mal de vivre et de l'amour impossible, il a connu la consécration internationale : -Lion d'or à la Biennale de Venise en 1964 pour Le Désert rouge- Palme d'or au Festival de Cannes en 1967 pour Blow-Up- Prix spécial du jury à Cannes pour Identification d'une femme en 1982 -Oscar à Hollywood en 1995 et Lion d'or à Venise en 1997 pour l'ensemble de sa carrière. - Citation :
- Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages)
Longs métrages 1949 : Ragazze in bianco (Jeunes en blanc), documentaire 1949 : Bomarzo, documentaire 1950 : Chronique d'un amour (Cronaca di un amore) 1953 : La Dame sans camélia (La signora senza camelie) Page 11953 : Les Vaincus (I vinti) Page 11953 : L'Amour à la ville (L'Amore in città), segment J'essaye le suicide (Tentato suicidio) 1955 : Femmes entre elles (Le amiche) 1957 : Le Cri (Il grido) Page 11960 : L'avventura Page 11961 : La Nuit (La notte) Page 11962 : L'Éclipse (L'eclisse) Page 11964 : Le Désert rouge (Il deserto rosso) 1965 : Les Trois Visages (I tre volti), segment Il provino (Le Bout d'essai) 1966 : Blow-Up Page 1, 21970 : Zabriskie Point Page 21972 : Chung Kuo, la Chine (Chung Kuo, Cina) 1975 : Profession : reporter (Professione : reporter) Page 21980 : Le Mystère d'Oberwald (Il mistero di Oberwald) 1982 : Identification d'une femme (Identificazione di una donna) 1989 : 12 registi per 12 città (Douze réalisateurs pour douze villes), co-réalisation promotionnelle pour la Coupe du monde de football de 1990 en Italie, segment Roma 1995 : Par-delà les nuages (Al di là delle nuvole), co-réalisé avec Wim Wenders 2000 : Destinazione Verna 2004 : Eros, segment Il filo pericoloso delle cose Page 1Courts métrages Note : Les courts métrages de Michelangelo Antonioni sont tous des documentaires. 1943 : Gente del Po (Les Gens du Pô) 1948 : Roma-Montevideo 1948 : Oltre l'oblio (Plus loin, l'oubli) 1948 : Nettezza urbana (Nettoyage urbain) 1949 : Superstizione (Superstition) 1949 : Sette canne, un vestito (La Rayonne) 1949 : L'Amorosa menzogna (Mensonge amoureux) 1950 : La villa dei Mostri (La Villa des monstres) 1950 : La funivia del Faloria (Le Téléphérique du mont Faloria) 1989 : Kumbha Mela, court métrage sur l'Inde 1993 : Noto, Mandorli, Vulcano, Stromboli, Carnevale (Connu, amandiers, volcan, Stromboli, carnaval) 2004 : Lo sguardo di Michelangelo (Le Regard de Michelangelo) - Citation :
- Arrêté à la page 2 le 1/02/2013
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| | | Veterini Envolée postale
Messages : 104 Inscription le : 23/07/2007 Age : 42
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Mar 31 Juil 2007 - 15:26 | |
| Décidément, après Bergman... Antonioni c'était un cinéaste que je connaissais finalement assez mal, même si c’est avec un plaisir croissant que j’ai vu ses films.
D'abord avec L’Avventura. C'est ce film d'ailleurs qui le fit connaître. Huer à Cannes, c’est un film au scénario étrange qui ayant pour point de départ la disparition inexpliquée d’une jeune femme sur un îlot, va peu à peu s’en désintéresser pour suivre la formation d’un couple. Un film long, plutôt contemplatif, il est difficile au premier abord de l’apprécier réellement. Peut-être faudrait-il que je le revoie
C’est aussi le premier volet d’une trilogie avec la Nuit et l’Eclipse, quoi qu’indépendant au niveau du scénario, ils sont proches par les thèmes : La solitude, l'incommunabilité, le couple.
L’Eclipse, c’est l’histoire d’une relation brisée. Une jeune femme va quitter son compagnon et se mettre en relation avec un « trader ». Film lent aussi, il m'a pourtant semblé beaucoup plus vivant. Les plans ne sont plus seulement contemplatifs mais offrent souvent une manière de regarder l'action plus originale.
