Nos lectures de mai 2014

eXPie a écrit:

Après Le Peintre d'éventails (Hubert Haddad ; vraiment, mais alors vraiment pas aimé du tout)

C'est rassurant à lire , car j'avais l'impression d'être la seule sur le forum à ne pas avoir aimé et à avoir trouvé son évocation du Japon bien cliché.  

nezumi a écrit:

eXPie a écrit:

Après Le Peintre d'éventails (Hubert Haddad ; vraiment, mais alors vraiment pas aimé du tout)

C'est rassurant à lire , car j'avais l'impression d'être la seule sur le forum à ne pas avoir aimé et à avoir trouvé son évocation du Japon bien cliché.  

Ah oui, c'est insupportable de clichés (tout Japonais passe son temps à méditer sur l'impermanence des choses... et que je t'énumère tous les arbres et toutes les plantes, ça fait siiii japonais) ! J'ai failli laisser tomber, heureusement deux ou trois nouvelles d'Alice Munro m'ont permis de m'y remettre.
Et que de phrases pseudo-profondes et certaines vraiment stupides (ma palme de la bêtise est attribuée à "Matabei savait maintenant que les vrais maîtres vivent et meurent ignorés" - sympa pour Hiroshige, Hokusai ; et puis Bashô, etc. qui ne sont donc pas des vrais maîtres - franchement, comment peut-on écrire une phrase aussi c[censuré] ?)
Ce bouquin, c'est du Japon aux couleurs boostées (et avec tout ce qui "parle" aux français : le folklore nippon, les catastrophes...).
Krasznahorkai n'est pas tombé dans ce piège avec Au nord par une montagne.... Il a fait une oeuvre personnelle. Là, Le Peintre d'éventails, ça ressemble à ces mauvaises estampes destinées à l'exportation, plus japonaises que nature.

eXPie a écrit:

Après Le Peintre d'éventails (Hubert Haddad ; vraiment, mais alors vraiment pas aimé du tout), j'ai commencé Trop de Bonheur (Alice Munro ; c'est tout de suite tellement meilleur, ouf...)

Pourquoi cela ne m'étonne pas ?  

Arabella a écrit:

eXPie a écrit:

Après Le Peintre d'éventails (Hubert Haddad ; vraiment, mais alors vraiment pas aimé du tout), j'ai commencé Trop de Bonheur (Alice Munro ; c'est tout de suite tellement meilleur, ouf...)

Pourquoi cela ne m'étonne pas ?  

En même temps, là, je partais de très bas...   

C'est surtout le très bas qui ne m'étonne pas.   

Plusieurs livres pour différents moments:

Roberto Bolano - Etoile distante
Dennis Gira, Fabirce Midal - Jésus Bouddha, Une rencontre possible?
Otto Dov Kulka - La métropole de la mort. Auschwitz...
Nikita Struve - Anthologie de la poèsie russe du XIX siècle
Maître Eckart - Breviaire (édité par I.Kampmann)

    

5 livres simultanément ?

T'es trop fort !

Commencé par " Pépites brésiliennes " de Jean-Yves Loude, éthnologue, écrivain de voyage et auteur du mois au Portail. Le sujet m'intéresse mais l'écriture pour l'instant fait un peu carte postale  

Maline a écrit:

mais l'écriture pour l'instant fait un peu carte postale  

ah, je suis navrée... la qualité d'écriture dans les deux livres que j'ai lu de lui, était très bonne... j'espère que cela va encore changer en cours de lecture

J'ai commencé Cinq méditations sur la mort de François Cheng

Ton commentaire sur Le peintre d'éventail m'interpelle exPie, il faut que je lise Krasznahorkai.

tom léo a écrit:

Plusieurs livres pour différents moments:

Maître Eckart - Breviaire (édité par I.Kampmann)

Celui-ci m'intéresse particulièrement ! j'attends ton avis...

eXPie a écrit:

nezumi a écrit:

eXPie a écrit:

Après Le Peintre d'éventails (Hubert Haddad ; vraiment, mais alors vraiment pas aimé du tout)

C'est rassurant à lire , car j'avais l'impression d'être la seule sur le forum à ne pas avoir aimé et à avoir trouvé son évocation du Japon bien cliché.  

Ah oui, c'est insupportable de clichés (tout Japonais passe son temps à méditer sur l'impermanence des choses... et que je t'énumère tous les arbres et toutes les plantes, ça fait siiii japonais) ! J'ai failli laisser tomber, heureusement deux ou trois nouvelles d'Alice Munro m'ont permis de m'y remettre.
Et que de phrases pseudo-profondes et certaines vraiment stupides (ma palme de la bêtise est attribuée à "Matabei savait maintenant que les vrais maîtres vivent et meurent ignorés" - sympa pour Hiroshige, Hokusai ; et puis Bashô, etc. qui ne sont donc pas des vrais maîtres - franchement, comment peut-on écrire une phrase aussi c[censuré] ?)
Ce bouquin, c'est du Japon aux couleurs boostées (et avec tout ce qui "parle" aux français : le folklore nippon, les catastrophes...).
Krasznahorkai n'est pas tombé dans ce piège avec Au nord par une montagne.... Il a fait une oeuvre personnelle. Là, Le Peintre d'éventails, ça ressemble à ces mauvaises estampes destinées à l'exportation, plus japonaises que nature.

C'est assez ça, plus les mauvais haikus à endurer (là je vais me faire incendier   ). Mais je n'ai pas eu ta patience car je ne l'ai pas fini.

Donc Soie d'Alessandro Baricco.

Effectivement très loin d'Océan mer en qualité. Je suis un peu déçu. C'est vaguement bien, mais y a pas d'étincelles.

Citation :

C'est vaguement bien

j'adore l'expression.   

Dreep a écrit:

Donc Soie d'Alessandro Baricco.

Effectivement très loin d'Océan mer en qualité. Je suis un peu déçu. C'est vaguement bien, mais y a pas d'étincelles.

Oui je suis d'accord avec toi Dreep !
J'avais adoré Océan mer et par la suite déçue par Soie .

Vaguement bien ?   Quelle expression savoureuse et si appropriée !