LC Victor Hugo

Je crois que datte a utilisé un traducteur automatique, le résultat est en effet difficile à saisir.

darkanny a écrit:

Sullien a écrit:

datte a écrit:

Bien que je ai lu une grande partie de son roman, mais je l'admirais, ce qu'est un bon livre code de recommandation? (Il a écrit)

 

Rien compris moi non plus.

Coli, tu n'es pas tentée plutôt par "L'homme qui rit" ?
C'était notre première idée de LC  qui commence le 1er décembre comme convenu.

Oui, d'ailleurs il faut que remette la main sur l'ouvrage en question...

ca y est je l'ai.... , c'est un gros morceau...

I.T.Nayrant a écrit:

ca y est je l'ai.... , c'est un gros morceau...

Sullien a écrit:

I.T.Nayrant a écrit:

ca y est je l'ai.... , c'est un gros morceau...

???

I.T.Nayrant a écrit:

Sullien a écrit:

I.T.Nayrant a écrit:

ca y est je l'ai.... , c'est un gros morceau...

???

C'est effectivement très long, bon courage !

oui Sullien, je le voyais moins trapu que cela...

C'est parti !

L'homme qui rit

Dès le début, la patte de VH est reconnaissable, phrases courtes, chapitres courts, rythme, descriptions, érudition, densité, et....mystère, suspense, bref une vraie histoire se trame et on sait que l'on va être embarqué.

Ursus

Présentation du drôle de duo formé par Ursus, sorte de bateleur philosophe se déplaçant dans une cahute ambulante et son loup Homo.
Ursus est une sorte de rebelle, allant de village en village en Angleterre (nous sommes à la fin du 17ème siècle). Misanthrope, ça ne l'empêche pas de guérir quelques uns avec ses plantes, il est ce qu'on appellerait actuellement un marginal.
Pour l'instant on ne sait pas grand-chose de lui sauf qu'il est inséparable son loup-chien.

Les comprachicos
Où l'auteur nous fait une description édifiante de cette compagnie qui fait le commerce des enfants, pour les destiner à la plus cruelle entreprise, les transformer en monstres pour le plus grand plaisir de certains, tout cela sous couvert de Jacques II, le monarque de l'époque.
Terrible constat très détaillé de l'auteur, avec force exemples tenant lieu de documentaires, les misérables vont alors être non seulement misérables mais déformés hideusement....

C'étaient là les 2 chapitres préliminaires, nous entrons dans le livre premier: La nuit moins noire que l'homme

Quel titre de chapitre ....

Je commence aussi. Je n'avais pas vu en effet que c'était un si gros bout. Je vais essayer de ne pas m'eparpiller.

Je ne lirai pas L'homme qui rit mais je suis quand même en pleine lecture des poèmes de Hugo. Est-ce que je peux en partager quelques-uns avec vous de temps en temps ou vaut-il mieux que je le fasse sur son fil fixe ?
Je me disais que ce serait peut-être intéressant de croiser poèmes et roman...

Vu le foisonnement d'idées dans les romans de Victor Hugo, il va, à mon avis être difficile de croiser poèmes et roman d'autant plus que sa démarche est tout autre.

Je crains un peu que l'on s'éparpille, et que tu risques de faire cavalier seul.
C'est déjà tellement dense quand tu te plonges dans un roman de cet auteur que si on arrive à en parler à deux ou trois personnes, ce sera déjà pas mal.

Ce n'est que mon avis, attendons un peu ce qu'en pensent les autres.

