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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
Sujet: Les Bas-Fonds de Paris Ven 17 Juin 2016 - 19:32
Les Bas-Fonds de Paris : Aristide Bruant. - Editions des Equateurs
"Portrait de Paris dans toute sa splendeur et sa décadence, ses nuits sulfureuses et ses jours mornes, sa gouaille irrésistible faite d'argot et de poésie, Les bas-fonds d'Aristide Bruant sont peuplés de jouisseurs, de buveurs, de viveurs, de canailles, de filles de joie, de beautés étourdissantes et de "rongeuses de monde". Le luxe y côtoie la misère, les histoires d'amour se mêlent aux aléas de la fortune : on roule dans le ruisseau comme dans la soie. De morale point, de vices à foison, "tant il est vrai qu'ici-bas, le succès arrange, explique, excuse et couronne tout, même le crime !"
"Dans la majeure partie des cas, les choses se passent ainsi : un individu quelconque est arrêté pour un fait sans gravité, — insultes aux agents ou soulographie, — on le juge et on le condamne. Il perd son travail, il est à l’index et à l’œil. Le voilà sans gîte et sans pain : dans la rue ! Illico et dare dare on le ramasse de nouveau, pour vagabondage, et ainsi de suite jusqu’à plus soif. En prison, au tas, il se corrompt par la contagion de l’exemple; il apprend la théorie du vol, et, une fois en liberté, il passe à la pratique. Voilà comment on commence et comment on finit : c’est la loi physique et fatale d’accélération de la chute des corps… et des êtres !" Entre Nana et Les enfants du paradis, ce roman croque les portraits au vitriol des Parisiens du XIXe siècle."
Sujet: Vagabonds de la vie Mar 21 Juin 2016 - 18:59
Vagabonds de la vie, autobiographie d'un hobo Jim Tully. - Editions du Sonneur Traduction de l’anglais (États-Unis) et préface de Thierry Beauchamp
"Publié en 1924 aux États-Unis, Vagabonds de la vie compte parmi les classiques de la littérature consacrée aux hobos, ces saisonniers américains qui voyageaient clandestinement sur les trains de marchandises. Jim Tully se frotta pendant plus de six ans aux trimardeurs les plus divers – et parfois les plus infréquentables. Il voyagea dans des trains postaux et des convois de marchandises, bivouaqua dans les « jungles » des vagabonds, assimila les us et coutumes des hobos, vécut de petits boulots et de mendicité, eut affaire aux forces de police, et vit souvent passer la mort de près. Vagabonds de la vie rend compte avec précision des mœurs, de l’éthique, de l’argot et, par-dessus tout, de la philosophie de ces hommes de la route. Avec ce récit, Tully s’inscrit dans les pas de Mark Twain et Jack London, représentants de la tradition littéraire vagabonde américaine. L’auteur
Garçon de ferme, chaînier, « gamin du rail », boxeur, conseiller à Hollywood – notamment pour Charlie Chaplin pendant le tournage de La Ruée vers l’or –, Jim Tully (1886-1947) se tourna vers l’écriture dans les années 1920 et se partagea dès lors entre la littérature et ses activités journalis-tiques pour de nombreux magazines tels Esquire, Liberty, Photoplay, Vanity Fair, etc."
Les éditions du Sonneur ont encore frappé !
Chamaco Zen littéraire
Messages : 4366 Inscription le : 10/03/2013 Age : 78 Localisation : là haut, vers Aix...
Sujet: Re: repérages nouveautés 2016 Mar 28 Juin 2016 - 11:58
10 livres que j’aimerai lire :
Hay que veces el tiempo no es suffisante :
-Catherine Poulain, «le grand marin»
"Une femme rêvait de partir. De prendre le large. Après un long voyage, elle arrive à Kodiak (Alaska). Tout de suite, elle sait : à bord d’un de ces bateaux qui s’en vont pêcher la morue noire, le crabe et le flétan, il y a une place pour elle. Dormir à même le sol, supporter l’humidité permanente et le sel qui ronge la peau, la fatigue, la peur, les blessures… C’est la découverte d’une existence âpre et rude, un apprentissage effrayant qui se doit de passer par le sang. Et puis, il y a les hommes. À terre, elle partage leur vie, en camarade. Traîne dans les bars. En attendant de rembarquer. C’est alors qu’elle rencontre le Grand Marin."
