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 Ignazio Silone [Italie]

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Bédoulène
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MessageSujet: Ignazio Silone [Italie]   Ignazio Silone [Italie] EmptySam 3 Mai 2014 - 23:54

Ignazio Silone [Italie] Silone10

Ignazio Silone, pseudonyme de Secondo Tranquilli, (né le 1er mai 1900 à Pescina, dans les Abruzzes et mort le 22 août 1978 à Genève, en Suisse) est un homme politique et écrivain italien du xxe siècle.

Ignazio Silone perd une grande partie de sa famille dans le tremblement de terre d'Avezzano en 1915. Il adhère aux Jeunesses socialistes italiennes et en devient le chef. Il dirige le journal du Parti socialiste italien (PSI), Il Lavoratore, à Trieste, dont le siège social est incendié par les fascistes en octobre 1920.

Il adhère ensuite au Parti communiste italien (PCI) en 1921, dont il deviendra l'un des dirigeants dans la clandestinité. Il quitte l'Italie en 1928 pour des missions en URSS, s'installe en Suisse en 1930, où il s'oppose à Staline et prend position pour Trotski et Zinoviev. Il est alors exclu du Parti communiste. Il publie son premier roman, Fontamara. Il ne pourra regagner l'Italie qu'en 1945, où il est élu député (socialiste). Il renonce à la politique, puis crée la revue Tempo presente. Il a pris part aux activités du Congrès pour la liberté de la culture.

Dans les années 1950 il redécouvre les racines chrétiennes de sa culture. De même qu'il est un 'socialiste sans parti' il se déclare 'chrétien sans église', invitant par ses écrits les chrétiens à se libérer des lourdes structures ecclésiastiques et retrouver le socialisme primitif et le partage des biens des débuts de l'Église tel que rapporté dans le livre des Actes des Apôtres. Il est fasciné par la figure du pape des Abruzzes, Célestin V, qui pour revenir à une vie de grande simplicité renonce au pouvoir pontifical et démissionne.

Au début des années 2000, les historiens Mauro Canali1 et Dario Biocca2 ont soutenu, à la lumière de documents retrouvés dans les archives fascistes, la thèse d'une activité d'espionnage au profit de la police de l'Italie fasciste. Ce double jeu d'un grand dirigeant du parti communiste aurait provoqué chez lui une grosse dépression, due aussi à la mort de son frère dans les prisons fascistes, et une crise de conscience qui l'ont poussé à abandonner son activité d'espionnage et ses responsabilités politiques, pour uniquement se dédier à son activité littéraire. Giuseppe Tamburrano a quant à lui toujours proclamé l'innocence d'Ignazio Silone3.

(sources wikipedia)


Fontamara (1930)

Un viaggio a Parigi (1934)
Le pain et le vin  (1936)
Le Grain sous la neige
Une poignée de mûres (1952)
Le secret de Luc (1956)
Le renard et les camelias (1960)
L'aventure d'un pauvre chrétien  (1968)

Publié en français sous le titre L'Aventure d'un pauvre chrétien, Paris, Calmann-Lévy, 1968
Severina (1971)

Vous trouverez ici le fil de la Lecture Commune de Une poignée de mûres.
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Bédoulène
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MessageSujet: Re: Ignazio Silone [Italie]   Ignazio Silone [Italie] EmptyMar 6 Mai 2014 - 16:57

