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| Jáchym Topol [République tchèque] | |
| | Auteur | Message |
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tom léo Sage de la littérature
Messages : 2698 Inscription le : 06/08/2008 Age : 61 Localisation : Bourgogne
| Sujet: Jáchym Topol [République tchèque] Sam 6 Sep 2014 - 6:51 | |
| Jáchym Topolné le 4 août 1962 à Prague, est un écrivain tchèque contemporain, appartenant à la littérature underground tchèque, et fondateur du périodique littéraire Revue Revolver. Il est issu d'une famille littéraire bien connue. Son père, Josef Topol, est dramaturge, poète et traducteur de Shakespeare. Les débuts littéraires de Jáchym sont des chansons pour le groupe de rock Psí vojáci (les soldats chiens), mené par son jeune frère, Filip, à la fin des années 1970 et au début des années 1980. Il écrit également pour le groupe Národní třída. En 1982, il cofonde la revue samizdat Violit, et en 1985 la Revue Revolver qui est spécialisée dans la littérature tchèque moderne. À cause des activités de dissident de son père, Jáchym ne peut pas entrer à l'université. Après son baccalauréat, il fit plusieurs petits métiers. Il est emprisonné plusieurs fois pour de courtes périodes. Il est également un des signataires de la charte 77. Jáchym participe à la Révolution de velours en 1989, en publiant une feuille indépendante, ( Informační servis), qui deviendra plus tard l'hebdomadaire Respekt. Il est le rédacteur en chef de Revolver Revue jusqu'en 1993. Il fait toujours partie de la rédaction de Respekt. Dans les années 90 il étudia aussi l’éthnologie. Il a aussi écrit les paroles de trois albums de la chanteuse Monika Naceva : Moznosti tu sou (Il y a une chance, 1994), Nebe je rudý (Le ciel est rouge, 1996), et Mimoid (1998). À présent, Jáchym Topol vit à Prague avec sa femme et ses deux filles. Jáchym Topol écrit dans un style familier, proche de la rue. Pendant la première moitié des années 1990, il abandonne la poésie pour se consacrer à la prose et au roman. (Source : wikipedia.fr ; plus d’infos aussi ici : http://www.liberation.fr/livres/1999/11/18/ma-boheme-jachym-topol-est-a-38-ans-le-veteran-de-l-avant-garde-pragoise_289146 , même si l’article date un peu ; Poèmes :- Miluji tě k zbláznění (Je t'aime à la folie, 1988) – premier recueil de poèmes publié en samizdat) Il reçoit le Prix Tom Stoppard pour la littérature non officielle. - V úterý bude válka (Mardi ce sera la guerre, 1993) - La série de Photos ayant pour titre Manœuvres de la photographe Farova Gabina a vu le jour sous la forme d'un livre édité en 2008 chez Torst, avec un texte de l'écrivain Jáchym Topol. Romans:- Výlet k nádražní hale (1994) - Sestra (1994). Ce roman a gagné won le Prix Egon Hostovský en tant que livre tchèque de l'année. - Anděl (1995) — Traduction française par Marianna Canavaggio : Ange exit, J'ai lu (2002) - Nemůžu se zastavit (Entretiens), Portál (2000) - Noční práce (2001) — Traduction française par Marianna Canavaggio : Missions nocturnes, Laffont (2002) - Kloktat dehet (2005) — Traduction française par Marianna Canavaggio : Zone cirque, Noir sur blanc, (2009) - Supermarket sovětských hrdinů (2007) - Chladnou zemí (2009) – L’atelier du diable», 2012 par Marianne Canavaggio, Noir sur Blanc | |
| | | tom léo Sage de la littérature
Messages : 2698 Inscription le : 06/08/2008 Age : 61 Localisation : Bourgogne
| Sujet: L’atelier du diable Sam 6 Sep 2014 - 7:20 | |
| L’atelier du diable Originale : Chladnou zemí (Tchèque, 2009) Traduit par Marianne Canavaggio (2012)