Mais c'est Blow-up qui m'a vraiment séduit. Un film beaucoup plus facile d’accès. Le scénario quoique simple est déjà plus remuant puisqu’il sera question d’un meurtre. Les thèmes plus simples aussi, on s’éloigne de la trilogie avec ses thèmes sur l’incompréhension, et les rapports hommes-femmes, pour une satyre du Swinging-London. Bien qu’en toile de fond on garde toujours des thèmes identiques, ainsi à intervals régulier apparaît un groupe de mime au milieu de l'agitation. Le héros est un photographe vedette, les top-models se battent pour être photographié par lui, et il fait preuve d’arrogance. Jusqu'au meurtre où il sera dépasser par les événements. Lui qui semblait être un des piliers du monde n'est plus qu'un de ces pantins qui essaient d'y trouver une place.
De palma, en a fait d'ailleurs un remake Blow-Out, qui quoique très bon aussi, n'a pas grand chose à voir avec le film d'Antonioni | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Mar 31 Juil 2007 - 20:08 | |
| allons bon...Antonioni aussi. Blow up , j'avais beaucoup aimé. Et aussi Le désert rouge, avec Monica Vitti... http://www.critikat.com/article.php3?id_article=437 | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Mar 31 Juil 2007 - 21:29 | |
| Moi aussi j'avais aimé Blow Up...mais qu'est-ce que c'est loin dans mon souvenir! Je le reverrais volontiers... | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Mer 1 Aoû 2007 - 4:42 | |
| La bande-annonce de Blow up
Et Zabriskie Point et les Pink Floyd | |
| | | Bellonzo Sage de la littérature
Messages : 1775 Inscription le : 22/07/2008 Age : 75 Localisation : Picardie
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Jeu 14 Aoû 2008 - 20:39 | |
| Une bonne notte(La nuit)
Aorès La nuit une légère déception car je préfère les deux autres volets de cette fameuse trilogie de l'incommunicabilité antonionienne.Je ne suis plus très sûr d'avoir d'ailleurs vu le film en entier avant ce jour.J'avais surtout souvenance de la soirée mondaine et de ces personnages en noir et blanc,vaguement erratiques,souvent filmés en plongée comme en un ballet drôlatique et d'une totale vacuité.La nuit reste un film remarquable et il arrive même que l'émotion affleure,notamment la scène de de l'hôpital et de l'ami si malade du couple Mastroianni-Moreau.Pourtant il me paraît que La nuit se présente davantage comme une suite de vignettes existentialistes un peu artificiellement enchaînées en 24 heures d'un récitatif minimaliste: l'hôpital,le cocktail à la maison d'édition,la soirée,la rencontre avec Monica Vitti,jeune fille de la maison et peut-être symbole d'une liberté tonique que Giovanni(Mastroianni), écrivain,comme par hasard dans le monde hyperintellectualisé du cinéaste Antonioni de ces années soixante,a perdue depuis longtemps.
