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pourquoi se sentir coupable, avec un chouette avatar en plus ?

animal a écrit:

pourquoi se sentir coupable, avec un chouette avatar en plus ?

tout à fait... tu connais bien la formule: tu viens quand tu veux, tu postes quand tu as envie et tu parles de ce qui te fait plaisir...

en plus, faut pas oublier, on est sur des îles par ici

kenavo a écrit:

animal a écrit:

pourquoi se sentir coupable, avec un chouette avatar en plus ?

tout à fait... tu connais bien la formule: tu viens quand tu veux, tu postes quand tu as envie et tu parles de ce qui te fait plaisir...

en plus, faut pas oublier, on est sur des îles par ici

En tout cas, encore merci pour vos mots qui m'ont touchée...

Avec le hamac de kenavo, je suis certaine de venir souvent !! Il sera occupé à temps plein !

Bédoulène a écrit:

je reviendrai avec le démon de l'ile solitaire d 'Edogawa Ranpo

Je viens de lire le commentaire d'eXPie sur le fil de l'auteur et ça a l'air parfait pour des vacances, rocambolesque à souhait et un peu pervers...

De mon côté, je vais sans doute partir dès ce soir (virtuellement, hein) déposer notre hamac ( ) sur l'archipel des Kerguelen en compagnie de Jean-Paul Kauffmann !!

shanidar a écrit:

De mon côté, je vais sans doute partir dès ce soir (virtuellement, hein) déposer notre hamac ( ) sur l'archipel des Kerguelen en compagnie de Jean-Paul Kauffmann !!

oui, comme ton petit smiley l'indique, avec cette lecture, tu vas bien vite échanger le hamac contre une couverture en laine

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Gabrielle Zevin, The Storied Life of A.J. Fikry / L'histoire épatante de M. Fikry & autres trésors

Citation :

Présentation de l’éditeur
La vie est plus belle lorsqu'elle s'écrit à plusieurs. A.J. Fikry a l'un des plus beaux métiers du monde : il est libraire.
Un libraire misanthrope et bourru qui file un mauvais coton depuis le décès de Nic, son épouse. Peu importe, livre ou être humain, il est devenu bien difficile de trouver grâce à ses yeux. L'irrésistible petite Maya va pourtant fendre son armure. Sa maman souhaitait qu'elle grandisse au milieu des livres et l'a donc laissée dans les rayons de l'unique librairie d'Alice Island. C'est ainsi qu’A.J., faussement récalcitrant, se retrouve à pouponner ce chérubin aussi malicieux que despotique. Et dans le sillage de ce duo improbable, tout leur entourage va découvrir que les aventures étonnantes, épatantes et émouvantes n'arrivent pas que dans les livres.

Non, je ne vais même pas ouvrir un fil pour elle… et je pense que je n’aurais même pas parlé de ce livre si les événements ne se seraient pas déroulés sur une île

Puisque je peux lire au travail, voilà un livre idéal… on ne perd pas le fil rouge quand on doit prendre le téléphone ou qu’on est interrompu d’une autre façon.

Pour moi, c’est difficile de résister à une lecture autour des livres et aller à la rencontre d’un libraire sur une île… pourquoi pas.

Il y a de l’humour, de l’amour, des discussions autour de livres, des recommandations de lecture, tout plein de gens qui adorent lire… comment résister à un tel mélange ?

J’ai bien aimé ce roman (oui, même le paquet de Kleenex dont j'avais besoin à la fin) et c’était mieux que de jouer Spider Solitaire


Alice Island n’existe pas, mais on peut facilement s’imaginer le tout sur Martha’s Vineyard…

Elles sont toutes choupinous ces maisons, kena... on se croirait dans un jeu video (genre Epic Mickey...) !

Je reviens des Kerguelen et après avoir re-parcouru les premières pages de ce fil je m'aperçois que James Cook a disparu de notre carnet de bord alors que je m'étais promis de lire la biographie d'Anne Pons le concernant... Je vais tenter de trouver ça cet après-midi...

shanidar a écrit:

Elles sont toutes choupinous ces maisons, kena... on se croirait dans un jeu video (genre Epic Mickey...) !

je ne connais pas ce jeu video... mais Martha's Vineyard est une destination de rêve

Lu L'arche des Kerguelen de Jean-Paul Kauffmann : ici.

Je suis très impressionnée par cet archipel dont la toponymie rappelle celle de la Bretagne (golfe du Morbihan, etc.) mais surtout j'ai été intéressée par l'idée que finalement ce n'est pas la solitude, l'enfermement que viennent chercher les visiteurs de l'archipel car ils sont rarement isolés et vivent ensemble (par deux ou trois) dans les différentes parties de l'archipel. En revanche, les scientifiques qui viennent ici se retrouvent confronter à une nature hostile, sauvage, désertique qui doit forcément avoir une répercussion sur leur moral. Je pensais qu'étant un archipel austral, les Kerguelen étaient un lieu glacé, plein de neige éternelle et d'iceberg mais ce n'est pas le cas, l'archipel semble à la fois extrêmement varié dans sa configuration et en même temps immuable. Beaucoup d'eau, des falaises à pic, un glacier (quand même), pas de iceberg, pas d'arbres, à peine quelques choux endémiques... Ce paysage, sans doute extrêmement impressionnant, m'intrigue beaucoup...