CONTENU : C’est un enfant de Theresienstadt, la tristement célèbre citadelle tchèque dont les nazis avaient fait un lieu de mort. Nous sommes au début du XXIe siècle. Il sort de prison. Il a tué son père, sans le vouloir, dans une dispute. En détention, il servait d’assistant au bourreau. Et pourtant, ce tout jeune homme est encore ingénu, romantique même. De retour chez lui, il retrouve le mentor de son enfance, Lebo, qui est né dans le camp et ne l’a jamais quitté. Ensemble, ils vont s’approprier la citadelle et y créer une improbable communauté New Age. Les touristes occidentaux affluent. Ce sont de jeunes globetrotteurs obnubilés par la possibilité du mal absolu ou venant sur les traces de parents déportés. T-shirts Kafka, « pizzas-ghetto » et thérapies de groupe : l’entreprise est un succès – jusqu’au démantèlement du site par les autorités. Le héros parvient à fuir en Biélorussie où, dans le plus grand secret, un groupe d’opposants au régime se prépare à lancer un projet similaire. Mais les frontières du bien et du mal se troublent soudain jusqu’au vertige.
Les noces abominables de la Mémoire et du Marché, voilà ce que nous dépeint le dernier, passionnant roman de Topol. (Source: Les Editions Noir sur Blanc)
REMARQUES : Voilà un livre qui m’est difficile à « classer », et peut-être tant mieux avec des tels sujets que de se heurter à des limites de la volonté constante de catégoriser : Roman, satire, grotesque, accusation, présentation de façons à faire face à la mémoire... Le narrateur est fils d’une ancienne habitante du ghetto de Theresienstadt, souffrant à un tel point qu’elle ne va pas devant sa propre porte. Et d’un homme, libérateur glorieux du ghetto et directeur d’orchestre militaire, ayant sauvé alors cette femme et future épouse d’une fosse commune.
Et le narrateur est alors héritier aussi bien de ceux qui portent – dans la figure de mère – les blessures et souffrances comme aussi bien de la revolte contre les étroitesses communistes qui suivent alors dans les décennies après la guerre dans cette Tchècoslovaquie.. C’est « par hasard » qu’il tue son père, atterit au prison et devient même co-bourreau dans un pays où s’exercent encore la peine de mort.
Revenant au ghetto, maintenant dans les temps nouveaux d’après les changements, il devient dans ses bas-fonds de son enfance et, ensemble avec son oncle Lebo, un cofondateur d’une autre forme de centre de mémoire, parallèle aux officiels. L’arrivée d’étudiant de partout, de hippies en recherche des traces de leurs grands-parents ou d’émotions fortes (?) les font développer des nouvelles manières de faire, entre adoration du gourou Lebo (survivant du ghetto), danse macabre, drogues et une commercialisation du tout.
Quand des autorités aplattissent avec des bulldozzers ce campus, il s’en va avec Alex et Marouchka dans leur Biélorussie natale : c’est là-bas le grand avenir pour des tels centres, et Theresienstadt seulement des « peanuts » face aux horreurs commises et par les nazis et par le NKVD (des forces communistes) envers la population et les juifs, et les uns contre les autres. Là, c’est le vrai « atelier du diable » !
« Est-ce qu’en Biélorussie on a la mer, la montagne, des monuments ? Non, tout a été calciné. Alors on va édifier le Jurassic Park de l’horreur, l’écomusée des totalitarismes. »
Au début du livre, dans le contexte du vécu de la souffrance ET d’une certaine insensibilité, je me suis posé plusieurs fois la question si l’expérience directe ou indirecte (via les parents et plus lointains?) de systèmes dictatoriaux peuvent mener à une distanciation envers la souffrance, l’empathie ? A une confusion des normes ? Est-ce que certaines barrières d’actions sont diminuées pour devenir, éventuellement ailleurs, coresponsable et acteur de mal ? Des fois il me semblait que le narrateur unit une forme de naïveté et d’absence de repentir... On dit même une fois, de ces enfants de l’après-guerre, qu’"ils étaient faits pour devenir soldats" ! (Et la ville est représentée, dans la figure du père, comme une garnison.)