- Thomas Vinau, «76 clochards célestes»
Préface d’Éric Poindron. Dessin de couverture : François Matton.
"Le projet est né de l’écriture d’une rubrique publiée sur le site Vents-contraires.net du Théâtre du Rond-Point.
Une galerie de portraits d’artistes décalés, à la vie et au destin hors du commun. Ces textes d’hommage mêlent poésie du quotidien, souffle lyrique et humour. Un livre qui donne envie d’en savoir toujours plus sur ces artistes au destin souvent tragique."
-Rosa Montero, «L’idée ridicule de ne plus jamais te revoir»
"Chargée d’écrire une préface pour l’extraordinaire journal que Marie Curie a tenu après la mort de Pierre Curie, Rosa Montero s’est vue prise dans un tourbillon de mots. Au fil de son récit du parcours extraordinaire et largement méconnu de cette femme hors normes, elle construit un livre à mi-chemin entre les souvenirs personnels et la mémoire collective, entre l’analyse de notre époque et l’évocation intime. Elle nous parle du dépassement de la douleur, de la perte de l’homme aimé qu’elle vient elle-même de vivre, du deuil, de la reconstruction de soi, des relations entre les hommes et les femmes, de la splendeur du sexe, de la bonne mort et de la belle vie, de la science et de l’ignorance, de la force salvatrice de la littérature et de la sagesse de ceux qui apprennent à jouir de l’existence avec plénitude et légèreté. Vivant, libre, original, ce texte étonnant, plein de souvenirs, d’anecdotes et d’amitiés nous plonge dans le plaisir primaire qu’apporte une bonne histoire. Un récit sincère, émouvant, captivant dès ses premières pages. Le lecteur sent, comme toujours avec la vraie littérature, qu’il a été écrit pour lui. « Rosa Montero aime le risque (…) et elle risque tout pour que nous nous remettions à croire dans les relations entre le langage et la réalité, dans le pouvoir des mots. » Enrique Vila-Matas"
- Parinoush Saniee, «le voile de Téhéran»
«Quand j'ai repris mes esprits, je me trouvais chez cet homme, dans la chambre à coucher. Debout dans un coin de la pièce, je serrais étroitement contre moi le tchador blanc dont on m'avait affublée avant de me conduire dans cette maison. J'essayais de ne faire aucun bruit, espérant qu'il ne remarquerait pas ma présence. Dans ce silence absolu, les larmes coulaient jusque sur ma poitrine. Mon Dieu, comment comprendre ces moeurs ? Un jour, ma famille voulait me tuer sous prétexte que j'avais échangé quelques mots avec un homme que je connaissais depuis deux ans, sur lequel je savais beaucoup de choses, que j'aimais et que j'étais prête à suivre au bout du monde, et le lendemain elle prétendait m'obliger à coucher dans le même lit qu'un étranger dont j'ignorais tout et qui ne m'inspirait que de la terreur. » Massoumeh, seize ans, n'a qu'un désir : poursuivre ses études. Un rêve accessible aux filles depuis que le shah a modernisé l'Iran. Mais quand ses frères découvrent qu'elle vit une histoire d'amour, très innocente, avec un voisin, ils la marient à un homme qu'elle ne connaît pas et n'a même jamais vu. D'abord désespérée, Massoumeh se rebelle et prend son existence en main. Ce roman d'une femme déterminée qui affronte son destin dans une société en plein bouleversement a connu le succès dans le monde entier."
- Sylvain Pattieu, « et que celui qui a soif, vienne»
"De l’Ancien au Nouveau Monde, le destin de trois bateaux et de leurs équipages, un négrier, un vaisseau pirate et un navire marchand. Avec ces péripéties nombreuses et ses personnages fascinants (depuis l’esclave africain jusqu’à l’armateur hollandais), cet hommage aux romans d’aventures se saisit du genre pour le renouveler d’une façon très inventive. Un roman contemporain, donc, au grand souffle romanesque, porté par une réflexion politique sur ce que fut cette première mondialisation."
