| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| Chuck Palahniuk | |
|
+14Polarber willself alligator427 Arabella Oreiller Nathria Sydney sousmarin Pénélope Snark Queenie Veterini Ludo28 Chatperlipopette 18 participants | |
Auteur | Message |
---|
Ludo28 Envolée postale
Messages : 128 Inscription le : 15/10/2007 Age : 50 Localisation : Maisons-Laffitte
| Sujet: Chuck Palahniuk Mar 16 Oct 2007 - 15:16 | |
| J'ai vu un grand absent dans la liste, j'ouvre la discussion, je reviendrai plus tard pour vous donner mes impressions... Biographie trouvée sur Fluctuat.net (Ecrite dans le style de l'écrivain...) Vrai nom : Charles Michael « Chuck » Palahniuk Nationalité : américaine Naissance : 21 Février 1962 Age : 45 ans Métier : écrivain
« Quand le futur a-t-il cessé d'être une promesse pour devenir une menace? » Monstres invisibles
Le grand-père paternel de Charles Michael Palahniuk a tué sa femme à coups de fusil avant de se suicider. Penser : violence. Avant le divorce de ses parents, il grandit dans un mobile home. Penser : white trash. Il obtient un diplôme de journalisme à l'université de l'Oregon, mais il ne peut en vivre et devient mécanicien sur des moteurs de cars. Penser : échec ; déception. Il fait du bénévolat pour des associations d'aide aux sans-abris, aux personnes âgées et aux malades en phase terminale, qu'il accompagne à des séances de thérapie de groupe. Penser : marginalité ; mort. Il fait partie de la Cacophony Society, organisation subversive aux actions festives. Penser : désordre. L'atelier d'écriture de Tom Spanbauer lui inspire un style minimaliste dans un premier livre, Insomnia : If You Lived Here, You'd Be Home Already, jamais soumis à un éditeur. Son roman suivant, Monstres invisibles est refusé, car trop dérangeant. Penser : désordre ; déception ; échec. Il écrit Fight Club sur la base d'Insomnia et des conséquences libératrices d'une bagarre dans un camping. Palahniuk espère choquer encore plus les éditeurs avec un individu : non violent, incontrôlable, non fiché, désorganisant le système à son échelle par des actions ponctuelles. Penser : vengeance. Le roman est pourtant publié, mais il connaît une faible audience. Son adaptation par David Fincher en 1999 relance un peu l'intérêt. Culte à partir de la sortie du DVD, Palahniuk démonte la société occidentale. Le film abat les codes hollywoodiens. Penser : subversion ; désordre ; marginalité. En 1999, l'ancien petit ami de la nouvelle compagne de son père les tue tous les deux à sa sortie de prison. Penser : violence ; mort. La même année, Monstres invisibles est publié dans une nouvelle version. Suit son quatrième roman, Survivant, puis Choke. Premier New York Times Bestseller, premier succès en librairie. Ses personnages sont des légendes urbaines trop vraies pour être inventées. Le contexte d'évolution dans une Amérique profonde, dérangée ; dont les faits et détails drôles et horribles, que Palahniuk tire en grande partie de ses vingt premières années. Penser : white trash ; désordre. En 2000, il contribue à la condamnation à mort de l'assassin de son père ; il écrit Berceuse pour réussir à dépasser cet épisode. Penser : vengeance ; mort ; destin. En 2003, il effectue sa tournée de promotion de Journal intime. Palahniuk lit la nouvelle Guts. Les gens s'évanouissent pendant les lectures. Total en 2004 : soixante évanouissements. Penser : horreur ; agression. Guts paraît en 2006 dans Haunted (A l'estomac). Penser : obsessions récurrentes, sentiments d’oppression. Sous forme de chronologie inversée dans les premiers romans. Cela révèle une sorte de minimalisme (Voir : Gordon Lish, Amy Hempel). Répéter, créer des « chorus » (Penser : névrose). Il tente une nouvelle expérimentation dans Haunted ; poèmes, nouvelles, huis clos sanglant en fil conducteur, enfer à l'intérieur de chacun et du groupe. Chuck use de nombreux thèmes, d'abord marginalisation retournée en agressivité auto-destructrice ; ensuite horreur, satire, destin ; tension entre femme aimée et mère qui amène le chaos, suicide, pathologies mentales, figure christique, critique totale du modèle social, enfermement/libération. Bilan : Labellisé « auteur choc » en testostérone. « Être attaché à l'avant d'un train qui déraille » n'est pas forcément l'idée qui convienne, mais c'est la première qui vient à l'esprit.
| |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Chuck Palahniuk Mar 16 Oct 2007 - 18:34 | |
| Particulier cet auteur Je regarderai à la bibliothèque si je trouve un de ses romans....histoire d'être curieuse. | |
| | | Ludo28 Envolée postale
Messages : 128 Inscription le : 15/10/2007 Age : 50 Localisation : Maisons-Laffitte
| Sujet: Re: Chuck Palahniuk Mar 16 Oct 2007 - 20:53 | |
| Je reviens... Chuck et moi: "Mode MY LIFE ON" J'aime pas Brad Pïtt, mais il ne laisait pas ma belle mère indifférent, j'avais vaguement vu la BA de "Fight CLub" et j'aimais assez les autres films de Fincher (A l'époque "Alien 3", "Seven" et "The game"), alors je me suis dis aller pourquoi pas... Là ça a été la grosse claque de ma vie...
