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 Francois Roustang [Philosophie]

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Marko
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Marko


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MessageSujet: Francois Roustang [Philosophie]   Francois Roustang [Philosophie] EmptyJeu 9 Jan 2014 - 18:03

François Roustang
Francois Roustang [Philosophie] Pmfr3310

Wikipedia a écrit:
François Roustang est un philosophe et hypnothérapeute français né en 1923. Ancien jésuite, il a été psychanalyste durant plus de vingt ans avant de rompre avec cette discipline et de développer des travaux sur l'hypnose.

Biographie

De 1956 à 1967, François Roustang contribue à la revue jésuite Christus, qu'il dirige, assisté par Michel de Certeau à partir de 1963. Alors membre de la Compagnie de Jésus, il publie Jésuites de la nouvelle France en 1961 et Une initiation à la vie spirituelle en 1963.
De 1965 à 1981, il est membre de l'École freudienne de Paris de Jacques Lacan. Il suit une courte analyse de deux ans avec Serge Leclaire. En 1966, il publie un article, « Le troisième homme », dans lequel il démontre que le Concile Vatican II a favorisé l’émergence de chrétiens ne se reconnaissant ni conservateurs ni réformistes, mais tout simplement non pratiquants et, à terme, indifférents à l’Église et aux sacrements. L'article a un retentissement important au sein de l'Église catholique. Le pape Paul VI lui-même s'en dit « très affecté » et la congrégation démet Roustang de ses fonctions. Quelque temps plus tard, il rompt avec la foi, quitte l'habit, se marie et devient psychanalyste1. Alors qu'il vit cette expérience comme une libération, il est frappé de constater l'esprit de soumission qui règne au sein de l'École freudienne. Il s'intéresse alors à la question des relations maître-disciple dans l'histoire de la psychanalyse. En 1976, avec la publication de Un destin si funeste, il fait une lecture critique des relations entre Sigmund Freud et certains de ses « disciples » tels Sandor Ferenczi, Carl Jung ou Georg Groddeck.

En 1978, il publie l'article Suggestion au long cours dans la Nouvelle Revue de Psychanalyse, dans lequel il souligne le rôle de la suggestion dans la cure analytique. Cet article sera repris en 1980 dans son livre Elle ne le lâche plus.... Les contributions de François Roustang à la revue Critique dans les années 1980 illustrent sa prise de distances progressive avec la psychanalyse et son intérêt pour l'hypnose.

Le 3 novembre 1980, il participe activement à la fondation du « Collège des psychanalystes » avec Jacques Sedat, Anne Levallois, Stein, Geahchan, et Vidermann. Cela fait suite au référé signé contre Lacan neuf mois plus tôt1. Cette même année il publie un article sur le livre du psychiatre Léon Chertok, Le non-savoir des psy.. En 1983 il publie un article sur deux livres d'Octave Mannoni. En 1985 il publie un article sur le livre du philosophe Michel Henry, Généalogie de la psychanalyse. À cette même époque, en 1983, il participe à une rencontre sur l'hypnose à l'Hôpital Fernand-Widal en compagnie de René Girard et de Mikkel Borch-Jacobsen. Roustang se forme à l'hypnose, notamment avec Judith Fleiss et avec des hypnothérapeutes américains formés par Milton Erickson. En 1986 il confirme la rupture avec la psychanalyse et l'héritage de Lacan avec la publication de Lacan, de l'équivoque à l'impasse. Il participe la même année au symposium organisé par « L'International Freudian Foundation for New Perspectives in Psychoanalytic Research » et représente le Collège des psychanalystes.

Suite à la publication d'Influence en 1991, puis de Qu'est-ce que l'hypnose? en 1994, François Roustang s'impose peu à peu comme une référence dans le monde francophone de ceux qui cherchent à théoriser la pratique de l'hypnose. François Roustang collabore alors avec plusieurs instituts d'hypnose comme l'Institut romand d'hypnose suisse ou l'Institut français d'hypnose.