- Olivier Rolin, «Le météorologue»
"Son domaine c’était les nuages. Sur toute l’étendue immense de l’URSS, les avions avaient besoin de ses prévisions pour atterrir, les navires pour se frayer un chemin à travers les glaces, les tracteurs pour labourer les terres noires. Dans la conquête de l’espace commençante, ses instruments sondaient la stratosphère, il rêvait de domestiquer l’énergie des vents et du soleil, il croyait « construire le socialisme », jusqu’au jour de 1934 où il fut arrêté comme « saboteur ». À partir de cette date sa vie, celle d’une victime parmi des millions d’autres de la terreur stalinienne, fut une descente aux enfers.
Pendant ses années de camp, et jusqu’à la veille de sa mort atroce, il envoyait à sa toute jeune fille, Éléonora, des dessins, des herbiers, des devinettes. C’est la découverte de cette correspondance adressée à une enfant qu’il ne reverrait pas qui m’a décidé à enquêter sur le destin d’Alexéï Féodossévitch Vangengheim, le météorologue. Mais aussi la conviction que ces histoires d’un autre temps, d’un autre pays, ne sont pas lointaines comme on pourrait le penser : le triomphe mondial du capitalisme ne s’expliquerait pas sans la fin terrible de l’espérance révolutionnaire."
- Bandi « La dénonciation»
"Le préfacier présente Bandi comme le Soljenitsyne nord-coréen car comme lui, il a fait sortir ses textes de son pays pour dénoncer la cruauté, l’injustice, la cupidité, du régime dictatorial qui y sévit. En coréen Bandi signifie luciole, c’est le pseudonyme choisi par cet écrivain clandestin, vivant toujours dans la partie nord de la presqu’île, qui essaie de faire comprendre au reste du monde l’étendue de la souffrance de son peuple. Son manuscrit se compose de sept nouvelles dénonçant la dictature autoritaire et cruelle du parti unique au pouvoir et toutes les aberrations du régime."
- John Vaillant, «Les enfants du jaguar»
"l’histoire glaçante de la survie d’une groupe de Mexicains bloqués dans la fournaise de la frontière américaine par des passeurs véreux, les « coyottes », comme on appelle les trafiquants d’êtres humains de ce côté de l’Atlantique."
- Ellen Urbain, «Landfall»
"Un roman renversant qui nous permet presque de sentir les vents de 280 kilomètres-heure qui ont soufflé sur La Nouvelle-Orléans en 2005."
- Carrie Snyder, «Invisible sous la lumière»....
"Après avoir couru toute sa vie, Aganetha Smart, aujourd’hui centenaire, vit dans un hospice où elle ne quitte plus son fauteuil roulant. Lorsqu’un duo d’inconnus l’emmène, prétextant la réalisation d’un documentaire sur sa carrière sportive, la vieille dame se doute que ce n'est pas le seul motif de leur visite. Lors de cette excursion qui se transforme en voyage dans le temps, Aganetha s’égare entre passé et présent, revivant ses souvenirs les plus marquants. La vie à la ferme aux côtés de son frère et de ses sœurs, la guerre impitoyable et les maladies soudaines qui frappent sa famille, mais surtout la découverte d’une passion qui l’aide à affronter tous les drames : la course. Cette passion grâce à laquelle elle rencontre l’amour et l’amitié, et qui lui fera vivre son heure de gloire lors des Jeux olympiques de 1928. Carrie Snyder nous plonge dans le destin tourmenté de cette femme athlète dont la performance historique marque profondément le monde du sport des années 1920. Avec force et délicatesse, elle entraîne le lecteur dans une course haletante sans que sa voix ne s’essouffle jamais, aux côtés d’Aganetha qui, elle, court sans espérer accomplir un exploit mais pour se donner le courage de vivre."