L'homme qui rit

La lecture de l'oeuvre de Hugo remonte à mes jeunes années et à mon adolescence, ce furent les Miserables et Notre Dame de Paris, son théatre avec Ruy Blas lu et réentendu au Theatre de la Criée à Marseille à l'époque de Maréchal avec le génial Lambert Wilson, et puis ses poèmes dont les Contemplations. Puis je l'ai recroisé à La Havane où il y a la "Casa Victor Hugo" et le culte qu'on lui voue, tous les cubains connaissent les Misérables, pour avoir appris à l'école ou entendu dans les fabriques de cigares..Mais ne nous égarons pas...
Je suis la piste tracée par Darkanny et sa présentation, à la redécouverte de cet auteur. L'avant propos, la presentation d'Ursus et des "Comprachicos" nous confrontent d'emblée à son style flamboyant, le choix de ses mots, savants, rares comme Orvietan, engastrimythe, volige etc, ses énumérations comme la liste des "Seules choses qu'il importe de savoir" lithanie de titres de noblesse, de biens et de lieux,inscrits à l'interieur de sa cahute tirée par son loup du nom de Homo. L'humour de Victor Hugo affleure ici ou là, ainsi les "abominations dont Ursus était incapable : parler allemand, grec ou hébreu sans l'avoir appris" ou citant les propos tenus par une sorcière au moment où on allume son bucher :"le jeu n'en vaut pas la chandelle"...
Ursus:
Ursus est un nomade, on dirait maintenant un vagabond, cependant à une époque où il n'était pas bon d'errer, il n'était pas inquiété par la police. En fait il savait être prudent, et son attitude, son âge ne lui attiraient pas d'ennuis. Ceci transparait dans son rapport avec Homo son loup :
"Ursus avait communiqué à Homo une partie de ses talents, se tenir debout, délayer sa colère en mauvaise humeur, bougonner au lieu de hurler, etc.. et de son côté le loup avait enseigné à l'homme ce qu'il savait, se passer de toit, se passer de pain, se passer de feu, préférer la faim dans les bois à l'esclavage dans un palais."Mais pour autant il apparaît qu'Ursus ne porte pas dans son coeur les "porte-perruques de la loi"
Les comprachicos :
à la lecture de ce passage je n'ai pu m'empêcher de penser à Dickens mais en plus horrible, or Hugo a reçu Charles Dickens à Paris chez lui en 1847, Hugo avait dix ans de plus. Deux grands hommes, deux défenseurs des enfants...
livre 1er
La pointe sud de Portland
Solitude
L'arbre d'invention humaine
Difficile de trouver plus sombre, c'est la noirceur littéraire à la Soulages. Une noirceur décrite dans un parfait style imagé comme ici :
"Le précipice s'aggravait de l'obscurité. Cette roche verticale n'avait pas de fin. Elle reculait devant l'enfant dans la profondeur d'en haut. Amesure que l'enfant montait, le sommet semblait monter. Tout en grimpant, il considerait cet entablement noir, posé comme un barrage entre le ciel et lui. Enfin il arriva.
Il sauta sur le plateau. On pourrait presque dire il prit terre., car il sortait du précipice."
Mais aussi dans la simplicité :
"Derrière lui la mer, devant lui la terre, au dessus de sa tête le ciel.
Mais un ciel sans astres. Une brume opaque masquait le zénith.'"
à suivre...

Poursuivons donc et merci I.T Nayrant de participer, nous allons essayer de faire route commune.

Effectivement on pense à Dickens, cette exploitation de l'enfance y renvoie automatiquement.

On quitte donc (mais pas sûr...) les Comprachicos pour s'embraquer dans le livre 1er (très court) et 3 chapitres:

La pointe sud de Portland
Solitude
L'arbre d'invention humaine

La découpe d'un roman de VH est très particulière, c'est un véritable meuble avec des tiroirs, des sous tiroirs, des double fonds...

Mais rien n'est fait au hasard, tout se justifie, et c'est par ce morcellement que l'on parvient à suivre l'histoire, son écriture étant tellement dense et riche que l'on s'y perdrait sans ces repères.

Donc nous sommes à la ponte sud de Portland, c'est l'hiver, un hiver très marqué.
Il fait nuit, une ourque est prête à s'embarquer, quelques passagers qui se hâtent, un enfant, au moment de s'embarquer, est mis de côté et laissé à l'abandon sur la grève.

On ne sait ni qui sont ces gens, ni qui est l'enfant, pourquoi cette hâte d'embarquer et de fuir donc.
Sont-ce des comprachicos ? poursuivis pénalement par le nouveau régime en place?
Rien n'est dévoilé, l'auteur ne fait que proposer des pistes, ce qui grossit le mystère et confère à une certaine angoisse.
L'enfant se retrouve seul, pieds nus, totalement livré à la nuit, à la solitude et à l'hiver.
Il marche, péniblement et ......se retrouve devant un arbre gibet, vision d'horreur totale, un pendu goudronné oscillant sous l'impact de la bise.

Ce livre 1er est d'une noirceur totale, des images fortes s'imposent à nos yeux, c'est un cauchemar vivant que vit cet enfant.
L'écriture est somptueuse, même si VH en fait des tonnes pour bien nous faire sentir cette hallucination vivante.

Mystère entier, nous passons au livre 2.

Merci Darkanny je vais essayer de te suivre, je completerai au fur et à mesure le message que j'ai ouvert plus haut...

Ok darkanny, tu as sans doute raison.

Je vais suivre vos échanges et pour la poésie, je vais aller sur son fil.