Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 James Ballard

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Marko
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Marko
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MessageSujet: Re: James Ballard   ballard - James Ballard - Page 2 EmptyMer 5 Aoû 2009 - 21:16

animal a écrit:
Crash ! (arbre non signalé).

C'est bien beau tout ça, mais çe ne nous dit pas vraiment où on va. Sexe, sperme, et ainsi de suite sur beaucoup de pages, prostitution, drogue, homosexualité... immoral ? bof surtout parce que c'est répétitif et peu entrainant... ou moralisateur ?

Je te suis en partie sur ton post et je vais essayer de développer ce que cette histoire me suggère. Avec le recul le film de Cronenberg occulte pour moi le livre. Un peu comme le film de Huston par rapport au roman "Reflet dans un oeil d'or" plus récemment. Probablement parce que dans les 2 cas la force des romans tient davantage au contenu qu'au style (traduction oblige?). Et le cinéma leur donne une dimension à mon sens supérieure par l'enveloppement sensoriel qu'il permet (et l'inspiration de leurs réalisateurs évidemment).

Crash raconte l'histoire d'hommes et de femmes qui tentent de découvrir une voie, d'inventer une connexion entre eux, un lien (l'éthymologie même de "religion"), pour retrouver ensemble des émotions, des sensations vitales, qui sont devenues de moins en moins possibles, palpables, accessibles, dans un monde technologique qui les plonge progressivement dans un climat de déréalisation, en les privant en partie de ce qui caractérise notre par d'humanité/animalité. L'homme fusionne avec la machine, l'ordinateur prolonge notre cerveau, les prothèses et les voitures sont dans la continuité de nos corps... Et dans un monde qui perd son rapport aux éléments, qui nous immerge dans un espace de plus en plus urbain, virtuel et mécanisé, qui anesthésie nos émotions, qui n'a même plus le refuge d'une quelconque forme de religion ou de croyance, ces personnages explorent par hasard (l'accident est le détonateur) une nouvelle façon de faire surgir des émotions qui seraient le signe de notre vitalité.

Ils se rendent compte que l'accident, par sa violence et l'interpénétration des tôles et des corps qu'il provoque (plans géniaux des voitures qui se poursuivent et se frottent, se repoussent ou fusionnent), contient à la fois cette pulsion de vie (d'érotisme même morbide) et de mort qui est à la base de notre condition humaine. Ils se mettent à recréer cette sensation artificiellement, à se réunir comme une sorte de secte, à jouir, échanger leurs fluides (là aussi corporels et mécaniques), ressentir le vertige d'une mort qui pourrait survenir à tout moment et témoigne en négatif de leur existence "réelle". Vaughan est à la fois un malade mental, délirant mégalomaniaque qui s'érige en gourou de cette nouvelle société, et un ange déchu, une victime sacrificielle qui catalyse tous les désirs et accomplit jusqu'au bout ce projet "spirituel" quitte à perdre la vie. Il transmet son pouvoir à James à la fin.

L'érotisme peut apparaître pervers et malsain avec ces plaies, ces cicatrices qu'on caresse ou qu'on lèche, ces accidents de voiture qu'on traverse comme dans un rêve éveillé et où il semble se passer quelque chose d'incroyablement intense, cette station de lavage automatique (géniale séquence dans le film) où les sécrétions s'échangent entre les humains au sein d'une sorte de ventre maternel qu'est l'habitacle de la voiture entourée de liquide "amniotique".

Tout devient érotisé. Le flux des voitures dans la rue apparait comme le sang qui coule dans les veines, la pulsation qui les éveille à la vie. Ils répètent inlassablement les même rituels érotiques et mortels (le côté répétitif que tu soulignes). Cronenberg filme même l'accouplement de James et de sa femme comme une sorte de mécanique de train en marche (c'est assez étonnant). Ils cherchent la jouissance mais n'y parviennent pas encore tout à fait. "Maybe the next time, maybe the next time" lui dit sa femme.

Et dans la séquence finale où ils ont tenté un nouvel accident dont ils sortent abîmés mais encore vivants, elle répète encore "Maybe the next time, maybe the next time". Ils n'ont pas encore trouvé la jouissance ultime.