"J'habitais alors avec Baruch, au milieu de la Seine, dans une île où les bateaux-mouches ne font point escale, mais qu'ils ont déjà signalée, il y a longtemps, en amont de la cité, sous le nom d'île Saint-Louis. Les remorqueurs qui remontent le courant la saluent, d'habitude, de trois coups de sirène. Les mœurs de ses indigènes n'offrent rien de particulier ; on n'a même pas le souvenir qu'ils aient jamais adoré le soleil ni torturé de missionnaires protestants. Pourtant, comme les autres îles, l'île Saint-Louis forme un tout, séparé du reste du monde. C'est un pays dont, lorsqu'on a le temps, on peut faire le tour en roulant une cigarette. Il est rare d'y rencontrer beaucoup d'animation, et chaque fois qu'une automobile s'y aventure, vous pouvez tenir pour certain qu'elle écrasera un chien, sinon quelque petit enfant étonné. Mais surtout, durant les mois pluvieux, l'île Saint-Louis devient une île déserte, gardée, le jour, par les squelettes de ses arbres frissonnants, et la nuit, par le modeste éclat de ses réverbères."

extrait du conte : Mon ami le Prophète, in L'horizon chimérique de Jean de la Ville de Mirmont.

et en musique Brigitte Fontaine Rue Saint-Louis en l'île avec Gotan Project:

très beau séjour en Islande

J'ai déjà visité l'île de Jéju avec Paul Yoon

je viens de refaire un petit séjour (un chapitre) sur cette île... aux côtés de Benjamin Pelletier


Jéju, c’est la Corée et ce n’est plus tout à fait la Corée. Ce n’est pas le Japon non plus. C’est un monde à part, un monde en soi, avec son climat, son peuple, son dialecte, ses cérémonies chamanes, ses esprits, une île mystérieuse dont le caractère unique se montre déjà vu du ciel. La présence massive du Hallasan au milieu de centaines de protubérances volcaniques, le bocage de pierres de basalte qui gribouille une trame aléatoire en plaine, les côtés où alternent la netteté des plages de sable et les échancrures de roche noire en font une île pour l’imagination, un lieu propice à tous les délires, mythes collectifs, légendes lointaines, rêves personnels. Plus je m’approche d’elle et plus je me demande si elle existe.

[…]

En juin 1970, Nicolas Bouvier visite l’île dont il apprécie le nom légendaire. Ni Chine, ni Japon, ni Corée, l’île perdu au milieu de nulle part, île de quelque part. Je reviendrai mourir ici, note-t-il, charmé par ce lieu singulier. Il n’a pas tenu promesse.

Jacques Meunier : On dirait des iles. - Flammarion/Etonnants voyageurs

"Jacques Meunier écrit comme il voyage, adoptant selon les moments et les lieux le rythme de la randonnée, de la promenade, de la balade ou de la flânerie. Chaque endroit impose son pas, son ton et sa respiration. Il y a là de la modestie, sans doute, mais à la manière de Montaigne. Sans qu'on y prenne garde, l'écrivain-voyageur dessine bel et bien une morale de la découverte du monde qui, pour s'exprimer de façon souvent humoristique, n'en revendique pas moins sa gravité. On dirait des îles est un essai sur la compréhension et l'incompréhension, qui prend gentiment à rebrousse-poil les lourdes prétentions scientifiques de l'ethnologie occidentale et de ses appareils conceptuels envahissants. Il n'y a pas de miracle à attendre des voyages. Ni de ceux des touristes trop confiants dans leur naïveté, ni de ceux des savants trop sûrs de leur science. « Un âne qui part ne revient jamais cheval », écrivait Thomas Fuller. Meunier fait ses délices et les nôtres de ces aphorismes discrets. Un avaleur de kilomètres et un compilateur de mœurs étranges ne feront jamais un écrivain."

Pierre Lepape

Je n' ai pas vu celui-là sur la liste impressionnante déjà existante. Et je suis non seulement content de l' avoir trouvé -j' apprécie ce bourlingueur de
Jacques Meunier- dont je vous conseille aussi Le Monocle de Joseph Conrad que j' ai lu il y a longtemps et que j' aimerais relire...B

Merci Bix pour ce livre de Meunier, tres tentant...

shanidar a écrit:

Je reviens des Kerguelen et après avoir re-parcouru les premières pages de ce fil je m'aperçois que James Cook a disparu de notre carnet de bord alors que je m'étais promis de lire la biographie d'Anne Pons le concernant... Je vais tenter de trouver ça cet après-midi...

Ah Cook de Anne Pons quel beau souvenir de lecture, et un bien beau fil d'échanges....