Jean-Paul Rappeneau

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Jean-Paul Rappeneau est un réalisateur et scénariste français né le 8 avril 1932 à Auxerre (France). En 49 ans de carrière, il n'a réalisé que huit longs-métrages, mais consacre beaucoup de temps à l'écriture de chacun de ses scénarios.

Il a commencé sa carrière comme assistant et scénariste de Louis Malle pour Zazie dans le métro en 1960 et Vie privée en 1961. En 1964, il est co-scénariste de L'Homme de Rio, de Philippe De Broca.

Après La Vie de château qui lui vaut un succès d'estime, deux films rencontrent l'adhésion du public dans les années 1970 : Les Mariés de l'an II en 1971 avec Jean-Paul Belmondo, Marlène Jobert et Laura Antonelli, puis Le Sauvage en 1975 avec Yves Montand et Catherine Deneuve.

En 1990, Rappeneau dirige l'adaptation du Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, avec, en vedette, Gérard Depardieu, le film reçoit un énorme succès critique et populaire. (Source : Wikipedia)

Filmographie

1958 : Chronique provinciale (court-métrage)
1966 : La vie de château
1971 : Les mariés de l'An II
1975 : Le sauvage
1982 : Tout feu, tout flamme
1990 : Cyrano de Bergerac
1995 : Le hussard sur le toit
2003 : Bon voyage
2015 : Belles familles

Belles familles

Jean-Paul Rappeneau méritait bien un fil dédié mais son dernier film, longtemps attendu, est malheureusement une déception assez nette. On retrouve pourtant son style caractéristique, toujours à la recherche d'une effervescence à travers un rythme particulièrement soutenu, autour d'une galerie de personnages. L'intrigue est cependant bâclée et reste trop souvent au niveau d'un anecdotique téléfilm. La multiplicité des rebondissements et des péripéties contribue également à assécher la mise en scène, tant les enjeux dramatiques deviennent caricaturaux.

L'interprétation, en roue libre, est très inégale. André Dussollier, Nicole Garcia, voire Gilles Lellouche surjouent des rôles secondaires et le magnétisme de Marine Vacth ne suffit pas à rendre son personnage crédible ou même intéressant. Mathieu Amalric est plus à l'aise dans un registre qui lui est familier (la réconciliation symbolique avec une figure paternelle), mais l'épilogue précipité consolide un déséquilibre narratif (la Chine comme une somme de clichés exotiques).

Même ressenti. Ce film est exténuant. Trop d'agitation frénétique pour donner l'impression de la virtuosité. Tout sonne faux. Aucun personnage n'arrive à exister (à part Amalric peut-être) Je me suis ennuyé.

C'est ce que je craignais...

Marko a écrit:

Même ressenti. Ce film est exténuant. Trop d'agitation frénétique pour donner l'impression de la virtuosité. Tout sonne faux. Aucun personnage n'arrive à exister (à part Amalric peut-être) Je me suis ennuyé.

Tout pareil!

Je l'ai vu la semaine passée et je n'ai pas eu le courage de vous en parler. Vraiment trop d'agitation pour brasser du vide. D'ailleurs j'ai déjà tout oublié, c'est presque inquiétant...
J'ai trouvé les acteurs insupportables, en surjeu constant (Lellouche surtout et Marina Vacht) à part Almaric dont l'interprétation est plus contenue, dieu merci. Et Karin Viard que j'adore. Heureusement que leurs scènes apportaient un peu de calme...



Je n'ai pas compris l'excellent accueil de la critique (Entre 4 et 5 etoiles sur Allo ciné pour Les Inrock, Le point, Télérama!)