Comment est à juger cette autre forme de mémorial sur ces lieux qui est proposée par l’oncle Lebo et le narrateur ? Une forme de vivre, de faire de l’argent, car « je ne pouvais rien faire avec le travail de mémoire, je voulais où vivre ». Par quels tours de déviations un tel lieu devient ici lieu bizarre de rencontres, de danses, voir de drogues et de dragues ? Un « Walt-Disney » de l’horreur ?
Dans un commentaire on resumait ainsi : Topol raconte comment « le combat de la mémoire (qui) va échouer dans l’Occident post-socialiste (République tchèque) au commerce et la muséalisation, et à l’Est (ici : Biélorussie) aux insoutenabilités de la réalité, dépassant l’imaginable ».
Ce qui est confondant dans ce livre c’est qu’on arrive pas à distinguer (au moins moi avec difficultés) où le grotesque touche la réalité et ou reste l’imaginaire. Façon d’affronter la réalité, car elle est inimaginable ? Est-ce que le tout est beaucoup plus réaliste qu’on ne voudrait ? Et ainsi les remerciements de l’auteur vont vers ceux qui lui ont accompagné aux lieux de Theresienstadt, mais aussi de l’atelier du diable qui se trouve dans les lieux de massacre dans la Biélorussie actuelle... Et il demande pardon qu’il n’arrivait pas à écrire d’une façon totalement réaliste des démons. Ceux d’autrefois! Et ceux d’aujourd’hui – j’ajouterais.
Comment d’autres liront ce livre?
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| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Jáchym Topol [République tchèque] Sam 6 Sep 2014 - 8:38 | |
| Ca a l'air un point de vue très singulier ,en tout cas, je vais le commander. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Jáchym Topol [République tchèque] Sam 6 Sep 2014 - 8:44 | |
| ton résumé donne le sentiment d'un terrible vécu ; est-ce en partie autobiographique ? cet atelier du diable a-t-il existé ? | |
| | | tom léo Sage de la littérature
Messages : 2698 Inscription le : 06/08/2008 Age : 61 Localisation : Bourgogne
| Sujet: Re: Jáchym Topol [République tchèque] Sam 6 Sep 2014 - 22:15 | |
| - Bédoulène a écrit:
- ton résumé donne le sentiment d'un terrible vécu ; est-ce en partie autobiographique ? cet atelier du diable a-t-il existé ?
Je ne pense pas que c’est autobiographique du point du vue de Topol. Néanmoins, comme pour Theresienstadt (Terezin) il y a un arrière-fond de vérité, on trouve aussi des références au vécu en ce qui concerne les horreurs qui se sont passées en Biélorussie : face à des Russes, des Juïfs, mais aussi des Allemands... Cela fut le lieu de massacres inimaginables..., et vue la population de la Biélorussie de l’époque, c’est absolument épouvantable. On pourrait prendre l’option que ne voir que le grotesque dans les choix littéraires de Topol. Mais il y a quand même un lien vers une réalité. Dans nos pays le travail de mémoire fut des fois pénible et longue. Néanmoins on pourrait dire – selon l’auteur (et voir aussi l’article en bas) – que dans l’Est de l’Europe un tel travail fut à peine entamé. Est-ce que ce livre peut se comprendre comme une mise en garde, une invitation à faire face ? Ici un article fort intéressant sur la traduction angaise de ce livre, avec des infos supplémentaires de Michael Stein de l'Université de Rochester : - Spoiler:
Reading The Devil’s Workshop you come up against a remarkable and frightening historical reality: that the memory of the mass killings of World War II is most flawed, faded and even purposefully obscured precisely in those places where it was the most severe. At one point a western visitor to the commune that pops up around the site of the former concentration camp of Terezín makes a recriminatory speech to the Czechs how Western Europe has carefully tended cemeteries for its war dead, whereas here everyday life takes place on the very spots where people were killed or sent on to Auschwitz and no one seems to care. Of course, you could read about this imbalance in a history book or article, but the way Jáchym Topol is able to dramatize this amnesia and ignorance has the kind of effect no dispassionate recounting of figures could ever hope to achieve.