La balade nocturne de Jeanne Moreau dans Milan ne me convainc pas vraiment.Je lui préfère l'île close ou presque de L'Avventura et pourtant La nuit est souvent préférée de peu à ce dernier et à L'éclipse.Je crois que c'est dû à Marcello Mastroianni,tout en retenue,si loin du matin lover,intellectuel encore jeune et fatigué,un des plus grands acteurs du siècle.Calme et mortifié il sait donner à ce ce cinéma de Milan,ennemi intime du cinéma de Rome,si charnel, l'étincelle de génie qui fait de La nuit un très grand film,malgré mes préférences.Je sais que l'on a le droit de penser qu'Antonioni se regarde filmer. Mais, imperturbablement, j'aime tant ce narcissisme que je comprends mal l'enfermement dans lequel on réduit souvent le grand Ferrarais.On peut retrouver dans Cinéma d'Italie plusieurs autres notes sur Antonioni,ce grand monsieur qui m'a fait aimer,beaucoup,bourgeois et blasés qui ont bien le droit d'être malheureux | |
| | | Bellonzo Sage de la littérature
Messages : 1775 Inscription le : 22/07/2008 Age : 75 Localisation : Picardie
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Jeu 14 Aoû 2008 - 20:42 | |
| Le blues de la vallée du Pô (Le cri)
Cherchant un angle pour présenter le très beau Il grido de Michelangelo Antonioni(1957) j'ai eu l'idée d'une sorte de blues accompagnant un road-movie au long de la vallée du Pô,symbole d'une Italie du Nord industrielle,grise et pluvieuse...Années cinquante c'est l'adieu au Néoréalisme dont Antonioni était un compagnon de route plus qu'un véritable adhérent.Mais il y a dans ce très beau Cri de très belles réminiscences du grand mouvement de liberté et les décors réels de cette vallée du Pô qu'Antonioni avait déjà filmées dans Gente del Pô donnent une très forte authenticité à cette oeuvre.Le cri,bien que linéaire et décrivant le monde ouvrier,assez étranger au bourgeois de Ferrare qu'était M.A.,préfigure aussi les grandes oeuvres des années soixante.J'ai déjà évoqué L'Avventura et L'éclipse,ces films perpétuelllement à revoir comme les plus grandes oeuvres du cinéma,celles qu'on n'explore pas comme ça,un peu vite.
Si l'on n'est pas encore dans les méandres existentiels de l'incommunicabilité le drame d'Aldo que sa compagne quitte après sept ans illustre bien le mal de vivre.Non mariée avec lui,ce qui est déjà dans l'Italie de 57 un choix courageux des auteurs,elle prend les devants et ça c'est carrément révolutionnaire.Mais le film est surtout le voyage de cet homme,d'abord avec sa fille de sept ans,qu'il aime malgré ses maladresses,puis seul,au gré de quelques femmes de rencontre,ployant souvent sous le faix de leur propre solitude.Le cri n'est pas un cri de désespoir total,du moins au début et l'on se prend à croire un peu aux lendemains.Mais l'homme(Steve Cochran,très bon acteur américain tout à fait à sa place) est fatigué,trop fatigué.Le blues d'Aldo,qui traîne sa peine au long du fleuve,finira mal.Jean Gili,remarquable historien du cinéma italien,parle clairement et simplement de ces films qu'il aime,autant que moi et ce n'est pas si fréquent. | |
| | | Bellonzo Sage de la littérature
Messages : 1775 Inscription le : 22/07/2008 Age : 75 Localisation : Picardie
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Jeu 14 Aoû 2008 - 20:47 | |
| Vous reprendrez bien un peu de solitude? (L'éclipse)
Avec plaisir,servie par Antonioni.Ultime élément de sa désormais célèbre(et même relancée par son départ) trilogie du couple en crise et de l'incommunicabilité, vraiment difficile à dire et même à écrire ce mot,L'éclipse est un film que je n'avais jamais vu.Le désert rouge,film suivant peut d'ailleurs tout à fait préténdre s'ajouter au tryptique qui deviendrait alors tétralogie.J'appellerai ça le cycle antonionien de la crise et de l'absence.Ca en jette non?Et si vous me dites que quelqu'un l'a écrit avant moi j'en pique une,de crise.Outre Monica Vitti,muse et double d'Antonioni,présente dans les quatre films,on y retrouve Delon dans l'un de ses plus beaux rôles.A propos de Delon comme on écrit beaucoup d'âneries je rappelle que Visconti, Antonioni, Clément, Melville, Losey, Zurlini c'est déjà pas si mal,non?
L'éclipse commence par des silences et une rupture.Il y en aura des silences car Antonioni est plutôt un taiseux qui laisse l'image prendre toute sa place.Quant à la rupture c'est tout son cinéma qui rompt.Et ce sont ces quatre films qui feront date à mon avis dans l'oeuvre d'Antonioni. Son aventure de Zabriskie Point me semblant assez lourde et bien que Blow up soit un thème intéressant je ne suis pas totalement conquis par une sorte de reconversion nihiliste,ce qui n'est pas le cas de L'éclipse ou L'Avventura qui même s'ils taquinent la vacuité et le vide ne nous bouleversent pas moins.