Et quand j'ai vu que c'était tiré d'un roman d'un certain Chuck Palahniuk (et accesoirement que je ne m'étais pas encastré avec ma voiture dans le premier poteau en vue) , il m'a fallut absolument me le procurer...
"Fight club" nous raconte l'histoire d'un jeune cadre dynamique (enquêteur pour une grosse marque d'automobile) blasé de la vie, insomniaque, qui traine dans les réunions de désespérés en tout genre (Cancereux des testicules, etc, etc...), seuls endroits où il arrive à s'épancher pour ensuite trouver le sommeil, jusqu'au jour où il rencontre dans un premier temps une femme "comme lui" (Marla Singer) et dans un second temps un certain Tyler Durden avec qui il va fonder des clubs de boxe clandestin (des "fight club") et petit à petit mettre au point le projet chaos...
"La première règle du fight club, c'est qu'on ne parle pas du fight club." et pourtant j'ai bien envie d'en parler car j'ai trouver ce livre fabuleux!
Dérangeant certes mais fabuleux, critique ouverte sur notre société de consommation.
Palahniuk y va franco et n'hésite pas à appeler les primates à reprendre le controle de leur vie,entre des anecdotes véridiques telle que comment faire du napalm avec du jus d'orange, ou bien des bombes avec du savon; et pourquoi pas en abolissant les institutions existante, notamment le Dieu Dollars.
Je doit avouer je n'en suis pas resté là et j'ai voulu savoir... Coup d'éclat ou bien véritable écrivain...
J'ai croisé ensuite sur mon chemin "Survivant".
Je vous retranscrit un avis que j'avais écrit sur un site d'opinion à l'époque (17 mai 2003) (j'espère qu'il ya pas trop de fautes, je me relis rarement... )
Tender Branson est ce que l’on appelle un survivant, un membre des Creedish qui a loupé « la Délivrance », le suicide collectif des autres membres de sa secte au moment présupposé de l’Apocalypse, il y a de cela dix ans…
Au moment où commence le récit du second roman de Chuck Palahniuk (le premier étant le fabuleux « Fight Club » adapté au cinéma par David Fincher avec les non moins géniaux Brad Pitt et Edward Norton) il vient de détourner un boeing 747 et s’apprête à expier sa trahison en allant s’écraser dans le désert australien… L’appareil est vide (il a fait descendre les passagers à la dernière escale, et le pilote vient de sauter en parachute après lui avoir décrit le sort funeste qui l’attend...)et disposant d’encore six ou sept heures devant lui avant le crash, Tender (second fils d’Adam Branson, tous les aînés s’appelle « Adam », les autres enfants héritant du prénom de « Trender » selon les règles des creedish) commence à débiter à l’enregistreur de vol les circonstances qui l’ont amenés jusqu’ici. Comment un homme dévouer à son église, avec une telle science de l’art ménager a t-il pu en arriver là ? Une femme du nom de Fertilité Hollis sans doute…. (la bible nous avez pourtant prévenue !)
Le livre se présente comme un immense compte à rebours aussi bien dans la structure de son récit : « je vais mourir, et je vais vous dire pourquoi», que dans sa présentation : vous commencez votre lecture par le chapitre 47, à la page 365, pour ne plus le lâcher jusqu’au début (la fin ?). Le roman nous rapporte de façon lucide, le parcours d’un fanatique, d’un homme élevé en suivant des préceptes différents, à la logique effrayante. La construction d’une psyché totalement différente du commun des mortels, où la mort est la clef de voûte, tout autant que le refus de notre brave société de consommation et où pourtant une vie de labeur à toute sa place….
Palahniuk tout comme dans le livre rapportant le projet Chaos (« la première règle du projet chaos est de ne pas poser de questions… ») appuie sa narration sur des « révélations scientifiques » qu’il détourne de façon tout aussi morbide. (N’est pas Hervé This qui veux… Quoique…) Tyler Durden vous avait apprit à faire des explosifs avec du savon, Tender Branson, vous apprendra à vous débarrasser de toutes les taches qui pourraient venir à consteller vos beaux habits à l’approche des fêtes, mais aussi d’autres beaucoup plus embarrassantes. (la robe de Monica Lewinski n’a qu’à bien se tenir… Sachant qu’il y bien pire que des traces de sperme !)
