La langue de ma mère - Citation :
- Présentation de l’éditeur
Frappée par une attaque cérébrale sur ses vieux jours, la mère de l’auteur perd sa langue mais pas la langue en général puisqu’elle s’exprime désormais en un baragouin furieux et inintelligible, qui traduit son désespoir et sa colère d’être incomprise.
Durant toute son existence cette commerçante, bouchère à Saint-Nicolas, bourg de la province d’Anvers, a été actrice dans une
compagnie d’amateurs. La langue était son instrument. Elle la maniait en virtuose au théâtre comme dans la vie où sa volubilité et son sens de la répartie, alliés à un caractère bien trempé et autoritaire, faisaient d’elle un personnage haut en couleur et parfois redoutable.
Depuis que j’ai vu cet auteur dans l’émission
L'Europe des écrivains, j’avais envie de le découvrir.
C’est fait. Et cela fut un vrai tour de force.
En flamand ce livre a comme titre
Sprakeloos (muet/sans voix) et c’est ce qui arrive à sa mère. Cette femme qui aimait non seulement s’exprimer en tant que bouchère avec ses clients, mais en plus elle adorait jouer du théâtre.
Elle va perdre sa voix, le sens si important pour cet art.
Cela change aussi la personnalité.
Tom Lanoye se base sur des faits réels, mais le livre est considéré comme roman.
Le début est un peu… lent. Faut s’accrocher. On est plus que récompensé.
C’est un texte fort, touchant et extraordinaire.
Un très bel hommage à cette mère. Et un sublime livre concernant la langue… l’écriture.
Un très bon moment de lecture et un grand merci à Arte pour leur émission.
Tom Lanoye entouré de ses parents La langue de ma mère sur scène,
monologue de
Tom Lanoye