Nos lectures d'août 2016

Marko a écrit:

J'ai lu plusieurs romans de Ballard. Keyserling c'est une bonne idée !

Suite et fin de la trilogie " nos ancêtres" d'Italo Calvino avec " Le chevalier inexistant"

Docteur Knock de Romains. J'avais besoin de cette légèreté entre mes percées dans Salammbô (il m'a bien fallu 250 pages pour m'y sentir à l'aise).

Reixach a écrit:

Docteur Knock de Romains. J'avais besoin de cette légèreté entre mes percées dans Salammbô (il m'a bien fallu 250 pages pour m'y sentir à l'aise).

Tu es plus courageux que moi. Salambô n'a pas résisté à une seconde lecture… (la première datant de mes 13 ans) J'ai trouvé ça très lourd, dégoulinant de porphyre, d'ors, de tentures… Tout un orient fantasmé typique du XIXème. Cette surenchère m'a très vite lassée, alors que la sobriété des Trois contes m'enchante… A chacun son Flaubert !

terminé les cendres froides de Valentin Mosso et Bilqiss de Saphia Azzeddine

presque fini fête fatale de William Katz et je vais commencer la chambre des curiosités de Douglas Preston

Tom Leo concernant Bilqiss où tu voulais mon opinion.Je dirai que dans les pays musulmans rien de changer sur la condition de la femme et que Bilqiss a "le tort" d'être veuve sans enfant, sans famille ,rebelle et intelligente.
je ne pense pas que la mentalité des musulmans va changer ,on le constate encore et toujours ils considèrent la femme comme un être inférieur .Dans le livre on reproche à Bilqiss d'être une femme dans le vrai sens du terme.Ok elle n’aurait pas du aller crier la prière.
je ne m'attendais pas à cette fin de livre.
On ne nomme pas le pays mais j’ai l'impression que c'est le Liban car on parle de la chanteuse Farouz qui est Libanaise.

Armor-Argoat a écrit:

Reixach a écrit:

Docteur Knock de Romains. J'avais besoin de cette légèreté entre mes percées dans Salammbô (il m'a bien fallu 250 pages pour m'y sentir à l'aise).

Tu es plus courageux que moi. Salambô n'a pas résisté à une seconde lecture… (la première datant de mes 13 ans) J'ai trouvé ça très lourd, dégoulinant de porphyre, d'ors, de tentures… Tout un orient fantasmé typique du XIXème. Cette surenchère m'a très vite lassée, alors que la sobriété des Trois contes m'enchante… A chacun son Flaubert !

Il y a un peu de tout ça dans Herodias, non ?
J'ai éprouvé la même lassitude que toi, je l'avoue : heureusement, quelques scènes bien senties me maintiennent à flot.

Reixach a écrit:

J'ai lu en miroir les Sophonisbe de Mairet et de Corneille et à ma surprise, j'ai préféré la tendresse passionnée de la première à la fierté toute romaine de la seconde. Il faut que j'en touche un mot...
Je navigue avec Claudel qui "comme une barque (...) ne tient plus qu'à sa corde, et qui danse furieusement, et qui tape, et qui saque, et qui fonce, et qui encense, et qui culbute, le nez à son piquet..."

De quel Claudel s'agit-il Reixach ? Je n'ai lu 'que' Le soulier de satin dont je garde un souvenir brouillon (long et grandiloquent !!?)

J'ai commencé un livre d'Yves Bonnefoy, pour lequel il n'a pas été si facile de trouver des poèmes et non de la prose, à la médiathèque. Je ne comprends rien, mais je relis et découvre peu à peu un petit sentier...

Retour à Balzac avec " Splendeurs et misères des courtisanes".

Diogène a écrit:

Retour à Balzac avec " Splendeurs et misères des courtisanes".

shanidar a écrit:

Reixach a écrit:

J'ai lu en miroir les Sophonisbe de Mairet et de Corneille et à ma surprise, j'ai préféré la tendresse passionnée de la première à la fierté toute romaine de la seconde. Il faut que j'en touche un mot...
Je navigue avec Claudel qui "comme une barque (...) ne tient plus qu'à sa corde, et qui danse furieusement, et qui tape, et qui saque, et qui fonce, et qui encense, et qui culbute, le nez à son piquet..."