The novel is split into two parts, both attempts to memorialize the genocide that took place during the war. The first part revolves around an international commune of a decidedly bohemian bent in Terezín that publicizes the plight of the crumbling former camp site in the face of government disinterest that becomes outright hostility. The second part sees the narrator enlisted in a similar, though far more perilous cause, to help create a very different kind of museum of genocide in Khatyn, Belarus, a place where victims of Nazism far exceeded those in his native wartime Czechoslovakia.
Any novel that delves into humanity’s darkest horrors brings with it a certain set of assumptions – moral certainly, but also aesthetic, literary, stylistic. Here you have a book that deals with genocide and totalitarianism, so you can imagine a number of stylistic approaches: stark, steely prose to reflect a cold and painful reality; or pages without paragraph breaks, breathless, an unyielding barrage of images; or labyrinthine sentences to combat the inadequacy of memory so evidently on display here. But Topol has thrown all these assumptions out the window and written a book which is both entertaining and extremely beautiful. In fact, it would be the most unlikely (and undesirable) request at a bookstore counter ever made, but if someone were to ask for a fun book about genocide « The Devil’s Workshop » would be my pick. At no point though does the book’s fast pace and humor lessen the horror and impact of what its depicting. Both the pace and the humor are in a large part the result of Alex Zucker’s outstanding translation, which navigates between Topol’s colloquial style and the weighty issues the book is touching on.
Then there is the question of current relevance. You would think a book orbiting around crumbling, neglected and even non-existent memorials to World War II genocide wouldn’t necessarily be reflected in our front page news. But it’s almost as if events in the Ukraine, Russia and Crimea have brought scenes and themes from Topol’s novel directly onto our TV screens. The election poster for the Crimean Referendum showing a swastika superimposed on one Crimea and a Russian flag superimposed on another looks like it could have been pulled off the novel’s book cover. More importantly, the way the terms Nazi and fascist are being cynically thrown around in the current conflict show the degree to which this dark era of history remains misunderstood where it was most deadly and that Eastern European complicity in genocide is very far from being acknowledged.
But what brings The Devil’s Workshop above and beyond the issues it represents and the history it covers, and why it should win The Best Translated Book Award, is its sheer artistic force. It is never just a political or historical novel. Both memorial sites, for example, have networks of tunnels underneath them, are peopled with earnest, often troubled youth and are connected to people with tragic and shadowy pasts. But as evocative and developed as the symbolism gets it never gets reductive. There is never just one way to read this labyrinthine story.
To describe the bizarre imagery Topol evokes in the novel’s most powerful and disturbing scenes the word surreal seems inadequate, even quaint, though it may well be the first word to come to mind. This isn’t Paris but the killing fields of Belarus, and if the surreal is often conjured up by referring to “the chance meeting on a dissecting table of a sewing machine and an umbrella” then what The Devil’s Workshop produces is the result of a meeting of two ruthless ideologies in a place far bloodier than a dissecting table, and of course of a master writer converting it into art.