Il continue à publier de nombreux livres, dont certains destinés au grand public sur l'hypnose et sur la psychanalyse: Comment faire rire un paranoïaque? en 1995, La fin de la plainte et Le thérapeute et son patient avec Pierre Babin en 2000, Il suffit d'un geste en 2003 et Savoir attendre en 2006. En 2005, il publie une traduction commentée d'un texte de Hegel sous le titre Le magnétisme animal: naissance de l'hypnose.

Influences

Outre sa pratique clinique, qui est à la source de ses nombreux écrits, on trouve dans l'œuvre de François Roustang l'influence de philosophes tels Friedrich Nietzsche et Ludwig Wittgenstein. Bertrand Méheust souligne également la proximité de la position de Roustang avec celle des anciens «magnétiseurs». Il s'est notamment intéressé aux théories de philosophes tels Hegel ou Maine de Biran sur le magnétisme animal. Roustang s'inspire aussi des travaux de nombre de ses contemporains parmi lesquels on peut citer Léon Chertok, Michel Henry, Michel Jouvet, Daniel Stern, et le sinologue Jean François Billeter. On mentionnera également l'influence de Gregory Bateson sur sa pensée.

Œuvres

Livres

Jésuites de la nouvelle France, Desclée de Brouwer, 1961 (ISBN 2220028232)
Une initiation à la vie spirituelle, 1963
Saint Ignace. Constitutions de la Compagnie de Jésus, 1967 (avec Ignace de Loyola et François Courel)
Un destin si funeste, Minuit, 1976 (ISBN 2707301426) ; rééd. Petite Bibliothèque Payot, 2009
Elle ne le lâche plus..., Minuit, 1980 (ISBN 2707303194) ; rééd. Petite Bibliothèque Payot, 2009
Le bal masqué de Giacomo Casanova, Minuit, 1985 (ISBN 2707310042) ; rééd. Petite Bibliothèque Payot, 2009
Lacan, de l'équivoque à l'impasse, Minuit, 1986 (ISBN 2707311081) ; rééd. Petite Bibliothèque Payot, 2009
Influence, Minuit, 1991 (ISBN 2707313653)
Qu'est-ce que l'hypnose?, Minuit, 1994 (ISBN 2707314927)
Comment faire rire un paranoïaque?, Odile Jacob, 1995 (ISBN 2738103537)
La fin de la plainte, Odile Jacob, 2000 (ISBN 2738107583)
Avec Pierre Babin, Le thérapeute et son patient, L'Aube, 2000 (ISBN 2876786648)
Il suffit d'un geste, Odile Jacob, 2003 (ISBN 2738112722)
Savoir attendre, Odile Jacob, 2006 (ISBN 2738117902)
Feuilles oubliées, feuilles retrouvées, Payot, 2009 (ISBN 978-2228904469)
Le Secret de Socrate pour changer la vie, Odile Jacob, 2009 (ISBN 978-2-7381-2346-6)

Articles

« Le troisième homme », Christus n. 52, octobre 1966
« Le mythe de l'un », Le lien social, Journées de mai 1980, Confrontation, 1981
« Hypnose et psychanalyse », Critique n. 403, 1980
« L'incertitude », Passé et Présent n. 1, Paris, Ramsay, 1982, p. 99-112
« Un discours naturel », Critique n. 430, mars 1983, p. 201-214
« Une philosophie pour la psychanalyse? », Critique, 1985
« Habitation », Lettre Ling n. 15, 1997, article en ligne
« Objectivation et objectification », Lettre Ling n. 25, 2003
« Reconduire l'ennui à sa source », L'ennui à l'école, 2003
« Se dissocier. Mais comment faire autrement? », Hypnose et Thérapies Brèves, 7, 2007
« Double contrainte et niveaux d'apprentissage », in Jean-Jacques Wittezaele (dir.), La double contrainte. L'héritage des paradoxes de Bateson, De Boeck, 2008

J'avais envie d'évoquer l'oeuvre de François Roustang dont j'aime assez l'approche anticonformiste dans le monde de la psychanalyse (il s'en est d'ailleurs éloigné). Il a publié chez Odile Jacob plusieurs ouvrages pour le grand public qui ont le mérite de remettre en question beaucoup d'idées reçues sur la psychothérapie et cette illusion qui consiste à penser qu'une meilleure connaissance de soi par l'introspection permettrait de guérir. Il montre au contraire que la glorification du "moi" par la plainte est le plus souvent une attitude régressive qui enferme au lieu de libérer. La plainte entretient la souffrance. C'est évidemment un résumé schématique et sa proposition est plus subtile et intéressante mais l'essentiel est là. C'est pour cette raison qu'il a cherché à développer des approches plus pragmatiques d'adaptation au réel notamment par l'hypnose. Sa réflexion vaut la peine d'être lue et découverte.