Dernière édition par Chamaco le Mar 28 Juin 2016 - 20:27, édité 11 fois
églantine Zen littéraire
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Sujet: Re: repérages nouveautés 2016 Mar 28 Juin 2016 - 12:14
Chamaco a écrit:
Hay que veces el tiempo no es suffisante :
-
C'est une question de choix . Et c'est tant mieux , ça signifie que la vie est bien là ! Tiens tu fais comme ma grande , elle ne m'écrit plus qu'en espagnol depuis son séjour au Mexique . "A donf" avec son sombrero comme j'ai déjà dit ! Mais maintenant la voilà sur l'île des Pins et si elle me parle en Kounié je comprendrai peut être mais pour lui répondre , je continuerai en espagnol , ça me fera réviser ! Ils sont encore plus fatigants quand ils sont grands .Les enfants . On a pas le droit de vieillir tranquillement .
Chamaco Zen littéraire
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Sujet: Re: repérages nouveautés 2016 Mar 28 Juin 2016 - 12:16
églantine a écrit:
Ils sont encore plus fatigants quand ils sont grands .Les enfants . On a pas le droit de vieillir tranquillement .
mais si, mais si, il y a des plages de calme, et c'est à ce moment là qu'ils nous manquent
églantine Zen littéraire
Messages : 6498 Inscription le : 15/01/2013 Age : 59 Localisation : Peu importe
Sujet: Re: repérages nouveautés 2016 Mar 28 Juin 2016 - 12:18
Chamaco a écrit:
églantine a écrit:
Ils sont encore plus fatigants quand ils sont grands .Les enfants . On a pas le droit de vieillir tranquillement .
mais si, mais si, il y a des plages de calme, et c'est à ce moment là qu'ils nous manquent
Ou qu'ils nous inquiètent !
Noémie Sage de la littérature
Messages : 1290 Inscription le : 24/11/2010 Localisation : Au pied des Pyrénées...
Sujet: Re: repérages nouveautés 2016 Mar 28 Juin 2016 - 13:42
bix229 a écrit:
Vagabonds de la vie, autobiographie d'un hobo Jim Tully. - Editions du Sonneur Traduction de l’anglais (États-Unis) et préface de Thierry Beauchamp
"Publié en 1924 aux États-Unis, Vagabonds de la vie compte parmi les classiques de la littérature consacrée aux hobos, ces saisonniers américains qui voyageaient clandestinement sur les trains de marchandises. Jim Tully se frotta pendant plus de six ans aux trimardeurs les plus divers – et parfois les plus infréquentables. Il voyagea dans des trains postaux et des convois de marchandises, bivouaqua dans les « jungles » des vagabonds, assimila les us et coutumes des hobos, vécut de petits boulots et de mendicité, eut affaire aux forces de police, et vit souvent passer la mort de près. Vagabonds de la vie rend compte avec précision des mœurs, de l’éthique, de l’argot et, par-dessus tout, de la philosophie de ces hommes de la route. Avec ce récit, Tully s’inscrit dans les pas de Mark Twain et Jack London, représentants de la tradition littéraire vagabonde américaine. L’auteur
Garçon de ferme, chaînier, « gamin du rail », boxeur, conseiller à Hollywood – notamment pour Charlie Chaplin pendant le tournage de La Ruée vers l’or –, Jim Tully (1886-1947) se tourna vers l’écriture dans les années 1920 et se partagea dès lors entre la littérature et ses activités journalis-tiques pour de nombreux magazines tels Esquire, Liberty, Photoplay, Vanity Fair, etc."
Les éditions du Sonneur ont encore frappé !
J'avais repéré sur le même sujet " Au fil du rail " de Ted Conover...
Sujet: Re: repérages nouveautés 2016 Mar 28 Juin 2016 - 16:20
Chamaco, le désir de livre est encore plus fort que les livres, parce que leur potentiel repose uniquement sur notre imagination. Mais quand meme, certains répondent à notre attente et parfois la dépassent !