Indispensable également : comment procéder correctement à l’ « autopsie » d’un homard… Et bien d’autre règles de bienséance désuètes, mais incontournable pour briller en société … Maniant avec toujours autant de brio le mal être humain, et les coïncidences « malheureuses » de la vie (comment une erreur d’impression à fait qu’au lieu et place d’une ligne d’urgence réservé au dépressifs au bout du rouleau, le correspondant à l’autre bout du fil est l’adepte d’un culte de la mort ?), Palahniuk nous livre à nouveau avec « Survivant », publié comme son prédécesseur chez Gallimard-la noire (une collection qui porte bien son nom), le récit d’une descente aux enfer malsaine et violente à souhait, non dénuée d’un humour, il est vrai très très particulier…. (pour ma part j’ai rigolé à de nombreuse reprises lisant l’histoire…)
On aime où on aime pas….. Moi, j’adore…..
Essai réussi!
J'ai lu ensuite "Choke" , que j'ai trouvé toujours aussi excellent...
Et "Monstres invisibles",le dernier pour l'instant car j'ai acheté de lui tout ce qui est sorti, me promettant de le lire plus tard... Il faut admettre que lire ce genre de littérature tous les jours pourait amener à avoir des idées noires...
Là encore je vous offre un avis que j'ai écris et qu'on peut trouver sur mon blog (en date 29 novembre 2005)
Ces derniers temps j'ai lu pas mal de romans pour adolescents. Après le sixième volume d'Harry Potter*, et « Magyk » d'Angie Sage (le moins connu de ces livres n'est pas forcément le moins intéressant…), le besoin s'est fait ressentir en moi de lire des récits moins édulcorés, plus « trash ».
Petite visite à mon sous-sol pour voir les romans que j'avais en stock, et me voilà qui remonte avec « Monstres invisibles » de Chuck Palahniuk , qui dés le premier chapitre à répondu à toutes mes attentes… Si l'auteur ne vous dit rien, sachez que c'est lui a qui l'on doit « Fight club » roman culte mis en image par David Fincher (avec Brad Pitt et Edward Norton), et qui outre ce premier livre fabuleux a continué à produire des petits bijoux du genre, tout aussi visuel et critique à l'égard de la société contemporaine, enferré dans sa logique de consommation.
Un écrivain dont le nom figure dans mon panthéon personnel aux cotés d'autres comme Breat Easton Ellis ou Hubert Selby Junior.
Après « Survivant »*, arrive « Monstres invisibles », troisième roman publié par son auteur en 1999, et que Gallimard traduit tardivement en 2003, après « Choke » qui se révèle chronologiquement antérieur. En réalité "invisible monsters" est le premier roman écrit par Chuck Palahniuk! "Berceuse", "Jounal intime" et "Festival de la couille et autres essais" sont venus s'ajouter depuis à cette bibliographie.
Résumer l'intrigue de ce récit se révèle particulièrement ardu, car en effet l'auteur s'amuse à nous livrer celle-ci sous forme de puzzle dont les pièces s'emboîtent les unes les autres au fur et à mesure où l'on avance dans l'histoire… Un procédé repris de nombreuses fois au cinéma avec succès par des réalisateurs comme Christopher Nolan (« Memento »), Bryan Singer (« Usual suspect ») sans oublier Quentin Tarantino (« Reservoir dogs », « Kill bill ») qui incontestablement à fait ses preuves et qui colle parfaitement à l'univers schizophrène de l'écrivain. Une scène d'exposition violente, qui se révèle le tableau final, fait office de premier chapitre. Y succède bien entendu un retour en arrière plusieurs semaines auparavant pour nous ramener là où tout a commencé, pour conclure en feu d'artifice par des révélations qui incontestablement nous ferrons voir ce que l'on vient de lire autrement…
« Monstres invisibles » est également l'occasion de découvrir les dignes successeurs de personnages aussi marquant que Tyler Durden ou bien Tender Branson… Lors de sa convalescence dans un hôpital, Shannon Mc Farland, mannequin défigurée, la mâchoire brisée par une balle de fusil, rencontre un transsexuel du nom de Brandy Alexander. Un personnage insolite que Shannon appelle à son secours après que son ancien petit ami, un ancien agent spécial aux mœurs est essayé de la tuer. Un trio bancal qui au final s'associe pour se lancer au travers les Etats Unis et le Canada, jusqu'à ce que la vérité malsaine explose.
