Lecture en commun de Noël [INDEX 1ER MESSAGE]

je commence Kwaïdan de Lafcadio Hearn

darkanny a écrit:

Je vais entamer mes contes de Noêl d'Anne Perry, aux pieds du sapin.

Je me demande si ce n'est pas ce qu'il me faudrait en ce moment... !

Quand on a plus qu'une seule envie : se retrouver au coin du feu auprès d'un être cher avec un chocolat chaud, des sablés et des clémentines... On peut considérer la lecture de Noël comme réussie je crois. Commentaire ici.

ah oui, je te rejoins pour un petit chocolat   

Heyoka a écrit:

Bédoulène a écrit:

bon choix Sullien et Heyoka !  

En effet, nous avons fait un excellent choix, je me régale   

Et toi Sullien ?

Bon... Je le signale ici. J'ai de très graves soucis familiaux, qui se sont déclarés dimanche dernier, et je risque de fait d'être absent pendant quelques temps, et peu actif dans mes lectures (impossible d'avancer dans un bouquin, même le soir, quand je n'ai rien à faire).
Voilà, désolé de ne pas pouvoir faire le chemin vers le Montagne volante en même temps que vous...

Et joyeux Noël !

Sullien a écrit:

Bon... Je le signale ici. J'ai de très graves soucis familiaux, qui se sont déclarés dimanche dernier

Désolée de lire ça Sullien...
J'espère que ça va aller pour toi et pour ta famille.
Et que tu reviendras.

bon courage !

oh, désolée Sullien... courage pour toi et ta famille...

Bon courage Sullien.

J'espère que ça va aller Sullien, bon courage.

La disparue de Noël (Premier conte du recueil "Des contes de Noël" d'Anne Perry)

Au coeur de la société victorienne, une réception mondaine voit sa quiétude chamboulée par un suicide.
On accuse Isobel d'avoir, par des paroles désobligeantes, provoqué le suicide de Gwendolen, une jeune veuve qui avait des visées de remariage avec un beau parti, présent à la réception.
L'hôte des lieux propose un chatîment digne de l'époque moyenageuse, un pèlerinage expiatoire, seul moyen aux yeux de tous pour Isobel de se racheter et éviter la mise au ban de la société.
Elle devra s'acquitter d'une tâche particulièrement difficile, semée d'embûches au fin fond du nord de l'Ecosse en plein hiver, accompagnée de son amie Vespesia, qui, contrairement aux autres membres, ne la croit pas coupable.

Histoire originale même si les tourments des membres de cette haute société peuvent nous apparaître complètement futiles ou désuets.
Il est toujours question de mariage profitable, de petits arrangements, la justice est la leur, celle qu'ils inventent et qui leur permet de rester "entre eux".

C'est finement écrit, et au coeur de l'hiver écossais se dégage de cette histoire une atmosphère d'ombre et de suspicion.
La fin sonne la victoire du pardon et la force de l'amitié.

Merci à vous pour vos impressions, ça montre que des oeuvres vraiment différentes peuvent avoir un dénominateur commun. Je m'attelle à cette LC dès que je suis en vacances, plus qu'une petite semaine à tenir.  

darkanny a écrit:

La disparue de Noël (Premier conte du recueil "Des contes de Noël" d'Anne Perry)

Hey ! Comme les Grimm et moi ça ne le faisait pas, j'ai pris un livre d'Anne Perry dans ma PAL ! Je me suis dis que le côté victorien désuet, l'ambiance froide et humide, et le suspens, le ferait bien comme histoire d'hiver/de Noël.

Et bingo !
(Un étranger dans le miroir)

Bon courage Sullien, j'espère que le temps te sera clément.


J'ai fini Kwaïdan de Lafcadio Hearn, c'était une très bonne lecture. Je ne connais pas du tout la culture Japonaise, mais d'après les nombreux contes et légendes qui figurent dans ce livre je pense que la puissance des Morts (fantômes ou autres) est reconnue, qu'il s'agisse d'esprits malins (le plus souvent) ou aimables (notamment par Amour).
Le 16ème jour est souvent évoqué, il semble bénéfique ; un extrait

"Après l'enterrement d'O-Sodé, les parents d'O-Tsuyu plantèrent un jeune cerisier, le plus beau qu'ils purent trouver, dans le jardin de Qaihjöji. L'arbre grandit et s'épanouit. Le seizième jour de la deuxième lune de l'année suivante, jour anniversaire de la mort d'O-Sodé, il fleurit de manière miraculeuse.
Et chaque année depuis deux cent cinquante-quatre ans, il continue à fleurir, toujours le seizième jour de la deuxième lune, et ses fleurs, roses et blanches, sont semblables aux mamelons d'une femme où perle une goutte de lait. Les habitants de la région ont appelé cet arbre Ubazakura, le "Cerisier de la Nourrice".

"Le vieil homme pleura désespérement son arbre chéri. Ces bons voisins lui procurèrent un jeune plant de cerisier magnifique et le plantèrent dans son jardin dans l'espoir de le consoler. Il les remercia chaleureusement et feignit d'oublier son chagrin. En réalité, son coeur était gonflé de tristesse, car il avait tant aimé le vieil arbre que rien ne pouvait le consoler de sa perte.
Finalement il lui vint une heureuse idée : il se souvient d'un moyen par lequel l'arbre condamné pourrait reprendre vie. C'était le seizième jour du premier mois.
Il se rendit seul dans son jardin, s'inclina devant l'arbre sec et s'adressa à lui en ces termes :
A présent, daigne refleurir une fois de plus, je t'en conjure, Ô beau cerisier, car je vais mourir à ta place. ..............
Et chaque année, il refleurit encore, le seizième jour du premier mois, à la saison des neiges."

Il y a de la poésie, de la magie, de la morale dans ces contes ; flotte le parfum des cerisiers, le vol des papillons.

En fin de livre l'auteur présente une étude sur certains insectes, notamment les papillons, les fourmis et les moustiques. C'est très intéressant car il y a comparaison sur leur mode de vie, leur évolution par rapport à notre société d'Humains. De quoi réfléchir.

"Le seul fait que notre société s'entoure de commandements religieux et lois morales ne prouve-t-il pas que nous n'en sommes encore qu'à un degré très primitif de l'évolution sociale ?"

mais inquiéter aussi (? !)

"Il ne me paraît donc pas improbable qu'une humanité plus évoluée et plus haute sacrifie avec joie l'essentiel de sa vie sexuelle pour le bien commun, surtout si l'on prend en considération certains avantages que l'on peut y gagner, notamment une prolongation importante de la durée de la vie humaine. Les éléments supérieurs d'une humanité qui contrôlerait la vie sexuelle selon le modèle naturel fourni par les fourmis, pourraient peut-être alors réaliser le rêve ancestral de vivre mille ans!"

Je note que l'auteur n'était pas encore assez évolué car il a eu 4 enfants   

C'est un bon choix pour une lecture de Noël !

Bédoulène a écrit:

J'ai fini Kwaïdan de Lafcadio Hearn

n'oublie pas de mettre ce commentaire aussi sur le fil de l'auteur... un oublié qui va se réjouir de voir remonter son fil