Une poignée de mûres

Cette histoire relate la vie  des « Cafoni » les pauvres paysans de la région des Abruzzes, même si  le personnage principal  est l’ingénieur Rocco de Donatis, cadre du Parti Communiste Italien et originaire lui aussi de cette vallée. Le récit se déplace sur 3 villages San Luca, Sant’Andrea  et la Fournaise mais il est un lieu isolé le Casal, repaire de voleurs très actif durant la guerre, pourvoyeurs de Marché Noir, mais aussi refuge d'émigrés et dont le « chef » se révèlera homme de confiance.
Les Cafoni subissent depuis des siècles la loi des riches propriétaires, soutenus par les divers régimes passés et par l’Eglise. Aussi quand se termine la drôle de guerre, que la représentation sculptée du Grand sorcier (le Duce) est détruite et que s’installe le Parti Communiste  certains croient un changement de leur situation possible.
Certains  qui avaient dû fuir, reviennent au village à la fin de la guerre pensant le climat apaisé.  Le Parti et les riches propriétaires, certains fonctionnaires sous le régime fasciste  trouvent un intérêt commun à une alliance  au détriment, encore une fois, des Cafoni.
Paysans, bergers, villageois, s’habituent au nouveau gardien de leur foi, le curé Don nicolo qui officie justement et honorablement.
Quant à ceux qui rompent avec le Parti, ceux qui représentent un danger pour lui, pour les riches propriétaires, ils sont harcelés, par le Parti qui utilise   des  méthodes odieuses, mensongères pour  piéger et punir  les « déserteurs ».
Quand Vivre au village devient impossible parce qu'accusé  à tort, de meurtre, la fuite est la seule solution.
Il ne reste plus qu’une espérance, celle d’une nouvelle libération quelle que soit son attente !

Une écriture paisible avec  des touches de dérision comme piment et des tableaux émouvants de la vie quotidienne.
J’aime les auteurs qui reconnaissent et transmettent  par l’écriture leur amour pour une région, et dans ce récit pour les Abruzzes et les Cafoni.
L’image  que l’auteur donne du Parti Communiste Italien est la même que d’autres auteurs ex-communistes. Sauf qu’en Italie foi catholique et foi communiste se fondent, voire se confondent  pour beaucoup de personnes.
Les descriptions des personnages, leur langage,  sont comme la région, brutes et attachantes.
L’auteur sait démontrer l’intelligence des Cafoni, qui pour la plupart n’ont aucune instruction, leur  persévérance devant l’adversité.
C’est un récit édifiant quant aux persécutions, de tous ordres que subissaient les Cafoni à l’époque.
Une première rencontre,  avec cet auteur,  que je vais approfondir.


Extraits :
Sur le PCI
"Plus une action ressemble à cela même que pourrait entreprendre le Parti, et plus elle est perfide et exécrable si elle est réalisée à l'insu et contre la volonté du parti."

"voulez-vous savoir qu'elle serait la plus grande des trahisons ? Réaliser le programme du Parti sans le Parti."
"Deux importantes reliques étaient conservées : un sachet contenant des fragments de décombres provenant de Stalingrad et un mouchoir tâché du sang d'un héroïque partisan.........une fois par an, à la date du premier mai, Pâques du travail, les deux reliques étaient portées en procession par les rues du village."
"Le parti est en guerre. Tout le reste en découle. Quiconque abandonne le Parti est un déserteur, on le fusille. Le Parti ne pet pas discuter avec un déserteur, un déserteur en temps de guerre on le fusille."
Les Cafoni
"La plaine n'a jamais été à nous, dit Giacinto. La bonne terre a toujours été aux barons, aux princes, à l'Eglise. C'est de l'espérance vaine."

« Catherine et Côme étaient en train de manger leur soupe de fèves, assis devant leur maison. A côté de la porte, il y avait un vieux banc, fait d’une planche clouée sur quatre pieux.Le frère et la sœur tenaient leur écuelle sur leurs genoux. Soudain se présenta un carabinier. »
… Cet après-midi, en redescendant de la carrière avec ton âne chargé de cailloux, tu n’as pas été arrêtée par un étranger ?
-Tu ne lui as pas donné un morceau de pain ? demanda le carabinier. Tu ne lui as pas indiqué son chemin ? Dans ton intérêt je t’invite à dire la vérité.
Catherine posa son écuelle à côté de soi, sur le banc, puis demanda à son frère :
- C’est un péché, la chose dont il m’accuse ? Faire la charité est maintenant un péché ? Je ne savais pas que c’était un péché.


-On n’en finirait pas de raconter les histoires de cette forêt maudite, dit Judith. Quand Lazare commence, il ne s’arrête plus. Mais cela explique bien pourquoi les Tarocchi se mettaient à trembler dès qu’ils voyaient la place de San Luca ou de Sant’Andrea toute pleine de Cafoni. Ils étaient pris d’une peur panique. On ne pouvait jamais savoir ce qui se passerait.
-De fait les autorités finirent par dissoudre la Ligue des Paysans, dit Zacharie. Pendant quelque temps, notre antique usage de nous réunir sur la place fut même interdit.
-Mais ils ne se sentaient pas sûrs, tant que restait le clairon, dit Judith. L’important ce n’était pas la ligue, mais le clairon.
-C’est bien pourquoi la confiscation en fut ordonnée, reprit Zacharie. Mais l’instrument détesté demeura introuvable. Lazare refusa d’avouer où il l’avait caché.


