Cinéma-jeu [INDEX dans le premier message]

Non...le film se passe dans un désert sud-américain.

Dernier indice, il s'agit d'un film chilien qui fait écho à l'histoire récente.

pourquoi pas un film de l'année dernière que j'ai failli aller voir ?

Ce n'est pas celui-ci mais le précédent (les deux films tissent un écho entre l'histoire et la nature).

mouaip, Nostalgie de la lumière je ne crois pas avoir failli le voir !

j'en profite pour reprendre tout ce que j'ai trouvé sur parfum, on pourrait avoir plus ?

Avadoro a écrit:

Le bouton de nacre (Patricio Guzmán)

Le réalisateur chilien Patricio Guzmán renouvelle une démarche personnelle au coeur de son remarquable précédent film, Nostalgie de la lumière. Il conduit une réflexion sur les traumatismes du passé récent du Chili sous la dictature de Pinochet, qui se fond dans une trame beaucoup plus sereine et méditative qui replace l'homme dans un environnement naturel qui le dépasse, source de création et de fascination. Alors que Nostalgie de la lumière évoquait le désert d'Atacama, Le bouton de nacre est marqué par l'omniprésence de l'eau, comme élément fondateur d'un espace géographique puisque le Chili possède plusieurs milliers de kilomètres de côte, de la frontière péruvienne jusqu'à la Terre de Feu.

Pour Guzmán, l'eau est le fil conducteur de son récit car elle est le reflet et l'instrument d'une transmission de la vie. Elle est cependant aussi porteuse d'une contradiction intensément douloureuse, à la fois vestige d'une mémoire collective et porteuse de destruction, de négation par la main de l'homme : le film suit ainsi la trace de prisonniers politiques anonymes sous Pinochet, jetés à la mer, après avoir abordé le massacre et l'oubli des peuples autochtones de Patagonie, au cours du XIXème siècle. L'association de ces deux morceaux d'histoire peut sembler un peu trop appuyée dans un parallélisme, et le film n'est pas aussi limpide que Nostalgie de la lumière. Ce projet atypique, qui s'approprie les outils traditionnels du documentaire (narration, voix-off, images d'archive), est tout de même passionnant grâce à l'ambition et l'humilité du regard du cinéaste. Guzmán nourrit sans cesse des interrogations successives, et cherche la permanence d'une pulsation de la vie, au-delà d'une souffrance passagère, du vide et du silence.

Bien joué !
Je crois que seul Marko avait écrit sur Nostalgie de la lumière, mais je vais essayer de bricoler un fil d'ici ce week-end à partir de ces quelques messages. Guzmán est un réalisateur qui mérite d'être reconnu.

Et qui est louangé par Ameisen dans son livre Sur les épaules de Darwin (je dis ça sans trop connaitre les mérites d'Ameisen d'ailleurs...).

cool !

relance :

film français ?

avec Piccoli ?

1/2... je me sens diablement démasqué d'entrée de jeu sur ce coup là.

une autre malgré tout :

hop là :

Dillinger est mort (Marco Ferreri) ?

ouaip, ce fort appréciable film.