De quel Claudel s'agit-il Reixach ? Je n'ai lu 'que' Le soulier de satin dont je garde un souvenir brouillon (long et grandiloquent !!?)

Pas le plus simple en effet pour entrer dans son théâtre, je comprends ta peine, même si j'aime beaucoup la facture quelque peu baroque de cette pièce (il y a laissé s'exprimer ce qu'il appelle la "beauté du désordre" qui fait le "délice de l'imagination"). Je te conseillerais d'essayer L'Annonce faite à Marie, Partage de Midi ou même Tête d'Or !
Moi, je suis dans les Cinq grandes odes et la citation vient de "La Muse qui est la Grâce".

Citation :

J'ai commencé un livre d'Yves Bonnefoy, pour lequel il n'a pas été si facile de trouver des poèmes et non de la prose, à la médiathèque. Je ne comprends rien, mais je relis et découvre peu à peu un petit sentier...

C'est exactement mon ressenti : on se laisse emporter par une image, un simple mot parfois, dans l'espoir d'atteindre une rive. Quel recueil lis-tu ? Je suis plongé dans Les Planches courbes pour ma part.

Etrange objet que Traité du zen et et de l' entretien des motocyclettes : Robert M. Persig.
Récit autobiographique et traité de philosophie, un genre hybride qui se veut autothérapie.
Parce que c' est aussi un voyage à travers la folie.
Mais que j' ai lu avec interet en espérant  que des esprits curieux, peut etre  meme philosophiques, me donneront leur avis.

J'entame Manuel de Gomorrhe de Pierre Louÿs
Carrère me saoule souverainement, sauf quand il ne parle pas de lui.

Reixach a écrit:

shanidar a écrit:

Reixach a écrit:

J'ai lu en miroir les Sophonisbe de Mairet et de Corneille et à ma surprise, j'ai préféré la tendresse passionnée de la première à la fierté toute romaine de la seconde. Il faut que j'en touche un mot...
Je navigue avec Claudel qui "comme une barque (...) ne tient plus qu'à sa corde, et qui danse furieusement, et qui tape, et qui saque, et qui fonce, et qui encense, et qui culbute, le nez à son piquet..."

De quel Claudel s'agit-il Reixach ? Je n'ai lu 'que' Le soulier de satin dont je garde un souvenir brouillon (long et grandiloquent !!?)

Pas le plus simple en effet pour entrer dans son théâtre, je comprends ta peine, même si j'aime beaucoup la facture quelque peu baroque de cette pièce (il y a laissé s'exprimer ce qu'il appelle la "beauté du désordre" qui fait le "délice de l'imagination"). Je te conseillerais d'essayer L'Annonce faite à Marie, Partage de Midi ou même Tête d'Or !
Moi, je suis dans les Cinq grandes odes et la citation vient de "La Muse qui est la Grâce".

Citation :

J'ai commencé un livre d'Yves Bonnefoy, pour lequel il n'a pas été si facile de trouver des poèmes et non de la prose, à la médiathèque. Je ne comprends rien, mais je relis et découvre peu à peu un petit sentier...

C'est exactement mon ressenti : on se laisse emporter par une image, un simple mot parfois, dans l'espoir d'atteindre une rive. Quel recueil lis-tu ? Je suis plongé dans Les Planches courbes pour ma part.

La citation de Claudel me plaît beaucoup, mais je ne suis pas sûre d'être capable de réitérer avec le théâtre (du moins pas tout de suite) ! Néanmoins n'hésite pas à nous faire partager tes trouvailles poétiques !

Pour Bonnefoy, il s'agit de La longue chaîne de l'ancre, je ne sais pas du tout si c'est représentatif de son travail, pour l'instant je tâtonne...

J'enchaîne sur La Fauchaison d'Oser Warszawski.