Un résumé simplifié d'un roman qui va bien au delà du simple « road-movie » porté par une distribution de marginaux, et qui s'inscrit dans la continuité de l'œuvre que Palahniuk a débuté dans « Fight club » (« On se souviendra de nous bien plus pour ce que nous détruisons que pour ce que nous créons. ») L'écrivain s'attaque de front aux apparences, malmenant encore plus les corps qu'auparavant : il y fait voir au travers ses personnages l'exutoire ultime à une vie toute tracée par les rôles que nous imposent la société.
Les drogues ne sont pas loin et il n'est pas forcément inutile d'avoir un VIDAL à porter de main… Des personnages déglingués, une vision glauque et extrême du monde dans lequel nous vivons, mais où bon nombre de vérités subsistent… Beaucoup d'ironie également…
Un livre fort qui même si on n'en adopte pas la finalité, donne incontestablement à réfléchir… Sur ce je m'en vais retourner à quelque chose de plus « gentil »…
Bref pour moi un auteur à connaitre! | |
| | | Veterini Envolée postale
Messages : 104 Inscription le : 23/07/2007 Age : 42
| Sujet: Re: Chuck Palahniuk Ven 16 Nov 2007 - 21:44 | |
| Oui, Ellis, Selby et Chuck, j’ai tendance à les associés aussi. Ils ont le même genre d’univers violent, et particulièrement pour Chuck, anti-establishment.
Fight Club et Monstres invisibles même si je les aiment bien tous les deux, ne font pas vraiment parti de mes préférés. Fight Club probablement car j’avais vu le film avant, et qu’il est tout de même sacrément réussi. Mais aussi parce que je l’avais lu après Survivant et que ses 4 premiers romans (Monstres invisibles, Fight Club, Choke, Survivant), pourraient avoir le même thème : Il faut avoir tout perdu, pour se mettre vraiment à vivre.
Cependant avec une telle base, 4 romans ne sont pas de trop. Monstres Invisibles, son premier livre est un peu bordélique, la fin est d’ailleurs constituée de coup de théâtre sur coup de théâtres. Cependant la structure « bordélique » sans véritable trame temporelle mais plutôt évènementielle et le coté rentre dedans, en font un excellent premier roman.
C’est avec « Berceuse » que Chuck change enfin de thème ! On est rassuré. Les personnages sont déjà assez amusant, on a la gérante d’une agence de location. Spécialisé dans les maisons hantées. Si un poltergeist vous ennuie, c’est là que devriez essayer de revendre votre maison. Autre personnage, un journaliste, qui manque de chance tombe sur une berceuse antipathique. En effet, à chaque fois qu’il se met ne serait-ce qu’à penser à cette berceuse, cela tue quelqu’un. Et si ce n’était pas assez, vient se greffer une histoire de livre de sorcellerie qui contiendrait tous les sorts. Quant au genre, c’est un road-movie. Bref, on s’amuse beaucoup, le tout en restant cynique.
A l’estomac. Roman, ou plutôt recueil de nouvelle. Guts, est une des nouvelles est une des plus terribles à lire. Pas seulement du recueil mais de la littérature d’horreur en générale. A ce qui ce dit, à chaque lecture publique on compte quelques évanouissements (presque le thème de « Berceuse » en plus). Il y est question de pratique masturbatoire extrême, et d’arrachage d’intestin, brr, vraiment répugnant ! Sinon pour l’histoire générale, il s’agit d’une bande d’apprenti écrivain qui se retrouvent enfermés dans une maison, et raconte chacun leur histoire. Enfin plus ou moins. Les nouvelles sont quasiment toutes excellentes. Par contre l’histoire en elle-même de ces écrivains qui se croient dans un genre de Real-Tv est assez limité. Cependant cette trame sert suffisamment bien de raccord entre les nouvelles pour qu’on n'ait pas à râler. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Chuck Palahniuk Lun 19 Nov 2007 - 12:23 | |
| dès que je lis un résumé d'un livre de palahniuk ça me met l'eau à la bouche : ce mélange morbide d'obsessions psychologiques, de folies douces et pas très douces, de confinement au coeur de l'angoisse m'appelle à en lire d'avantage... ben oui, parce que je n'ai lu que Monstres Invisibles et journal intime.. et ils m'ont un peu laissé perplexes comme si il y manquait quelque chose MONSTRES INVISIBLES : Shannon, la défigurée, nous narre son histoire, complètement plongé dans son esprit on découvre sa détresse et sa colère. Comment cette femme doit se cacher sous des voiles pour que personne ne soit effrayé par son visage - et finalement le roman amène peu à peu cette reflexion : ne sommes-nous pas tous planqués derrière un voile, cachant le plus sombre, le plus laid de nous mêmes ? Des phrases assassines, des moments bien cyniques sur la face cachée des hommes, et des moments de tristesse et de désespoir profond. Un roman très "prenant", avec un thème très fort et une écriture intéressante, mais qui ne restera pas gravé dans ma mémoire comme un incontournable. - Citation :