(Source: http://www.rochester.edu/College/translation/threepercent/index.php?id=10612 ) | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Jáchym Topol [République tchèque] Dim 7 Sep 2014 - 14:23 | |
| merci pour ta réponse mais pour le lien, je ne maîtrise pas du tout l'anglais. | |
| | | tom léo Sage de la littérature
Messages : 2698 Inscription le : 06/08/2008 Age : 61 Localisation : Bourgogne
| Sujet: Re: Jáchym Topol [République tchèque] Ven 7 Nov 2014 - 10:24 | |
| Ange exit
Original : Anděl/Tchèque, 1995 Traduction française : Marianne Canavaggio, 1999
CONTENU : Ange est le nom d'un carrefour et d'une station de métro de Prague près desquels vit Jatek. Côtoyant crapules, paumés, Tsiganes et jeunes fuyant, comme lui, dans les paradis artificiels, Jatek oscille sans cesse à la limite de la folie, au sein d'un univers où les êtres humains sont privés de toute compassion. Grâce à une jeune femme, Jatek parvient à s'évader de cet enfer pour atteindre la rédemption finale.
Hyperbole moderne de l'impossible quête du bonheur, ce roman incandescent aux accents satiriques est aussi une interrogation sur le mal contemporain et les issues dont l'homme dispose pour lui faire face… (Source : 4ème de couverture)
STRUCTURE : Vingt chapitres numéroyés et titrés de 4-14 pages
REMARQUES : L'histoire de Jatek sur une période plus longue, incluse les retours en arrière, dans les années 80/90. Dans un premier temps – il doit bien avoir vers les 20/25 ans – il vit entre drogues, dépendance, entre des milieux louches et l'asile psychiatrique, entre les hallucinations, cauchemars et la réalité. Souvent on se « perd » un peu dans le roman : des transitions, des descriptions décrivant justement cette perte de soi (et de sens), d'orientation et au même moment la quête de celui-ci. Ici et là des petits portraits de gens autour de Jatek : un commerçant, une bigotte, une fille maltraitée… Puis, des retours explicatifs vers l'enfance de Jatek dans « des bibliothèques », puis la perte de contact avec ses parents. Ses expériences au travail : aux chaudières avec des hommes sans loi et compassion. Ses amours, surtout Ljouba, qu'il délaisse pour échapper à Paris avec Véra. Puis ? Une sorte de « conversion », de volonté de rompre avec la drogue et « le milieu » ? Retour vers Ljouba, à Prague ?
Derrière tout cela se dessine aussi discrètement la question de quelle sorte de « ruine » (sous le régime communiste) on est tombé dans une autre forme de dépendance (drogue, perte du centre…) Et est-ce qu'il y a pour Jatek un chemin dehors ? On verra bien… Mais la place de la femme semble primordiale dans cette sortie de crise identitaire.
Un livre légèrement déroutant, à moitié en soi déjà un « trip ». Hallucinations sous l'emprise de la drogue et descriptions réalistes et du réel s'alternent, se croisent, se mélangent, donnant au tout une touche sérieuse et réaliste. Puis le desir de laisser derrière soi cette confusion, de trouver une relation stable, de quitter une certaine violence… - perspectif difficile et néanmoins si important.
Donc, cette odyssée a de quoi toucher et de dérouter le lecteur. Le style est bien spécial, me rappelant un Zakhar Prilepine tchèque.
Pour information : Le titre tchèque est tout brièvement « Anděl », alors « Ange », selon la station de métro, unq quartier et un carrefour dans le Sud-Ouest de Prague, dans le quartier de Smichov où se joue la plus grande partie du roman. Autrefois cela fut un quartier ouvrier, après les « changements », beaucoup a été détruit, réconstruit : aujourd'hui on y trouve un centre hypermoderne de commerces. Une fresque d'un ange sur une façade d'une vieille maison avait donné le nom à ce carrefour, ce quartier, voir : http://cs.wikipedia.org/wiki/And%C4%9Bl_Sm%C3%ADchov#mediaviewer/File:FreskaAndel.jpg ). Typique que ce fresque a été retiré pour laisser la place pour un autre batiment?!
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| Sujet: Re: Jáchym Topol [République tchèque] | |
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| | | | Jáchym Topol [République tchèque] | |
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