Les Polars [INDEX 1ER MESSAGE]

Marie a écrit:

Dans sa préface, Claude Chabrol écrit que la lecture de ce roman lui a permis d'éviter le mal de mer lors d'une traversée tumultueuse Angleterre-France. Je n'irai pas jusque là, mais pour qui aime ce genre de roman cluedesque , c'est très amusant et bien mené. Très désuet, bien sûr ,sur le fond et le style, mais cela ajoute au charme!

Hé, hé, j'imagine Chabrol qui prend un livre au hasard... Tonneau, il se dit que ça va parler de vin, de picole et de bonne bouffe, et hop, par ici la bonne soupe ! (bon, la bonne bouffe contre le mal de mer, il y a mieux).

Il me tentait bien celui-là, merci pour m'avoir fait penser à nouveau à lire un polar Marie.

Je vais démarrer dogra magra quelqu'un connait?

soliman a écrit:

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tu trouveras mon commentaire à la page 16 de ce fil

shanidar a écrit:

soliman a écrit:

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le titre du fil l'indique: index dans le premier message ainsi on vous facilite la vie pour une recherche

kenavo a écrit:

shanidar a écrit:

soliman a écrit:

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merci

bix229 a écrit:

Shane Stevens. - Au-delà du mal. - Pocket

Trente ans après sa parution américaine, ce thriller est enfin traduit. Shane Stevens fut le 1er à suivre un tueur en série, depuis sa petite enfance martyrisée à ses années en hopital psychiatrique, puis ses
meutres de femmes.
Stevens privilégie le regard clinique pour décrire le mal absolu. Christine Ferniot, Télérama

Voir page 12 le commentaire enthousiaste de Darkanny...

en effet !!! il me faut ce livre

Citation :

Il adore l'univers ferroviaire. Tant mieux : plus de 8000 votants viennent de décerner à Donato Carrisi le 11ème prix SNCF du polar européen pour son roman, 'Le Chuchoteur' (éd. Calmann-Lévy), vendu à plus de 160 000 exemplaires en France. Occasion pour Evene de revenir sur ce phénomène que certains considèrent comme le « Millénium italien ».

source et suite

Lire de juin, avec dossier spécial Polar (entre autre interview avec Fred Vargas)

Au-delà du mal - Shane STEVENS

Je suis arrivée à bout des 887 pages que comptent Au-delà du mal en version de poche et mon avis sera un peu moins enthousiaste que celui de Darkanny (page 12 de ce même fil). C'est du bon polar, c'est vrai. le roman est bien construit, le personnage de Thomas Bishop est assez exceptionnel. Stevens nous montre bien comment ce gamin martyrisé bascule dans le folie meurtrière.

Ce qui est vraiment intéressant, c'est que comme on sait d'emblée que la police ne cherche pas le bon coupable, on a toujours une longueur d'avance sur l'enquête. Par ailleurs, l'auteur mêle la fiction la plus totale à la réalité en liant l'histoire de Thomas Bishop (personnage fictif) à celle de Caryl Chessman (voleur et violeur ayant réellement existé et qui fut exécuté en 1960). Cela permet 1) de rendre son récit crédible et 2) d’amorcer un début de réflexion sur la peine de mort.

Et là, ce sera mon premier bémol. Le début de réflexion sur la peine de morte ne vaut que pour la cas de Caryl Chessman (qui n'était peut-être pas coupable des crimes qui lui sont reprochés et qui n'a jamais tué). Parce que concernant Thomas Bishop, tous les protagonistes semblent d'accord pour dire qu'il est au-delà du mal (héhé, ça tombe bien, c'est le titre du bouquin) et que donc la seule chose à faire, c'est de le zigouiller. Thomas Bishop n'est pas un être humain. C'est un monstre qui viole et qui tue. Il est incurable. Il doit donc mourir. Tuer Bishop est moral. Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus nuancé.

deuxième bémol : les femmes. Darkanny en a parlé dans son commentaire. Dans le roman de Stevens, il n'y a pas de personnage féminin digne de ce nom. Le seul qui soit un peu fouillé, c'est celui de Sarah Bishop, la mère du serial killer, qui est complètement barge (mais elle a quand même des excuses). Pour le reste, les femmes servent à soulager les désirs de ces messieurs, de faire-valoir en société, ou pour les moins chanceuses, de chair à saucisse pour Thomas Bishop. Finalement, ses crimes ne sont que le degrés supérieur de la misogynie ambiante. C'est tellement caricatural qu'on en vient (enfin, moi) à se demander s'il s'agit du reflet d'une époque ou des convictions personnelles de l'auteur (à mon avis, un peu les deux). Ça n'empêche pas d’apprécier le roman mais ça m'a légèrement agacée (ais je suis partisane, c'est vrai).

Troisième Bémol (et ce sera mon dernier mot, Jean-Pierre) : la fin. Elle m'a déçue. Je l'ai trouvé un peu expéditive (et pour un bouquin qui fait plus de 800 pages, c'est un peu fort). Tout ça pour ça, me suis-je dit. D'autant qu'il y a une pirouette finale qui n'apporte rien au roman. Je ne peux pas en dire plus sous peine de déflorer le suspens mais je me suis sentie frustrée.

En conclusion, Au delà du mal a le mérite d'être le premier roman mettant en scène un tueur en série et d'avoir inspiré d'autres écrivains de polars. Mais ce n'est pas ce que j'ai lu de mieux dans ce genre-là.

Beaucoup d'échos très favorables pour ce thriller que je vais emporter en vacances: 658


Je ne sais pas si quelqu'un en a déjà parlé ici ...

Marko a écrit:

Je ne sais pas si quelqu'un en a déjà parlé ici ...

l'auteur n'a pas de fil..
et l'index de ce fil (dans le premier message) ne le mentionne pas non plus, ce sera donc à toi de nous le présenter