Cette attitude est une caractéristique de notre époque, de notre culture, qui nous invite à nous raconter, à nous inquiéter de notre moi, de notre image. Elle va de paire avec l’individualisme ambiant. Croire qu’on va guérir de sa douleur intérieure en apprenant à se connaître est la grande illusion du moment. Née avec la psychologie, elle s’est développée avec la multiplication des thérapies. On en arrive aujourd’hui à des situations absurdes : des jeunes femmes persuadées de ne pas rencontrer le grand amour parce qu’elles n’ont pas suffisamment " travaillé sur elles ". Comme s’il fallait un travail sur soi pour être amoureux ! Non seulement la connaissance de soi ne guérit pas, mais elle enferme ! Elle fait de nous des Narcisse dépressifs. Le besoin de comprendre est respectable, il fait pleinement partie de notre culture. Mais comprendre ne fait pas changer.

Je ne me définis plus du tout comme " psychothérapeute ", car, pour moi, le psychisme n’existe pas. La psyché, entité autonome séparée du corps, est une pure invention. Le psychisme, c’est du corps ! Et le corps est esprit ! Les maladies dites " psychiques " sont en réalité celles d’un corps endormi, passif, qui se renie comme corps humain. La guérison de ce dernier ne passera pas par l’analyse de quelques " conflits psychiques ", ce qui l’assoupirait encore davantage, mais par la parole, le geste, bref, le contact avec un autre corps humain – celui du thérapeute – qui le réveillera. Il s’agit de rendre au corps sa dimension sensorielle, son langage.


2 ouvrages pour commencer:

Francois Roustang [Philosophie] La-fin10

Citation :
Que cherche un patient qui vient consulter un "psy" ? Il s'épanche, il se plaint, il dit vouloir changer. Mais comment faire? C'est la question que se pose tout thérapeute, mais également chacun de nous, dès qu'il est confronté à une grande douleur, à une perte, dès qu'il en a assez. S'agit-il de chercher une écoute, une consolation pour mieux patauger dans nos "problèmes" ? Non, répond François Roustang. Il faut au contraire en finir avec la plainte, sortir de notre moi chéri, que nous cultivons à coups de jérémiades. C'est seulement à cette condition que nous pourrons refondre notre existence afin de nous ouvrir enfin au monde et aux autres.

Emilio Balturi a écrit:
De quoi nous plaignons-nous ? Le savons-nous seulement ? Les moralistes avaient depuis longtemps épinglé les exagérations de la plainte, toujours plus forte que la douleur. François Roustang achève ici d'accabler nos soupirs : vains, aveugles, de mauvaise foi... En effet, la plainte est devenue, avec la modernité, encore plus fausse, véritable perversion narcissique témoignant tout bonnement du refus d'être heureux. La grande responsable de la misère égocentrique de nos contemporains est, paradoxe, la psychologie elle-même et l'indécrottable manie des hommes à vouloir se connaître... Contre les malheureux fourvoiements, théoriques et cliniques, de la psychanalyse, l'auteur propose un retour à la sagesse du corps et à l'antique pratique des exercices intérieurs. Une diatribe incisive contre les illusions contemporaines du "cher moi". Les plaintes n'auraient-elles vraiment plus rien à dire ? Que penser alors de la plainte... contre la plainte ?