"1980. Ted Conover est un jeune étudiant en anthropologie de vingt-deux ans lorsqu'il se décide à partager la vie des "hobos", ces sans-domicile itinérants américains. En leur compagnie, il avale des milliers de kilomètres de rail dans des trains de fret, avec pour seul bagage un sac de surplus de l'armée en bandoulière lesté d'un bidon d'eau. Fuyant une vie de confort, il va ainsi parcourir les Etats-Unis quatre mois durant, "brûler le dur" et multiplier les rencontres inoubliables avec ces compagnons de la marge. Vivre avec eux, partager les casse-croûte, les bagarres, les galères et les coups de gueule, et apprendre à se cacher des "bouledogues", ces flics postés à chaque intersection pour expulser les "trimards". Avec une humanité profonde qui fait la peau aux clichés, Ted Conover nous entraîne sur la route. Il nous livre un document historique sur un monde aujourd'hui révolu, mettant des mots sur ces visages qui peuplent l'asphalte, sur la violence, la philosophie et l'esprit de l'errance. A mi-chemin entre Into the Wild de Jon Krakauer et Sur la route de Jack Kerouac, Au fil du rail, reportage inédit en France, est un modèle de journalisme "undercover".
Ed. du Sous sol
Tu as raison, Noémie. Si c' est un oubli, le voilà réparé !
Sujet: En route pour la gloire Mar 28 Juin 2016 - 16:37
Woody Guthrie En route pour la gloire Traducteur : Jacques Vassal " Fils de cowboy, né en 1912 dans l’Oklahoma, chanteur, marin, acteur…, Woody Guthrie a vagabondé de train de marchandise en train de marchandise à travers les U.S.A. de la Grande dépression, guitare en bandoulière, se faisant la voix des classes sociales défavorisées. Celui qui fut l’ami et parfois compagnon de route de Pete Seeger et Lead Belly, a influencé toute une école de pensée et de chansons, celle de la Beat generation, de Kerouac et de Bob Dylan. Auteur et interprète de plus de mille chansons, parmi lesquelles les célèbres This land is your land, Pastures of plenty, Joe Hill, Pretty Boy Floyd et les Sacco & Vanzetti Ballads. il est généralement reconnu comme le personnage le plus important de l’histoire du folksong et du protest song américains. Pour des générations d’Américains, il est l’incarnation de la liberté de l’artiste. Cette biographie émouvante l’a fait entrer dans la légende. Il est mort à New York en 1967."
A. Michel
Ce n' est pas une nouveauté mais le témoignage d' un personnage hors du commun quand ils' agit de liberté d' expression de toute une vie. Une passion passée dans les chansons de son répertoire qui inspirèrent Bob Dylan qui lui rendit hommage. Et alla lui rendre visite alors qu' il était gravement malade. B
Chamaco Zen littéraire
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Sujet: Re: repérages nouveautés 2016 Mar 28 Juin 2016 - 17:38
bix229 a écrit:
Auteur et interprète de plus de mille chansons, parmi lesquelles Sacco & Vanzetti Ballads. il est généralement reconnu comme le personnage le plus important de l’histoire du folksong et du protest song américains.
Sujet: Re: repérages nouveautés 2016 Mar 28 Juin 2016 - 18:51
Gracias, amigo !
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: repérages nouveautés 2016 Mar 28 Juin 2016 - 19:48
Chamaco a écrit:
- Bandi « La dénonciation»
Le préfacier présente Bandi comme le Soljenitsyne nord-coréen car comme lui, il a fait sortir ses textes de son pays pour dénoncer la cruauté, l’injustice, la cupidité, du régime dictatorial qui y sévit. En coréen Bandi signifie luciole, c’est le pseudonyme choisi par cet écrivain clandestin, vivant toujours dans la partie nord de la presqu’île, qui essaie de faire comprendre au reste du monde l’étendue de la souffrance de son peuple. Son manuscrit se compose de sept nouvelles dénonçant la dictature autoritaire et cruelle du parti unique au pouvoir et toutes les aberrations du régime.