« Maintenant, disent les lèvres Plumbago, vous allez me raconter votre histoire exactement comme vous venez de le faire. En rédigeant tout. En me racontant cette histoire à satiété, encore et encore. Racontez-moi votre histoire triste à chier toute la nuit. » Cette reine Brandy pointe sur moi un long doigt osseux. « Lorsque vous comprendrez, dit Brandy, que ce que vous me racontez n'est qu'une histoire et rien d'autre. Elle n'est plus en train de se produire. Lorsque vous vous rendrez compte que l'histoire que vous me racontez n'est rien que des mots, lorsque vous serez à même de tout simplement en ramasser toutes les miettes et de balancer votre passé à la poubelle, dit Brandy, alors, nous déciderons de celle que vous allez être. » JOURNAL INTIME Misty vit dans l'île de Waytansea. Peintre, elle rencontre Peter à l'école des beaux arts. Tous deux rêvent de pouvoir vivre de leur art à New York lorsque le père de Peter meurt. Ils vont alors sur Waytansea pour assister à la crémation, régler les papiers et s'occuper de la mère de Peter, Grace. Quelques années plus tard, Misty est serveuse dans le restaurant de l'hôtel de l'île, Peter est dans le coma après avoir tenté de se suicider, la famille a perdu gloire et fortune et l'île est devenue une geôle d'amertume et de rancoeur. Evidemment Misty ne peint plus. Elle travaille pour nourrir sa fille et sa belle-mère. Depuis quelques semaines les estivants reviennent dans leurs maisons pour les vacances. Maisons où Peter, chargé de quelques réparations, a cloisonné des parties des maisons et y a graffé des textes plein de haine envers sa femme, les vacanciers, les gens de l'île. Des messages d'apocalypse. La trame de ce roman est incroyable (Avec les airs bien malsains de Rosemary's baby d'I. Levin). Ecrit sous forme de journal intime que Misty écrirait à l'adresse de Peter pour le jour où il se réveillerait, on suit avec elle, jour après jour, les mutations de l'île, ses propres changements, le comportement étrangement manipulateur de sa belle-mère, les prédications. Chuck Palahniuk décrit l'enfermement, la dépression, l'alcoolisme, les questions de l'inspiration artistique dans la souffrance avec violence, mélancolie, sadisme. Une telle noirceur et un tel défaitisme émane de ce livre qu'il faut être bien accroché avant de le lire, ou alors ne pas être totalement convaincue par le style de Palahniuk... comme je l'ai été. Lorsque je parle de ce livre, de son histoire, des personnages, du message qu'il véhicule, je ne peux qu'être positive et je suis un peu frustrée de constater que Journal Intime ne m'a pas transcendée comme il aurait du. Peut-être est-ce dû à l'écriture toujours un poil distancié, comme cherchant à se protéger de ses propres mots, à la nébuleuse fantasmagorique autour de Misty. On retrouve des thèmes très forts, présent dans le très célèbre Fight Club, roman de Palahniuk adapté au cinéma, des thèmes qui ne peuvent laisser indifférent : la fatalité, la manipulation, la domination de la société de consommation, notre vie en plage publicitaire, la rébellion semie adolescente désespérée, la violence des hommes entre eux. Il paraît que les romans de Palahniuk, on les aime ou on les déteste, et bien moi je vais être entre les deux. Il y a quelque chose là-dessous, comme derrière les parois de plaquo que laisse Peter derrière lui, quelque chose de fort, de terrible, mais qui ne m'a pas transportée... - Citation :
- "Forçant les doigts de ton épouse le long de chaque lettre, Angel murmure : "Dites-le." Et Misty dit : "Non." Elle dit : "Ce ne sont que des mots sans queue ni tête." Dirigeant les doigts de Misty enveloppés par les siens, Angel insiste, d'une bourrade de l'épaule, en expliquant : "Ce ne sont que des mots. Vous pouvez les prononcer." Et Misty dit : "Ils sont malfaisants. Ils n'ont aucun sens."