Je ne nie pas l’importance de notre enfance, j’estime qu’il faut ne pas y rester fixé.  Récemment, une femme est venue me voir après sept ans de thérapie. Pendant toutes ces années, elle avait fouillé son passé à la recherche d’une preuve, car, à la mort de son père, elle avait eu le sentiment qu’il avait abusé d’elle dans son enfance. Sept ans plus tard, elle n’en savait pas davantage et était au plus mal. Au lieu de continuer à creuser, pour savoir si son impression reposait sur une vérité, je lui ai proposé de travailler autour de cette idée : " En admettant que mon père ait abusé de moi, quels sont les moyens dont je dispose aujourd’hui pour être heureuse ? (Entretien avec François Roustang)



Ce livre est très intéressant car il propose une vision de la pratique thérapeutique à travers le retour au corps dans une perspective parfois philosophique, notamment chinoise. Il s'interroge sur le "comment" plutôt que le pourquoi mais dans une perspective différente des thérapies comportementales par exemple.  



Sa démarche laisse une place importante à l'hypnose dont il explique l'intérêt et les modalités pratiques. De nos jours on utilise aussi souvent l'EMDR dont on a étendu les indications et qui a des résultats étonnants.



En ce qui me concerne je pense que plutôt qu'opposer introspection et action il me paraît souhaitable de s'intéresser aux deux. De prendre le temps de réfléchir à son parcours de vie et y donner du sens puis passer à la question du comment accepter les exigences du réel et de l'ici et maintenant. Reste que son approche est originale et utile.

Francois Roustang [Philosophie] 41egas10

Citation :
Que se passe-t-il entre un psychanalyste et son patient ? Qu'est-ce que cette relation a de particulier ? Pourquoi, dans des cas trop nombreux la cure ne procure-t-elle aucun bienfait ? Pourquoi, bien souvent, est-elle le théâtre de détériorations persistantes ?

Sarasvati (blog) a écrit:
« Pourquoi  privilégier la figure du paranoïaque ? Parce qu’elle est emblématique de notre culture. » Individu dans une recherche effrénée de reconnaissance qui écarte sans autres ménagements tous les miroirs incapables de lui renvoyer une forme avantageuse. Dans sa poursuite de contrôle et de maitrise pour que la vie ne le déconcerte jamais, il forge sa puissance sur l’ennemi et sur la haine. Le rapport aux autres est fait de reddition ou triomphe, il ne peut jamais avoir tort, il n’a pas la distanciation nécessaire, ce que ne lui a pas donné son  1er entourage.

La distanciation, il l’a assurément François Roustang, qui avait depuis déjà de nombreuses années dénoncé la ferveur Freud-Lacan sans remise en cause d’une théorie de l’inconscient qui n’était qu’une hypothèse à nuancer pour l’un et l’inconscient structuré comme langage pour l’autre, courant le risque ainsi de stériliser la pensée et de pousser à l’attaque médiatisée à laquelle on assiste actuellement non toujours nuancée, elle aussi.

Alors cet inconscient, réceptacle des pulsions, désirs et fantasmes ou réceptacle des signifiants ? Le danger est bien dans la solidification d’une instance dans ce qui reste une tentative d’arracher du sens à l’irrationnel.

Comment rendre possible la cohabitation entre les hommes, transformer l’animalité, l’instinctuel, le pulsionnel, les affects agressifs en sentiments altruistes ?

Avec la nécessaire mise en raison, en ne traitant plus le symptôme comme un mal, en le replaçant sous la propre responsabilité du patient, ce que François Roustang emprunte à l’école de Palo Alto en se démarquant de l’analyse.

Mais ce n’est pas la psychanalyse qui a découvert l’horreur, le mélange d’implacable  destin et de cruauté comme fond de l’existence humaine, d’Eschyle à kurosawa en passant par Shakespeare, tous les hommes s’y reconnaissent, reste à pouvoir la traiter.

Si l'analyse se poursuit, c'est pour se donner l'illusion qu'une recherche indéfinie donnera enfin la solution, qu'elle pourra combiner les nécessités de l'existence avec l'irresponsabilité du foetus dans le sein de sa mère. Probablement toute l'idéologique analytique est suspendue à ce sans fin.

Complément de lecture qui développe avec un certain talent d'écriture parfois même poétique les aspects développés précédemment.