"Dans la montagne, en effet, on peut voir encore aujourd'hui des ruines de maisons détruites par les tremblements de terre des autres temps. Quand la catastrophe se produit, vu que personne n'est sans pêché, personne non plus n'ose s'étonner ni protester."

(cette région a subi un tremblement dévastateur à L’Aquila en 2009)

L’instituteur

"Don Raphaêl ne possédait point de terres, mais à la poste un livret d'épargne représentant un dépôt de cinq mille lires. La somme, même pour San Luca était modeste.
En d'autres termes, en raison de ce livret qu'il se trouvait posséder, le maître d'école du village de San Luca considérait son propre sort comme lié à celui du capitalisme.
Ce livret était son privilège, sa distinction. L'importance qu'il lui attachait était émouvante."


Dernière édition par Bédoulène le Mer 7 Mai 2014 - 9:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ignazio Silone [Italie]   Ignazio Silone [Italie] EmptyMar 6 Mai 2014 - 17:41

Je connais que de nom. J'aimerais surtout lire ses derniers livres après son virage 50's et son retour de foi.
Je t'ai donc lu avec intérêt.
Merci pour l'ouverture de fil.
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MessageSujet: Re: Ignazio Silone [Italie]   Ignazio Silone [Italie] EmptyMar 6 Mai 2014 - 19:02

Ignazio Silone [Italie] Silone10 Une poignée de mûres

Dans ce livre, Silone raconte la vie de trois villages des Abruzzes, terre pauvre, immergée de soleil, secouée périodiquement par des tremblements de terre, dont tout le monde s'accorde pour dire que personne n'étant sans pécher personne n'ose protester.
Une terre sur laquelle les cafoni (paysans pauvres) suent leur sang pour manger le soir dans l'écuelle une soupe de fève et un morceau de pain noir.

L'histoire commence au lendemain de la guerre de 1945. Les fascistes ont changé de couleurs et sont devenus de fougueux communistes. Rocco est une figure vivante de la révolution rouge, il est du côté du peuple, du côté des cafoni mais le doute s'installe en lui vis-à-vis du Parti.

Ce que Silone raconte dans ce livre qui ne se lit pas mais se dévore comme une poignée de mûres, n'est pas seulement l'existence des hommes, leur vie quotidienne, leurs difficultés, mais la certitude qu'un acte peut changer totalement la vie d'un être. Un acte peut réécrire tout ce qui a été vécu et transformer ce qui sera dit de demain. Un acte (à l'image du kaïros grec, cet instant de bascule où se joue la destinée humaine) qui peut transformer le doute en croyance et la croyance en acte afin de boucler la boucle de la vie.

Car c'est bien le sens de l'existence qu'interroge l'auteur à travers les trop courtes (320 pages) de ce roman. A Rocco qui ne croit pas à la fatalité mais à la volonté des hommes, vient s'accoupler l'amour aveugle et fort, douloureux et intense de Stella, secondé par la figure énigmatique, douce et nerveuse, du prêtre Nicola, lui-même intensément interrogé par sa sœur, au langage d'une orthodoxie froide, pragmatique, incisive. Et puis, il y a Zacharie, le brigand invalide, Martin, l'agité, le ténébreux, Lazare, l'homme au clairon, éternel révolutionnaire, Maximilien le berger qui refuse de vendre son âme au diable rouge pour un bout de fromage, parce que seuls les riches peuvent acheter le diable.

Tous ces hommes et toutes ces femmes (merveilleux portraits de femmes : Stella, Adèle, Carméla, Catherine, surtout Catherine et puis la vieille Judith) font de ce roman une œuvre ouverte, ouverte aux doutes, aux questionnements, à l'engagement, sans jamais errer dans les controverses stériles, Silone parle brut, d'hommes poussiéreux et taiseux qui agissent comme ils pensent.

