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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
Norman Frederick Jewison est un acteur, producteur, réalisateur et scénariste canadien, né le 21 juillet 1926à Toronto (Canada).
Cinéma • 1962 : Des ennuis à la pelle (en) (40 Pounds of Trouble) • 1963 : Le Piment de la vie (The Thrill of It All) • 1964 : Ne m'envoyez pas de fleurs (Send Me No Flowers) • 1965 : The Art of Love (en) • 1965 : Le Kid de Cincinnati (The Cincinnati Kid) • 1966 : Les Russes arrivent (The Russians Are Coming, the Russians Are Coming) • 1967 : Dans la chaleur de la nuit (In the Heat of the Night) • 1968 : L'Affaire Thomas Crown (The Thomas Crown Affair) • 1969 : Gaily, Gaily • 1971 : Un violon sur le toit (Fiddler on the Roof) • 1973 : Jesus Christ Superstar • 1975 : Rollerball • 1978 : F.I.S.T. • 1979 : Justice pour tous (...And Justice for All) • 1982 : Best Friends • 1984 : A Soldier's Story • 1985 : Agnès de Dieu (Agnes of God) • 1987 : Éclair de lune (Moonstruck) • 1989 : Un héros comme tant d'autres (In Country) • 1991 : Larry le liquidateur (Other People's Money) • 1994 : Only You • 1996 : Bogus • 1999 : Hurricane Carter (The Hurricane) • 2003 : Crime contre l'humanité (The Statement)
source: Wikipedia
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Norman Jewison Ven 28 Nov 2014 - 6:52
En revoyant hier In the heat of the night, j’ai réalisé qu’on n’avait pas de fil pour ce sublime film, ni du côté film, ni du côté réalisateur qui est responsable pour plus d’un bon moment au cinéma. Comment oublier The Cincinnati Kid ou The Thomas Crown Affair, tous les deux avec Steve McQueen ou encore Jesus Christ Superstar ou Moonstruck… Mais bon, commençons par celui que j’ai regardé hier, après plusieurs années « d’absence », je pense que je l’ai vu au moins quatre à cinq fois et tout au long de ces années, ce film n’a pas perdu son intérêt.
In the heat of the night / Dans la chaleur de la nuit
Citation :
Synopsis Virgil Tibbs est un officier de police noir, du nord des États-Unis. En visite dans une petite ville du sud où la plupart des habitants sont fortement racistes, il se retrouve impliqué dans une enquête sur un meurtre.
Si je m’imagine qu’il a été filmé en 1967, je dois dire que j’applaudis aujourd’hui presque plus le réalisateur et de son équipe d’avoir eu le courage de le faire que le résultat.
Après toutes ces années (et même avec l’élection de Barack Obama) il existe encore du racisme en Amérique, probablement pas de cette façon qui est montré dans ce film, mais le sujet reste néanmoins d’actualité.
Mais plus qu’une image du présent, c’est surtout un document du passé de ce pays et parmi les films que j’ai pu voir qui traitent ce sujet, il est un des meilleurs.
En plus en dehors de tout cela, c’est un vachement bon film avec un Sidney Poitier à la hauteur de son art…
Petite anecdote (merci Wikipedia) : Sidney Poitier a refusé de filmer en dessous de la ligne Mason Dixon !! Et oui, c’était en 1967…
Citation :
Depuis la fin de la guerre d'indépendance des États-Unis, la ligne Mason-Dixon était la ligne de démarcation entre les États abolitionnistes du Nord et les États esclavagistes du Sud
Au début du film on voit un panneau indiquant qu'on se trouve au Mississippi, le livre de John Ball se déroule dans la Caroline du Sud, je vais le lire pour mon challenge des Etats d'Amérique
Dernière édition par kenavo le Dim 30 Nov 2014 - 6:52, édité 1 fois
églantine Zen littéraire
Messages : 6498 Inscription le : 15/01/2013 Age : 59 Localisation : Peu importe
Sujet: Re: Norman Jewison Ven 28 Nov 2014 - 10:56
kenavo a écrit:
In the heat of the night / Dans la chaleur de la nuit
Citation :
Synopsis Virgil Tibbs est un officier de police noir, du nord des États-Unis. En visite dans une petite ville du sud où la plupart des habitants sont fortement racistes, il se retrouve impliqué dans une enquête sur un meurtre.
Si je m’imagine qu’il a été filmé en 1967, je dois dire que j’applaudis aujourd’hui presque plus le réalisateur et de son équipe d’avoir eu le courage de le faire que le résultat.
Après toutes ces années (et même avec l’élection de Barack Obama) il existe encore du racisme en Amérique, probablement pas de cette façon qui est montré dans ce film, mais le sujet reste néanmoins d’actualité.
Mais plus qu’une image du présent, c’est surtout un document du passé de ce pays et parmi les films que j’ai pu voir qui traitent ce sujet, il est un des meilleurs.
Trop bon ce film ! En plus Sidney Poitier est Hélas encore d'actualité .....
Spoiler:
Merci Kena !
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Norman Jewison Ven 28 Nov 2014 - 10:59
contente que tu l'as pu voir si vite après qu'on en ait parlé... et plus contente encore que tu as aimé... un film qui est un des classiques à retenir
animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
Sujet: Re: Norman Jewison Ven 28 Nov 2014 - 11:29
je m'associe !
je ne sais plus si j'ai vu ou non Le Kid de Cincinnati. J'ai un doute aussi sur FIST dans une vie antérieure.
je vais à la pêche sur d'autres fils :
traversay a écrit:
Ne m'envoyez pas de fleurs (Send me no flowers, Norman Jewison, 1964). Vaudeville hollywoodien sur le thème de l'hypocondrie qui chasse sur les terres de Blake Edwards, voire de Billy Wilder. La chose est charmante, grâce au duo RocK Hudson/Doris Day mais ne révolutionne pas le cinématographe. On n'en demandait pas tant.
animal a écrit:
Rollerball
En 2018, le monde est contrôlé par des corporations économiques telle la corporation de l'énergie, basée à Houston. Ces corporations dirigent des formations sportives pratiquant le rollerball, sport violent ne permettant pas l'émergence de vedettes individuelles. Jonathan E brise ce tabou en survivant à des matches disputés sans règles, mettant ainsi à mal la philosophie même du rollerball et de cette société du futur : "le jeu est plus grand que le joueur".
C'est du futur et quelques scènes qui ont vieilli mais ça marche plutôt bien. On suit un James Caan tranquille et déterminé qui réalise le mensonge géant et pas gratuit de son existence et de l'ultime corporate crapulerie, et qui recherche des sensations vraies dans le rollerball, forcément sauvage mais aussi en retrouvant la femme qu'il a aimée. Les scènes de rollerball font vieillottes mais l'accent est assez mis sur les attitudes des participants, le danger, la peur pour que ce soit intéressant. Pas désagréable non plus l'univers travaillé high-tech vie factice et facile avec beaucoup d'apparences et des substances magiques.
ça fait pas de mal à revoir. le côté spectacle organisé pour foule vraiment déchaînée est parlant avec la plus grande impression de violence du film.
(et une petite pensée pour les mises en scènes et le décorum un peu "particulier" d'organisations comme l'UFC).