Vittoria vient de quitter son amant.Vittoria est seule.On est toujours seul et ce n'est pas Antonioni qui pourra y remédier.J'ai parlé du silence.Pourtant on vocifère beaucoup dans L'éclipse,à la bourse de Rome où Delon, magique en jeune trader nerveux et aérien rencontre Vittoria.Réapprendre à aimer?Mais elle le dit:"A-t-on besoin de se connaître pour s'aimer?Et puis a-t-on besoin de s'aimer?".La solitude qui est la nôtre,on la sent dans L'éclipse,on peut la toucher et de ce cinéma que l'on dit ardu,on sort les larmes aux yeux,plus mal,plus humain en quelque sorte.Plans muets sur Rome presque vide, réverbères qui s'allument,rares passagers des derniers bus.Il ne s'est rien passé.Plans muets sur Rome vide, comme ma vie.Et si planait l'ombre de Buzzati,nantie de son infernale attente qui me dévore le ventre.Voici les dernières minutes avec la musique de Prokofiev. | |
| | | Bellonzo Sage de la littérature
Messages : 1775 Inscription le : 22/07/2008 Age : 75 Localisation : Picardie
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Jeu 14 Aoû 2008 - 20:57 | |
| Les feux de la rampe version Cinecitta (La dame sans camélias)
Antonioni quand il signe La dame sans camélias en 1953 n'est pas encore le cinéaste "à la mode" qu'il deviendra quelques années plus avec L'avventura,La nuit ou L'éclipse. Pourtant sous les derniers feux du Néoréalisme percent les questions existentielles sur l'identité qui seront un peu sa marque.Celui qui devait devenir le chantre de l'incommunicabilté a su très bien dans La dame sans camélias nous faire sentir le mal-être de Clara Manni,jeune starlette peu douée pour l'art dramatique et plus ou moins manipulée par les hommes qui traversent sa vie.
Régulièrement oublié quand on dresse la liste des films se déroulant dans le milieu du cinéma (Truffaut, Godard, Mankiewicz,Minnelli,Wilder) La dame sans camélias mérite un détour.Déjà comme beaucoup d'antihéros antonioniens Clara est de la race des vaincues et le film est l'histoire d'ue défaite,d'une renonciation.Fatiguée malgré ses 22 ans la jeune actrice finit par céder et sacrifier ses ambitions artistiques sur l'autel des paillettes,cette drogue dure qui fera d'elle une étrangère à sa propre vie,come on le voit dans le très beau plan sur son regard lors de la scène finale.
Peut-être un peu trop volubile ce qui tend à caricaturer les professionnels du cinéma présents dans le film et ce qui peut s'avérer trop couleur locale pour prétendre à une certaine universalité La dame sans camélias est une oeuvre passionnante qui laisse à penser à l'évolution possible de l'art de Michelangelo Antonioni.Lucia Bose endosse avec beaucoup de vérité l'habit de cette comédienne en devenir.Lucia Bose a peu tourné.Il y a comme ça dans le cinéma des visages seulement entrevus mais inoubliables.Lucia Bose est de ceux-là (Chronique d'un amour,Mort d'un cycliste) | |
| | | Bellonzo Sage de la littérature
Messages : 1775 Inscription le : 22/07/2008 Age : 75 Localisation : Picardie
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Jeu 14 Aoû 2008 - 21:04 | |
| Cette aventure,vieille maintenant de 47 ans (L'Avventura)
Cosa fai,con l'Avventura?Qu'est-ce qui reste,de l'Avventura?De L'Avventura d'Antonioni(1960).je n'avais conservé qu'un souvenir lointain,portant surtout sur le cinéma de l'incommunicabilité,la froideur du cinéaste et cette façon de conter "l'ennui" qui avait en 60 ennuyé une partie du public de Cannes (souvent particulièrement stupide) et pas mal de spectateurs.Moi je trouve que L'Avventura reste un magnifique poème sur le mal-être, nanti d'une construction rigoureuse en trois époques: l'île,la recherche d'Anna en voiture,l'hôtel.