Et ce qui scelle l'amitié de Rocco et Martin est une poignée de mûres, comme un pacte secret entre le pauvre fils de charbonnier (Martin) et le riche fils bourgeois (Rocco), tous deux cherchant dans la liberté et la justice (deux grands mots pour deux grands hommes) non pas la paix mais l'honnêteté envers soi-même. Denrée rare, précieuse, que Silone nous met en bouche comme une poignée de mûres poussiéreuses sans jamais sombrer dans la grandiloquence ou un quelconque didactisme.

S'il fallait définir d'un mot ce beau roman sans doute faudrait-il parler de fraternité.


(Seul bémol à cette très belle lecture : le style de Silone manque un peu de personnalité et de force, il est très lisse, comme un refus au confort bourgeois du bien dire, mais ce n'est qu'un très léger regret).

et merci Bédou pour la rencontre avec cet auteur particulièrement attachant. Tous les amoureux de l'Italie trouveront sans doute leur bonheur à la lecture de ce roman !!
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MessageSujet: Re: Ignazio Silone [Italie]   Ignazio Silone [Italie] EmptyMar 6 Mai 2014 - 19:05

J' ai lu Silone très jeune (17  ou 18 ans).
Et pour moi, il est un peu trop lié à l' idéologie qui créa de si grands espoirs en les trahissant tous.
Je ne pense pas le relire.
Par contre, je vous conseille un livre-témoignage qui est un document d' époque sur le fascisme et
l' Italie la plus pauvre dans les années 30 et 40.
Il s' agit de :  Le Christ s' est arreté à Eboli.

Carlo Levi, l' auteur,  était un médecin qui avait été exilé politique comme Pavese.Mais Pavese

avait très mal vécu son exil. Levi, lui,  s' est intégré très suffisamment pour nous laisser un livre émouvant et réaliste sur les paysans de Lucanie. On ne peut qu' admirer la sympathie que Levi

développa au contact de ces très pauvres gens.
Parlant de façon imagée de leur misère, ils disaient que le Christ lui-meme ne s' était pas aventuré
à Eboli.

Je pense que son métier de médeçin a du beaucoup aider Carlo Levi, mais aussi son optimisme très éloigné de Pavese.
Certains ont du voir le film que Rosi tira du roman. Mais il faut aussi lire le livre.
  Je ne fais que me répéter. Je viens de constater que Cliniou avait ouvert un fil sur Carlo Levi.
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MessageSujet: Re: Ignazio Silone [Italie]   Ignazio Silone [Italie] EmptyMar 6 Mai 2014 - 19:14

Je crois que pour l'instant c'est justement le rapport des écrivains (Koestler, Silone, Malraux...) à l'idéologie communiste qui nous donne envie de lire ces livres-là en particulier. Ce qui ne nous empêchera pas d'aller voir ce qui se trame chez Carlo Levi. Et merci bix de nous souffler de nouvelles propositions !
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MessageSujet: Re: Ignazio Silone [Italie]   Ignazio Silone [Italie] EmptyMer 7 Mai 2014 - 9:11

oui Bix comme le dit Shanidar, pour le moment nous cherchons les rapports des écrivains avec le Communisme et la lecture d'Hiéroglyphes de Koestler, avec de très intéressantes notes m'a inciter à lire d'autres écrivains.

mais je note aussi le livre que tu nous invites à lire.

Max je pense que tu veux parler du titre L'aventure d'un pauvre chrétien ?
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MessageSujet: Re: Ignazio Silone [Italie]   Ignazio Silone [Italie] EmptyMer 7 Mai 2014 - 13:17

Bédoulène a écrit:
Max je pense que tu veux parler du titre L'aventure d'un pauvre chrétien  ?

Oui. Mais les livres juste avant aussi (à moins qu'ils n'aient rien à voir !).
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MessageSujet: Re: Ignazio Silone [Italie]   Ignazio Silone [Italie] EmptyMer 7 Mai 2014 - 14:17

De mon côté, j'attends le commentaire de Bédoulène sur Fontamara avec une certaine impatience ! voir un peu ce que l'auteur a pu dire avant, avant son exclusion du PC et son retour vers la foi.
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MessageSujet: Re: Ignazio Silone [Italie]   Ignazio Silone [Italie] EmptyMer 7 Mai 2014 - 20:04

Max a écrit:
Je connais que de nom. J'aimerais surtout lire ses derniers livres après son virage 50's et son retour de foi.
Je t'ai donc lu avec intérêt.
Merci pour l'ouverture de fil.

