Nos lectures de Juillet 2015

topocl a écrit:

pia a écrit:

Un peu de mal à entrer dans Dark horse de Craig Johnson...  

On a moins l'impression de retrouver toute la bande, dans celui-là.

tu veux dire sa bande...Tous ceux qui l'entourent et qui l'aident dans ses enquêtes? Vic, le Basque, etc...

L'herbe des nuits (Patrick Modiano)

j'ai entamé "Ceux des Pusztas" de Gyula Illyès

tom léo a écrit:

Je commence avec Emily de Stewart O'Nan...

Un très bon souvenir.
Bonne lecture.

shanidar a écrit:

colimasson a écrit:

Et je vais commencer la Dialectique de l'inconscient de Jung, j'imagine...

Je l'ai mis en stand by depuis quelques mois... il faudrait que je le reprenne...

Je l'ai mis en stand-by aussi la semaine dernière, repris seulement aujourd'hui.

Entre temps j'ai lu L'effort pour rendre l'autre fou d'Harold Searles et commencé Le sentiment religieux de William James (mais je ne le lis que dans le train car c'est un doc PDF).

tina a écrit:

Puis, plus terre à terre, Histoire secrète du Mossad, de Gordon Thomas.
C'est du journalisme azimuté ! Du best-seller même !

Le gars est brouillon, part dans tous les sens, n'a pas de plan dans son ouvrage, n'est pas d'une rigueur exceptionnelle quant à ses sources et pourtant, il capte admirablement l'état d'esprit (qui nous est totalement étranger, à nous, citoyens de base, non décideurs et non décodeurs des coulisses du pouvoir) des services de renseignements. De leurs buts, de leurs hommes, de leur histoire. (Bon, les méthodes, on les connaît, partout expéditives et radicales).

ça a l'air bien, fais signe quand tu nous en parles plus longuement !

Marko a écrit:

Lacrimae Rerum de Slavoj Zizek. Essais sur le cinéma (Lynch, Tarkovski, Kieslowski, Hitchcock...).

ça a l'air bien aussi... j'aime bien Zizek...

Avadoro a écrit:

L'herbe des nuits (Patrick Modiano)

Mon Modiano préféré !

pia a écrit:

topocl a écrit:

pia a écrit:

Un peu de mal à entrer dans Dark horse de Craig Johnson...  

On a moins l'impression de retrouver toute la bande, dans celui-là.

tu veux dire sa bande...Tous ceux qui l'entourent et qui l'aident dans ses enquêtes? Vic, le Basque, etc...

Oui, c'est ça : Longmire évolue plus en solo ici, et ça fait un charme moins.

ArturoBandini a écrit:

Je voulais lire Minuit dans le jardin du bien et du mal, mais mon édition (Pocket) est vraiment affreuse, une écriture minuscule ultra compacte, je vais reporter cette lecture, en attendant de peut-être trouver une autre plus agréable.

ah oui, désagréable pour lire dans ces conditions... j'espère que tu vas trouver une meilleure édition

Dreep a écrit:

Maintenant que j'ai terminé Le Dit du Genji, je me lance dans La Horde du Contrevent.

Shanidar, tu es vraiment une peste. Je t'envie.

bah c'est toi qui l'as mis au portail !

Le puits / Les adieux de Juan Carlos Onetti

Deux nouvelles ici de Juan Carlos Onetti, que Bolaño a loué a plusieurs reprises, écrites à quinze ans d'intervalle. Une prose de la désespérance consumée. On dramatise pas, ça fait longtemps qu'on a dépassé ce stade. Parfois je me suis demandé si Onetti ne faisait pas exprès d'être ennuyeux. C'est sans compter quelques morceaux très bien écrits. La première nouvelle est comme un journal d'un gars complètement inadapté, un peu poète et peut-être un peu violent, l'autre plus nocturne, parle de bistrot et de mort.

"Il s'arrêta et regarda tout autour, l'air sérieux, étonné, inquisiteur. Il se retourna, plus calme, leva son verre et le vida. Il me regardait comme s'il ne cherchait pas à me voir, la lèvre relevée et immobile. Il touchait le comptoir avec la pointe des doigts, pour rester droit, dans son pardessus noir, parfumé, anachronique. Il exhibait ses poignets osseux et velus et inclinait la tête pour les regarder; l'un après l'autre, avec compassion et affection ; outre cela, il n'était que ses pommettes saillantes, la dureté de son sourire, l'éclat de ses yeux, alerté et puéril. J'avais du mal à croire qu'il pût se forger un visage avec si peu de choses : je lui ajoutai un front large et jaune, des cernes, des lignes bleues de chaque côté du nez, des sourcils unis, bien foncés."

Octoaèdre de Julio Cortázar

Une jeune fille nue de Nikos Athanassiadis.

Dreep a écrit:

Le puits / Les adieux de Juan Carlos Onetti

Deux nouvelles ici de Juan Carlos Onetti, que Bolaño a loué a plusieurs reprises, écrites à quinze ans d'intervalle. Une prose de la désespérance consumée. On dramatise pas, ça fait longtemps qu'on a dépassé ce stade. Parfois je me suis demandé si Onetti ne faisait pas exprès d'être ennuyeux. C'est sans compter quelques morceaux très bien écrits. La première nouvelle est comme un journal d'un gars complètement inadapté, un peu poète et peut-être un peu violent, l'autre plus nocturne, parle de bistrot et de mort.

"Il s'arrêta et regarda tout autour, l'air sérieux, étonné, inquisiteur. Il se retourna, plus calme, leva son verre et le vida. Il me regardait comme s'il ne cherchait pas à me voir, la lèvre relevée et immobile. Il touchait le comptoir avec la pointe des doigts, pour rester droit, dans son pardessus noir, parfumé, anachronique. Il exhibait ses poignets osseux et velus et inclinait la tête pour les regarder; l'un après l'autre, avec compassion et affection ; outre cela, il n'était que ses pommettes saillantes, la dureté de son sourire, l'éclat de ses yeux, alerté et puéril. J'avais du mal à croire qu'il pût se forger un visage avec si peu de choses : je lui ajoutai un front large et jaune, des cernes, des lignes bleues de chaque côté du nez, des sourcils unis, bien foncés."

Octoaèdre de Julio Cortázar

Pas le courage d'ouvrir un fil à Onetti, Dreep ??

Bonne lecture de Cortázar !

Arabella a écrit:

Une jeune fille nue de Nikos Athanassiadis.

J'espère que tu auras plus de plaisir qu'avec Updike...

Aventures dans le commerce des peaux en Alaska de John Hawkes