Comparer cet écrivain avec Soljenitsyne, ça semble très excessif. Ne serait-ce que parce que ce Bandi ne se présente pas sous son vrai nom.
Citation :
On peut avoir plus d’un soupçon sur un travail qui pourrait avoir été fait au Sud par un des nombreux transfuges du Nord, estime Jean-Noël Juttet. Car, que nous disent ces récits ? La Corée du Nord n’existe que pour broyer les braves gens bien attentionnés qui finissent en malheur. Il n’y a aucune diversité des situations et de nombreuses incohérences. Et puis, ces récits sont accompagnés de textes lourdement insistants sur l’origine du texte qui viendrait du Nord. Et cette insistance est telle qu’elle nous met la puce à l’oreille.
Directeur de la collection "Lettres coréennes" chez Actes Sud, ancien professeur de coréen à l'INALCO, Patrick Maurus souligne aussi la répétitivité de la trame narrative et la médiocrité littéraire du récit, en observant par ailleurs le poids des clichés anticommunistes, et penche également pour l'hypothèse d'un texte écrit par un obscur Nord-Coréen réfugié au Sud [...] Ayant interrogé des confrères coréens, Patrick Maurus juge probable l'hypothèse du faux grossier de propagande, pour ce texte en tout cas "inutile quant à l’information et sans aucun intérêt littéraire"
En plus de ça, concernant la qualité de la traduction :
Citation :
Pour gâter le tout, outre les nombreuses incohérences pointées tant par Jean-Noël Juttet que Patrick Maurus, la traduction du coréen est mauvaise, ignorant les spécificités propres au dialecte du Nord, avec des erreurs grossières (ainsi de la colline Moranbong devenu le "pic" Moranbong).
Il n'y a pas que ce site, on peut aussi retrouver des informations sur : http://next.liberation.fr/livres/2016/03/18/la-coree-exposee-au-nord_1440573 Cet article donne d'autres références, si on a envie de lire de la littérature de Corée du Nord.
Chamaco Zen littéraire
Messages : 4366 Inscription le : 10/03/2013 Age : 78 Localisation : là haut, vers Aix...
Sujet: Re: repérages nouveautés 2016 Mar 28 Juin 2016 - 20:10
Je n'ai pas encore lu ce livre de Bandi, il m'a été recommandé par un libraire qui possède une des librairies les plus interessantes du coin, je l'ai mis dans ma liste de 10 livres que j'aimerai lire, liste établie ce matin, car je n'ai encore rien lu de sérieux sur la Corèe du Nord , mais j'aimerai comparer avec ce que j'ai vu de Cuba, il est en effet préférable d'avoir à faire avec un ecrivain sérieux lorsque l'on aborde des écrits touchant aux idées politiques (ce qui d'autre part n'enlève rien de la répulsion que j'ai pour la gouvernance de ce pays... Mais je préfère rester dans l'objectivité.), je te remercie pour ces mises en garde dont je tiendrai compte en suivant tes pistes sur le net. Bandi est en effet un pseudo, peut être craint il pour sa vie, les dictateurs ne sont pas des tendres en règle générale Des écrivains ont écrit sous des pseudos, ils n'en étaient pas moins bons, un seul exemple Boris Vian
Chamaco Zen littéraire
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Sujet: Re: repérages nouveautés 2016 Mer 29 Juin 2016 - 12:34
Rapide passage chez le librairie mettant en vente le Bandi, il n'a pas connaissance des critiques de Libé notamment, selon lui l'auteur vivrait toujours en Corée du Nord, aurait fait sortir ses écrits (des petites nouvelles) par des personnes quittant le pays, il occuperait des fonctions dans l'Administration nord-coréenne, écrirait sous l'anonymat par crainte de représailles, pour ce qui est de la comparaison avec le Prix Nobel ce serait un coup de pub de l'éditeur non imputable à l'auteur...Le livre était en "coup de coeur" à la librairie, je ne sais si le libraire a approfondi son choix... A suivre...
Dernière édition par Chamaco le Mer 29 Juin 2016 - 14:07, édité 1 fois