Siri Hustvedt

Madame B. a écrit:: 16-Minnesota

Siri Hustvedt, Un été sans les hommes

Mia est une poétesse new yorkaise de 55 ans. Son mari l’a délaissée pour faire une pause ( « La Pause était française, elle avait des cheveux châtains plats mais brillants, de seins éloquents (…) et une belle intelligence »). Sa vie vacille, elle se retrouve à l’hôpital puis décide de se réfugier de sa mère qui vit dans une maison de retraite dans le Minnesota. Elle va rencontrer différents personnages féminins qui incarnent les différents âges de la vie d’une femme, de la petite fille à l’octogénaire en passant par la jeune mère. Mia va ainsi revivre son parcours et envisager l’avenir à travers ces beaux portraits touchants.

Je me souviens que certain(e)s d’entre vous avaient peu apprécié la structure jugée un peu fouillis, je trouve encore que c’est la force de ce livre qui nous donne aussi à voir le texte en train de se construire et qui nous fait entrer dans l’esprit de Mia confronté à des rencontres, des réflexions personnelles alimentées par des lectures littéraires et scientifiques. J’ai été encore plus sensible, lors de cette seconde lecture, à la poésie de l’écriture et à l’humour.