Le nouveau piano-bar - Index dans le premier message

ah c'est drôle, dans le livre de Cabré, Confiteor, le personnage principal écoute Wagner en rangeant la correspondance de son père et comme c'est un rêveur les quelques quatre heures de disque (je crois) lui suffisent à peine

(de Wagner je ne connais qu'un disque d'ouvertures dirigées par Karajan et je me souviens que j'avais tenté de lire un essai de Thomas Mann consacré au musicien, mais il ne m'en reste rien)... Je vais écouter ton extrait avec attention !

shanidar a écrit:

(de Wagner je ne connais qu'un disque d'ouvertures dirigées par Karajan et je me souviens que j'avais tenté de lire un essai de Thomas Mann consacré au musicien, mais il ne m'en reste rien)... Je vais écouter ton extrait avec attention !

C'est Proust qui en parle le mieux. Notamment dans La Prisonnière. Toute la recherche est d'ailleurs construite comme un opéra wagnérien. Et la sonate de Vinteuil doit en partie quelque chose à Parsifal que Proust idolâtrait (comme je le comprends !).

Marko a écrit:

C'est Proust qui en parle le mieux. Notamment dans La Prisonnière. Toute la recherche est d'ailleurs construite comme un opéra wagnérien. Et la sonate de Vinteuil doit en partie quelque chose à Parsifal que Proust idolâtrait (comme je le comprends !).

Surtout les filles-fleurs de Parsifal...

anagramme a écrit:

Marko a écrit:

C'est Proust qui en parle le mieux. Notamment dans La Prisonnière. Toute la recherche est d'ailleurs construite comme un opéra wagnérien. Et la sonate de Vinteuil doit en partie quelque chose à Parsifal que Proust idolâtrait (comme je le comprends !).

Surtout les filles-fleurs de Parsifal...

Les allusions sont multiples et récurrentes. Dans La Prisonnière il décrit cette musique comme s'il donnait le mode d'emploi de sa propre Recherche.

Je n'en suis que A l'ombre des jeunes filles en fleurs...

shanidar a écrit:

Je n'en suis que A l'ombre des jeunes filles en fleurs...

Veinarde! Il te reste encore plein de merveilles à lire dans les tomes suivants. J'espère retrouver un jour la même disponibilité pour le relire.

Pour l'énergie rythmique. Notamment les 4 dernières minutes:

Slonimsky's Earbox de John Adams

Je découvre ce soir avec joie André Cardinal Destouches (1672-1749).

Après avoir adoré des extraits (ci-dessous) de son opéra Issé, je m'enfile sans plus tarder Callirhoé. Et ça m'a l'air tout aussi magnifique.

Il m'arrive de décrocher assez rapidement avec le baroque. Mais là pas. Je suis scotché.

animal a écrit:

c'est plus facile et agréable à la deuxième écoute (premier passage la semaine dernière en faisant des paquets), ça "tambourine" moins ?  c'est dans ce que je ne comprends pas dans le piano ce "tambourinage" qui participe à la rythmique. et ça ne serait pas étonnant que je manque d'attention.

tenté une interprétation de Tatiana Nikolayeva (des Goldberg Variations), c'est plus facile que Gould pour mes oreilles de Panda !

petite fusion avec le bar à piano.

animal a écrit:

animal a écrit:

c'est plus facile et agréable à la deuxième écoute (premier passage la semaine dernière en faisant des paquets), ça "tambourine" moins ?  c'est dans ce que je ne comprends pas dans le piano ce "tambourinage" qui participe à la rythmique. et ça ne serait pas étonnant que je manque d'attention.

tenté une interprétation de Tatiana Nikolayeva (des Goldberg Variations), c'est plus facile que Gould pour mes oreilles de Panda !

Gould c'est une option particulière, il y a des gens qui n'accrochent pas. C'est d'ailleurs cela qui est fabuleux, différentes interprétations, presque oeuvres différentes. Il suffit de trouver la sienne, et cela aussi bouge avec le temps...C'est pour cela que pour certaines oeuvres on peut avoir une dizaine d'interprétations et être prêt à en acheter de nouvelles ...

il faudrait surtout que je prenne le temps d'écouter sérieusement.

Amériques d'Edgar Varese.


La découverte des nouveaux mondes géographiques et intérieurs par Varese. Belle énergie rythmique qui fait parfois écho à Stravinsky ou Revueltas.

Un de mes morceaux préférés que ce "nocturne" pour orchestre. Une plage musicale complètement atmosphérique et méditative comme un rêve bienfaisant ou un voyage dans l'espace intersidéral. Dans le noir avant de s'endormir c'est magique.

Charles Koechlin: Vers la voûte étoilée (1922/1933 révisé en 1939)