La (vague) quête dans l'île nous ramène un peu sur des terres pirandelliennes,voire non loin de Dino Buzzati.Et dans ce "portrait de groupe insulaire" ces personnages, velléitaires et fantômatiques,finissent pas nous happer dans leur vacuité.Antonioni avait dit au peintre Rothko:"Mes films ne parlent de rien,mais avec précision". On ne saurait mieux définir.De sublimes plans d'une église blanche et bergmanienne,une ahurissante scène où Monica Vitti est contemplée lascivement par les machos siciliens un peu demeurés(1960),le record du monde des scènes de dédain atteint par le plan de la call-girl ramassant ses billets avec les pieds.Voilà quelques pépites de film charnière sur le couple,sur la vie,sur le désespoir.On n'oubliera pas la main de Monica Vitti sur l'épaule de Gabriele Ferzetti,scène finale d'une rare émotion.Il me semble que mes élèves,toujours aussi studieux et que je remercie,ont ainsi ressenti qu'un film reste une avventura personnelle,un corps à corps entre le spectateur et le cinéaste.Antonioni,anthologie...
Vous l'aurez compris,je suis un admirateur du grand Michelangelo.Mais promis,je cesse de vous casser les pieds avec.Enfin provisoirement. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Jeu 21 Mai 2009 - 11:58 | |
| 3 courts métrages autour de l'amûr et du sexe (surtout), du fantasme (essentiellement), et de la frustration (ben ouais hein.. : forcement) (Antonioni, Soderbergh & Wong Kar-wai) A propos de celui d'Antonioni. Le périlleux enchaînement des choses, Antonioni.Ben c'était plutôt bof bizarre. Les acteurs jouaient pas terribles, et ça avait l'esthétique d'un film érotique des années 60 qui s'intellectualise par quelques phrases mal récitées. | |
| | | Bellonzo Sage de la littérature
Messages : 1775 Inscription le : 22/07/2008 Age : 75 Localisation : Picardie
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Jeu 21 Mai 2009 - 12:02 | |
| Je n'ai pas vu ce film.Il ya comme ça,des choses qui ne me disent rien qui vaille.Je te crois volontiers,Queenie,et n'ai guère envie d'en savoir plus,bien que passionné par Antonioni. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Jeu 6 Aoû 2009 - 13:40 | |
| I Vinti (1952). I Vinti est un Antonioni atypique, loin à première vue de sa grande période "abstraite". Partagé en 3 segments, le film est une sorte de thèse sur le malaise de la jeunesse de l'après guerre qui trompe son ennui en commettant des délits. Ces récits policiers n'intéressent sans doute pas Antonioni qui met cependant en place toute une thématique qu'il développera plus tard : la vacuité de l'existence, l'errance, le désoeuvrement...Dommage que le tout soit un peu moralisateur. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Mar 6 Avr 2010 - 23:05 | |
| - eXPie a écrit:
J'ai essayé Antonioni à petite doses, il m'a paru totalement creux, je veux dire très dans la volonté d'une certaine époque de "faire" profond sur l'incommunicabilité - quelle tarte à la crème -, tout ça. Tu devrais essayer l'Antonioni d'avant L'avventura, par exemple Femmes entre elles ou Le cri. Après c'est un peu plus difficile mais j'aime bien sa période américaine surtout Profession reporter. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Mar 6 Avr 2010 - 23:23 | |
| - traversay a écrit:
- Tu devrais essayer l'Antonioni d'avant L'avventura, par exemple Femmes entre elles ou Le cri. Après c'est un peu plus difficile mais j'aime bien sa période américaine surtout Profession reporter.
Oui, peut-être... Difficile, je ne sais pas, mais à un moment dans un de ses films, un type se rase (rasoir électrique), ça fait du bruit, ça dure, pendant ce temps une femme lui parle, il n'entend rien, nous non plus, ça dure, ça dure, puis le type arrête son rasoir, il demande "quoi ?", elle dit "rien". Wouah. Pour le coup, c'est moi que ça avait rasé... | |
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| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni | |
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| | | | Michelangelo Antonioni | |
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