Laissez-nous un espace pour rire et danser, nous tromper, pas une fois, mais dix, mais cent, refaire les mêmes erreurs, sans profit, sans regret, parce que les illusions nous amusent. Tout ce que nous connaissons n'est qu'un crachat sur la mer.
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MessageSujet: Re: Francois Roustang [Philosophie]   Francois Roustang [Philosophie] EmptyJeu 9 Jan 2014 - 20:36

Super , merci Marko !!!
ça m'intéresse fortement !  sourire 
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kenavo
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MessageSujet: Re: Francois Roustang [Philosophie]   Francois Roustang [Philosophie] EmptyVen 10 Jan 2014 - 7:52

c'est un auteur plutôt pour la section non-romanesque, non?
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MessageSujet: Re: Francois Roustang [Philosophie]   Francois Roustang [Philosophie] EmptyVen 10 Jan 2014 - 8:09

kenavo a écrit:
c'est un auteur plutôt pour la section non-romanesque, non?
ah oui je ne savais pas qu'on faisait la distinction.
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Bédoulène
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MessageSujet: Re: Francois Roustang [Philosophie]   Francois Roustang [Philosophie] EmptyVen 10 Jan 2014 - 8:11

oui je pense aussi comme Kena !
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kenavo
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MessageSujet: Re: Francois Roustang [Philosophie]   Francois Roustang [Philosophie] EmptyVen 10 Jan 2014 - 8:13

Marko a écrit:
kenavo a écrit:
c'est un auteur plutôt pour la section non-romanesque, non?
ah oui je ne savais pas qu'on faisait la distinction.
pas grave
voilà en un click qu'il a déménagé de section Very Happy
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Marie
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MessageSujet: Re: Francois Roustang [Philosophie]   Francois Roustang [Philosophie] EmptyVen 10 Jan 2014 - 20:06

J'avais déjà noté un titre depuis longtemps, parce que rien que ce titre me disait que cet homme avait de l'humour..Lourde tâche d'ailleurs. Mais pas inintéressante. C'est quand même assez rare, dans ce domaine, l'humour. Il y en avait un, hilarant , Ali Magoudi..

Citation :

En ce qui me concerne je pense que plutôt qu'opposer introspection et action il me paraît souhaitable de s'intéresser aux deux. De prendre le temps de réfléchir à son parcours de vie et y donner du sens puis passer à la question du comment accepter les exigences du réel et de l'ici et maintenant.
Bien sûr. Mais dans les vidéos postées, je trouve la démarche du corps d'abord ( comment vous asseyez-vous, comment vous situez-vous , commencez par cela) tout à fait..sensée.
Sauf qu' il faut quand même ,à mon avis avoir fait une démarche préalable permettant de comprendre certaines choses.
Mais Cyrulnik le disait très bien en une seule phrase, pour avancer, il ne faut ni oublier, ni utiliser, il faut comprendre. Et après, oui,on peut  apprendre à se resituer ? A faire avec ce qu'on est . A ne pas répéter et  l'éternel problème de la complaisance( qui est  réelle et entretenue, hélas)  dans la plainte encourage au contraire à le faire. Et c'est sans fin.
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MessageSujet: Re: Francois Roustang [Philosophie]   Francois Roustang [Philosophie] EmptyVen 10 Jan 2014 - 20:42

Marie a écrit:


Citation :

En ce qui me concerne je pense que plutôt qu'opposer introspection et action il me paraît souhaitable de s'intéresser aux deux. De prendre le temps de réfléchir à son parcours de vie et y donner du sens puis passer à la question du comment accepter les exigences du réel et de l'ici et maintenant.
Bien sûr. Mais dans les vidéos postées, je trouve la démarche du corps d'abord ( comment vous asseyez-vous, comment vous situez-vous , commencez par cela) tout à fait..sensée.
.
L'introspection ne suffit hélas pas à "déprogrammer" .....les seuls exercices de" vivre l'instant " dans une attitude "méditative "non plus : L'acceptation est peut-être la phase essentielle qui permet de trouver sa place dans "l'ici et maintenant" .
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