Les mots : "... de vous massacrer tous que vous êtes comme autant d'offrandes, toutes les quatre générations..." La peau chaude et serrée à l'entour de ses doigts à elle, il murmure : "Alors pour quelle raison êtes-vous venue les voir?" Les mots : "... les jambes grasses de mon épouse sont nouées de varices..." Les jambes grasses de ton épouse. Angel murmure : "Pourquoi vous donner la peine de venir ?" Parce que son cher et tendre stupide époux, il n'a pas laissé de petit mot pour expliquer son suicide. Parce qu'il s'agit là d'une part de lui qu'elle n'avait jamais connue. Parce qu'elle veut comprendre celui qu'il était. Elle veut découvrir ce qu'il s'est passé." | |
| | | Snark Main aguerrie
Messages : 495 Inscription le : 11/05/2007 Age : 39 Localisation : ici
| Sujet: Re: Chuck Palahniuk Mar 20 Nov 2007 - 2:03 | |
| le très divertissant/intéressant site de Chuck Palahinuk (,cet écrivain aux idées aussi corrosives qu'explosives! si je me fie à vos résumés et à Fight Club, le seul que j'ai lu): http://www.chuckpalahniuk.net/
Pour ceux qui s'essaient à l'écriture, par exemple, il y a ceci:
13 Writing Tips by Chuck Palahniuk
Twenty years ago, a friend and I walked around downtown Portland at Christmas. The big department stores: Meier and Frank… Fredrick and Nelson… Nordstroms… their big display windows each held a simple, pretty scene: a mannequin wearing clothes or a perfume bottle sitting in fake snow. But the windows at the J.J. Newberry's store, damn, they were crammed with dolls and tinsel and spatulas and screwdriver sets and pillows, vacuum cleaners, plastic hangers, gerbils, silk flowers, candy - you get the point. Each of the hundreds of different objects was priced with a faded circle of red cardboard. And walking past, my friend, Laurie, took a long look and said, "Their window-dressing philosophy must be: 'If the window doesn't look quite right - put more in'."
She said the perfect comment at the perfect moment, and I remember it two decades later because it made me laugh. Those other, pretty display windows… I'm sure they were stylist and tasteful, but I have no real memory of how they looked.
For this essay, my goal is to put more in. To put together a kind-of Christmas stocking of ideas, with the hope that something will be useful. Or like packing the gift boxes for readers, putting in candy and a squirrel and a book and some toys and a necklace, I'm hoping that enough variety will guarantee that something here will occur as completely asinine, but something else might be perfect.
Number One: Two years ago, when I wrote the first of these essays it was about my "egg timer method" of writing. You never saw that essay, but here's the method: When you don't want to write, set an egg timer for one hour (or half hour) and sit down to write until the timer rings. If you still hate writing, you're free in an hour. But usually, by the time that alarm rings, you'll be so involved in your work, enjoying it so much, you'll keep going. Instead of an egg timer, you can put a load of clothes in the washer or dryer and use them to time your work. Alternating the thoughtful task of writing with the mindless work of laundry or dish washing will give you the breaks you need for new ideas and insights to occur. If you don't know what comes next in the story… clean your toilet. Change the bed sheets. For Christ sakes, dust the computer. A better idea will come.
Number Two: Your audience is smarter than you imagine. Don't be afraid to experiment with story forms and time shifts. My personal theory is that younger readers distain most books - not because those readers are dumber than past readers, but because today's reader is smarter. Movies have made us very sophisticated about storytelling. And your audience is much harder to shock than you can ever imagine.
Number Three: Before you sit down to write a scene, mull it over in your mind and know the purpose of that scene. What earlier set-ups will this scene pay off? What will it set up for later scenes? How will this scene further your plot? As you work, drive, exercise, hold only this question in your mind. Take a few notes as you have ideas. And only when you've decided on the bones of the scene - then, sit and write it. Don't go to that boring, dusty computer without something in mind. And don't make your reader slog through a scene in which little or nothing happens.
Number Four: Surprise yourself. If you can bring the story - or let it bring you - to a place that amazes you, then you can surprise your reader. The moment you can see any well-planned surprise, chances are, so will your sophisticated reader.
Number Five: When you get stuck, go back and read your earlier scenes, looking for dropped characters or details that you can resurrect as "buried guns." At the end of writing Fight Club, I had no idea what to do with the office building. But re-reading the first scene, I found the throw-away comment about mixing nitro with paraffin and how it was an iffy method for making plastic explosives. That silly aside (… paraffin has never worked for me…) made the perfect "buried gun" to resurrect at the end and save my storytelling ass.
Number Six: Use writing as your excuse to throw a party each week - even if you call that party a "workshop." Any time you can spend time among other people who value and support writing, that will balance those hours you spend alone, writing. Even if someday you sell your work, no amount of money will compensate you for your time spent alone. So, take your "paycheck" up front, make writing an excuse to be around people. When you reach the end of your life - trust me, you won't look back and savor the moments you spent alone.
Number Seven: Let yourself be with Not Knowing. This bit of advice comes through a hundred famous people, through Tom Spanbauer to me and now, you. The longer you can allow a story to take shape, the better that final shape will be. Don't rush or force the ending of a story or book. All you have to know is the next scene, or the next few scenes. You don't have to know every moment up to the end, in fact, if you do it'll be boring as hell to execute.
Number Eight: If you need more freedom around the story, draft to draft, change the character names. Characters aren't real, and they aren't you. By arbitrarily changing their names, you get the distance you need to really torture a character. Or worse, delete a character, if that's what the story really needs.
