Armistead Maupin

J'ai lu le premier volume et j'avoue être restée terriblement sur ma faim. Cela se lit très très facilement, faut dire que c'est des tous petits chapitres, avec plein de dialogues, et donc pas beaucoup de mots par page. Donc on passe de l'un à l'autre, et l'attention est toujours maintenue. Cela dit, je ne me suis vraiment intéressé à aucun personnage, que je trouve très simplistes, et en fin de compte je me fiche royalement de ce qui leur arrive. On ne peut pas non plus dire que l'écriture de Maupin soit marquante. Alors il reste le portait d'une génération, d'une époque. Comme je n'en suis pas nostalgique, je n'ai guerre trouvé cela passionnant. Mais je me suis laissé dire que le premier n'était pas le plus réussi. Alors je pourrais peut être tenter le deuxième pour voir si cela s'améliore un peu. Mais ce n'est pas sûr....

Plus d'un an et demi après avoir lu l'ensemble des Chroniques, j'en garde un bon souvenir. C'était plaisant et vivant à lire. Bien sûr ce n'est pas de la grande littérature, seulement on y découvre un univers que certains d'entre nous connaissent mal. Je les relirai certainement un jour. Cela se lit très vite car il y a beaucoup de dialogues et les chapitres sont courts.

Je n'ai lu que "Une voix dans la nuit" que j'ai trouvé vraiment intéressant ! Avec un peu de mystère non élucidé !

C'est vrai Arabelle que le premier tome n'est pas le plus réusi. La première fois que je l'ai lu je me suis dit que c'était moyen, très dialogué. Puis, deux ans plus tard, je ne sais plus par quel concours de circonstances, je l'ai relu et je suis très vite passée au second et là j'ai adoré l'ambiance, les personnages.

Je ne l'ai pas encore fini (la moitié), mais je peine, alors que pour les autres, ça se lisait facilement.

Eve Lyne a écrit:

Le dernier tome "Michael Tolliver est vivant" n'est pas dans le même registre. Tout tourne autour de Michael. J'ai été déçue par le style, par les descriptions trop sexuelles, par la platitude du récit. Le livre de trop, selon moi.[/i][/color]

J'ai refait les calculs... j'avais commencé la série il y a 13 ans (héhé), à l'adolescence. J'ai donc retrouvé avec joie un personnage qui avait marqué mon adolescence.
Chouette.
J'ai la même sensation que quand je revois certains potes du collège... je suis contente.
On parle 2 minutes, et rapidement la gêne s'installe, et on se rend compte qu'on n'a pas grand chose à se dire.
Et je regarde ma montre en douce.

Soit je suis vieille à présent, soit il n'est vraiment pas terrible.

Pour l'instant, j'ai juste de l'ennui. Les premiers volet racontaient une période que je n'avais pas connue, il y avait un côté un peu exotique.
Dans celui-li, les références à l'actualité me foutent mal à l'aise, parce que ça reste bien simpliste.

Gênée aussi par le manichéisme bien pensant... Michael se doit d'être l'opposé de sa famille, qui est forcément pro-Bush, Catholique (mais pas modéré), homophobe, raciste, je vous épargne les débats sur l'Irak. Mouais. Un peu facile.

Si Mickaël est le reflet d'Armistead Maupin, il se donne pour l'instant le beau rôle...

tellement sous le charme de la série Looking dont Marko nous a parlé (ici), envie de retrouver San Francisco aussi en littérature
après des recherches abondantes, j'ai trouvé quelques livres que soit je connaissais, soit ne me conviennent pas... donc, je crois que c'est le moment de retrouver les chroniques... je les ai sortie tous de mes étagères (et il me manque les deux derniers!!)... je vais voir si la magie fonctionne toujours et tenter une relecture...