Je crois que seul Fontamara a été écrit (en 1930) avant son exclusion du PCI (en 1931).

Les thèmes abordés dans les différents romans sont assez similaires.
Fontamara c'est avant tout la vie des "cafoni" dans les Abruzzes et la dénonciation des puissants, de l'autorité, du fascisme et le climat de violence répressive qu'il a engendré.

Dans le roman (pièce de théâtre) L'aventure d'un pauvre chrétien, il s'agit de Célestin V (pape qui a démissionné peu de temps après son élection),  le rapport entre l'individu et l'Eglise devient le thème essentiel.

Je ne pense pas qu'on voit une évolution de la pensée de Silone au fur et à mesure de ses écrits.
Si tu veux suivre de plus près son cheminement,  il me semble que c'est son essai : Sortie de secours écrit en 1965, qui te donnera le plus d'informations.
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MessageSujet: Re: Ignazio Silone [Italie]   Ignazio Silone [Italie] EmptyMer 7 Mai 2014 - 20:13

bix229 a écrit:

Par contre, je vous conseille un livre-témoignage qui est un document d' époque sur le fascisme et
l' Italie la plus pauvre dans les années 30 et 40.
Il s' agit de :  Le Christ s' est arreté à Eboli.

  Je ne fais que me répéter.

Tu as raison de te répéter Bix sourire sourire,
ce livre mérite tellement qu'on parle et qu'on reparle de lui !!
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MessageSujet: Re: Ignazio Silone [Italie]   Ignazio Silone [Italie] EmptyMer 7 Mai 2014 - 20:28

silou a écrit:
Dans le roman (pièce de théâtre) L'aventure d'un pauvre chrétien, il s'agit de Célestin V (pape qui a démissionné peu de temps après son élection),  le rapport entre l'individu et l'Eglise devient le thème essentiel.

Je ne pense pas qu'on voit une évolution de la pensée de Silone au fur et à mesure de ses écrits.
Si tu veux suivre de plus près son cheminement,  il me semble que c'est son essai : Sortie de secours écrit en 1965, qui te donnera le plus d'informations.

OK, je note tout ça !  content
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MessageSujet: Re: Ignazio Silone [Italie]   Ignazio Silone [Italie] EmptyMer 7 Mai 2014 - 20:31

shanidar a écrit:


(Seul bémol à cette très belle lecture : le style de Silone manque un peu de personnalité et de force, il est très lisse, comme un refus au confort bourgeois du bien dire, mais ce n'est qu'un très léger regret).

et merci Bédou pour la rencontre avec cet auteur particulièrement attachant. Tous les amoureux de l'Italie trouveront sans doute leur bonheur à la lecture de ce roman !!

Je pense que Silone utilise un langage simple par respect pour les paysans dont ils parlent. Son style s'adapte au sujet, les personnes qui ont une autre position sociale peuvent utiliser des expressions plus recherchées ou en latin (il faudrait que je retrouve des exemples). Un "avantage" est que Silone est un auteur qui se lit sans trop de difficultés avec quelques bribes d'italien.
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MessageSujet: Re: Ignazio Silone [Italie]   Ignazio Silone [Italie] EmptyMer 7 Mai 2014 - 20:43

shanidar a écrit:
De mon côté, j'attends le commentaire de Bédoulène sur Fontamara avec une certaine impatience ! voir un peu ce que l'auteur a pu dire avant, avant son exclusion du PC et son retour vers la foi.

J'attends aussi ce commentaire, je ne pense pas me replonger dans Silone mais c'est très intéressant de vous lire toutes les deux et cela me permet de dépoussiérer quelques notes.  sourire sourire
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MessageSujet: Re: Ignazio Silone [Italie]   Ignazio Silone [Italie] EmptyMer 7 Mai 2014 - 21:57

Fontamara certainement après la LC Giono

et je compte lire Sortie de secours

merci Silou de tes informations
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