Number Nine: There are three types of speech - I don't know if this is TRUE, but I heard it in a seminar and it made sense. The three types are: Descriptive, Instructive, and Expressive. Descriptive: "The sun rose high…" Instructive: "Walk, don't run…" Expressive: "Ouch!" Most fiction writers will only use one - at most, two - of these forms. So use all three. Mix them up. It's how people talk.
Number Ten: Write the book you want to read.
Number Eleven: Get author book jacket photos taken now, while you're young. And get the negatives and copyright on those photos.
Number Twelve: Write about the issues that really upset you. Those are the only things worth writing about. In his course, called "Dangerous Writing," Tom Spanbauer stresses that life is too precious to spend it writing tame, conventional stories to which you have no personal attachment. There are so many things that Tom talked about but that I only half remember: the art of "manumission," which I can't spell, but I understood to mean the care you use in moving a reader through the moments of a story. And "sous conversation," which I took to mean the hidden, buried message within the obvious story. Because I'm not comfortable describing topics I only half-understand, Tom's agreed to write a book about his workshop and the ideas he teaches. The working title is "A Hole In The Heart," and he plans to have a draft ready by June 2006, with a publishing date set in early 2007.
Number Thirteen: Another Christmas window story. Almost every morning, I eat breakfast in the same diner, and this morning a man was painting the windows with Christmas designs. Snowmen. Snowflakes. Bells. Santa Claus. He stood outside on the sidewalk, painting in the freezing cold, his breath steaming, alternating brushes and rollers with different colors of paint. Inside the diner, the customers and servers watched as he layered red and white and blue paint on the outside of the big windows. Behind him the rain changed to snow, falling sideways in the wind.
The painter's hair was all different colors of gray, and his face was slack and wrinkled as the empty ass of his jeans. Between colors, he'd stop to drink something out of a paper cup.
Watching him from inside, eating eggs and toast, somebody said it was sad. This customer said the man was probably a failed artist. It was probably whiskey in the cup. He probably had a studio full of failed paintings and now made his living decorating cheesy restaurant and grocery store windows. Just sad, sad, sad.
This painter guy kept putting up the colors. All the white "snow," first. Then some fields of red and green. Then some black outlines that made the color shapes into Xmas stockings and trees.
A server walked around, pouring coffee for people, and said, "That's so neat. I wish I could do that…"
And whether we envied or pitied this guy in the cold, he kept painting. Adding details and layers of color. And I'm not sure when it happened, but at some moment he wasn't there. The pictures themselves were so rich, they filled the windows so well, the colors so bright, that the painter had left. Whether he was a failure or a hero. He'd disappeared, gone off to wherever, and all we were seeing was his work. | |
| | | Pénélope Posteur en quête
Messages : 61 Inscription le : 05/09/2007 Age : 38 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: Chuck Palahniuk Mar 4 Déc 2007 - 20:36 | |
| Les écrits de cet écrivain me font horriblement peur. J'ai vu Fight CLub et j'ai été bouleversée par cette histoire pendant des jours et des jours. Elle m'a fait mal mais m'a amené à réfléchir sur des tas de notions...
Et puis j'ai vraiment envie de lire Monstres Invisibles mais j'ai peur que mon moral flanche... Enfin, voilà! | |
| | | sousmarin Zen littéraire
Messages : 3021 Inscription le : 31/01/2007 Localisation : Sarthe
| Sujet: Re: Chuck Palahniuk Dim 22 Fév 2009 - 11:45 | |
| - Nathria a écrit:
- sousmarin a écrit:
- Je commence Peste de Chuck Palahniuk.
Je veux bien connaître ton avis Premières impressions en cours de lecture… Très bizarre et confus. Le roman parle d’une star morte de la rage en faisant parler ceux qui l’ont côtoyé ou qui le dise en tout cas. Une succession ininterrompue d’avis plus ou moins intéressants, pertinents ou vrais. Parfois, apparaît des avis de spécialistes concernant des maladies assimilables à la rage (comme la peste au 15ème siècle par exemple). Des digressions qui parfois s’éloignent énormément du sujet. J’ai fait un saut de la page 50 à la page 200, qui devenait redondant et ennuyeux…l’auteur doit fumer autre chose que du tabac… Par ailleurs, certains passages arrivent à capter l’attention. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chuck Palahniuk Dim 22 Fév 2009 - 19:32 | |
| J'ai lu une vingtaine de pages de Peste mais j'ai rapidement abandonné : lecture trop difficile car trop confuse, qui ne m'a pas du tout donnée envie de poursuivre Du coup, j'hésite beaucoup à entamer un autre roman du même auteur |
| | | Sydney Envolée postale
Messages : 166 Inscription le : 14/10/2008
| Sujet: Re: Chuck Palahniuk Lun 23 Fév 2009 - 9:35 | |
| - Citation :
- J'ai lu une vingtaine de pages de Peste mais j'ai rapidement abandonné : lecture trop difficile car trop confuse, qui ne m'a pas du tout donnée envie de poursuivre jypeurien
Du coup, j'hésite beaucoup à entamer un autre roman du même auteur Je n'ai pas lu Peste, mais il est dommage de s'arrêter là. Fight Club et Choke n'ont rien de confus et son vraiment bon. Palahniuk à une écriture bien a lui, corrosif à souhait, entrainée, rythmée, déjantée, un vrai plaisir. Sa nouvelle Guts est effectivement un vomitif efficace pour qui a l'estomac un peu fragile. | |
| | | Nathria Sage de la littérature
Messages : 2867 Inscription le : 18/06/2008 Age : 57
| Sujet: Re: Chuck Palahniuk Lun 23 Fév 2009 - 9:41 | |
| A priori, je n'ai pas loupé le texte du siècle, on dirait...Merci pour vos impressions en tous les cas... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chuck Palahniuk Lun 23 Fév 2009 - 10:13 | |
| - Sydney a écrit:
-
- Citation :
- J'ai lu une vingtaine de pages de Peste mais j'ai rapidement abandonné : lecture trop difficile car trop confuse, qui ne m'a pas du tout donnée envie de poursuivre jypeurien
Du coup, j'hésite beaucoup à entamer un autre roman du même auteur Je n'ai pas lu Peste, mais il est dommage de s'arrêter là. Fight Club et Choke n'ont rien de confus et son vraiment bon. Palahniuk à une écriture bien a lui, corrosif à souhait, entrainée, rythmée, déjantée, un vrai plaisir. Tu as raison Sydney, je ne dois pas rester sur une mauvaise impression ! J'essaye toujours de laisser plusieurs chances à un écrivain, je ne suis peut-être pas tombée sur le bon roman pour commencer, j'essayerai un autre de ses romans pour nuancer mon propos |
| | | sousmarin Zen littéraire
Messages : 3021 Inscription le : 31/01/2007 Localisation : Sarthe
| Sujet: Peste Jeu 26 Fév 2009 - 23:46 | |
| Peste (suite et fin) Dans l’embrouillamini des « témoignages » successifs, on finit par réussir à démêler un peu l’histoire… Nous sommes dans un futur proche, où les humains sont séparés en tranches horaires : les diurnes et les nocturnes, avec couvre-feu qui va avec. Les nocturnes sont infériorisés et les jeunes s’amusent comme ils peuvent dans un monde très policé. Le crashing (provoquer volontairement des accidents avec une voiture) est à la mode. Notre star morte, adepte de ce « sport », suscitent nombres témoignages de ceux qui disent l’avoir connu. Est-il vraiment mort d’ailleurs où est-il parti dans le passé pour enfanter ses ascendants féminins dans le but de vivre éternellement en s’auto-engendrant… Critique implicite de la société américaine qui manque de clarté et de force même si quelques passages, ici ou là, attirent l’attention. | |
| | | Oreiller Posteur en quête
Messages : 57 Inscription le : 08/09/2008 Age : 33 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Chuck Palahniuk Jeu 22 Oct 2009 - 18:27 | |
| J'ai lu récemment Fight Club. N'ayant jamais vu le film, je ne connaissais quasiment rien de ce récit, ni de cet auteur d'ailleurs. Je n'ai vraiment pas été déçu, j'y ai trouvé tout à fait ce que je cherchais: un livre un peu malsain avec un propos pertinent et percutant sans pour autant que la narration soit laissée de côté, elle est au contraire passionante au point que je l'ai englouti en peu de temps.
Si, dans un style similaire, Brett Easton Ellis m'a terriblement déçu, Chuck Palahniuk m'a totalement convaincu. J'ai très hâte de lire un autre de ses romans. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Chuck Palahniuk Ven 23 Oct 2009 - 0:56 | |
| - Oreiller a écrit:
- J'ai lu récemment Fight Club. N'ayant jamais vu le film, je ne connaissais quasiment rien de ce récit, ni de cet auteur d'ailleurs. Je n'ai vraiment pas été déçu, j'y ai trouvé tout à fait ce que je cherchais: un livre un peu malsain avec un propos pertinent et percutant sans pour autant que la narration soit laissée de côté, elle est au contraire passionante au point que je l'ai englouti en peu de temps.
Si, dans un style similaire, Brett Easton Ellis m'a terriblement déçu, Chuck Palahniuk m'a totalement convaincu. J'ai très hâte de lire un autre de ses romans. Peut-être que c'est celui que je devrais lire pour me "réconcilier" avec Chuck... (mais je préfère souvent les adaptations ciné de ses livres, à ses livres). | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Chuck Palahniuk | |
| |
| | | | Chuck Palahniuk | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|