La force de l'histoire se trouve dans cet collusion entre le macabre et la douceur enveloppante. Et j'en suis sorti bouleversé avec un sentiment de douce mélancolie et de tendresse pour ces personnages perdus qui tentent encore et encore de trouver la jouissance ou la mort. Bertolucci a dit à Cronenberg qu'il avait fait un film "religieux" et je suis assez d'accord avec ça. Crash est un de mes films préférés.
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animal
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MessageSujet: Re: James Ballard   ballard - James Ballard - Page 2 EmptyMer 5 Aoû 2009 - 21:47

je ne me souviens pas du film, je suis d'accord sur la partie recherche de sensations vitales et en partie pour le côté plannant de l'ensemble mais la vache c'est limite illisble tellement c'est n'importe quoi les descriptions et j'ai du mal à croire que la traduction soit seule coupable. Et forcément ça plombe gravement la possibilité d'ambiance érotique. les passages valables où les personnages "se rendent comptent" sont trop rares. C'est un peu énervant car on perçoit l'effet d'ensemble qui est assez parlant et intéressant. Répétitif mais pas mécanique en fait. L'attrait de l'automobile est réduit au tableau de bords et à ces commandes, les personnages tournent sur les mêmes voies tout au long de la nouvelle et ce ne sont que d'anecdotiques déplacements et un peu de voyeurisme de rétroviseur. Il manque la conduite, la sensation, la perception, le toucher... et le "on dirait un rapport clinique"... hum, en fait ou je m'en fous ou passé les premières pages ce n'est plus intéressant. Je ne demande pas du Modiano ou du Buzzati, juste l'impression qu'on me parle bien d'automobile et pas de patates rire

(plus j'y pense plus je râle !)

je crois que je le reverrai volontiers le film, pour voir l'adaptation.
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Marko
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MessageSujet: Re: James Ballard   ballard - James Ballard - Page 2 EmptyMer 5 Aoû 2009 - 21:57

Oui revois le film!! Tu seras servi! Il a filmé les voitures de façon hallucinante. On sent les textures, la tôle, le cuir des coussins (Rosanna Arquette essayant une voiture luxueuse avec sa grande prothèse à la
jambe qui déchire le fauteuil sous l'oeil inquiet mais concupiscent du vendeur laugh ). C'est ultra fétichiste! Mais le plus beau ce sont les poursuites de voitures, les glissements, les frottements. Mais ne me demande pas les marques!
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MessageSujet: Re: James Ballard   ballard - James Ballard - Page 2 EmptyMer 5 Aoû 2009 - 22:00

ne pas le lire en français sauf si on est accro aux[i] arbres non signalés. (ou ne pas le lire ?)
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Marko
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MessageSujet: Re: James Ballard   ballard - James Ballard - Page 2 EmptyMer 5 Aoû 2009 - 22:01

animal a écrit:
ne pas le lire en français sauf si on est accro aux[i] arbres non signalés. (ou ne pas le lire ?)

Je me demandais bien ce que ça voulait dire ce truc!
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kenavo
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MessageSujet: Re: James Ballard   ballard - James Ballard - Page 2 EmptyMer 5 Aoû 2009 - 22:04

Marko a écrit:
animal a écrit:
ne pas le lire en français sauf si on est accro aux[i] arbres non signalés. (ou ne pas le lire ?)

Je me demandais bien ce que ça voulait dire ce truc!
Animal nous avait cité une phrase de ce livre: ici
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MessageSujet: Re: James Ballard   ballard - James Ballard - Page 2 EmptyMer 5 Aoû 2009 - 22:06

Trop forte Kenavo! Je me disais bien que c'était une histoire d'initiés laugh
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MessageSujet: Re: James Ballard   ballard - James Ballard - Page 2 EmptyMer 5 Aoû 2009 - 22:10

c'est terriblement perturbant Cool
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MessageSujet: Re: James Ballard   ballard - James Ballard - Page 2 EmptyVen 4 Nov 2011 - 23:29

Pour ce qui concerne les romans, je n'ai lu que "Millenium people" et j'ai plutôt aimé cette histoire de "classe moyenne" qui cherche à se révolter contre la société (mais finalement, contre quoi ?). Certes ce roman n'a pas réellement de finalité, mais est-ce que le personnage principal (je ne parle pas de celui qui cherche à comprendre qui a tué sa femme, plus observateur qu'acteur; mais du chef de la "rébellion", ce gourou que tout le monde suit sans connaître vraiment le but de la révolte) en a une ? C'est plus le style qui m'a amené a poursuivre le livre que l'histoire elle-même.

Les nouvelles sont toutefois plus intéressantes (sauf celles de "Vermillion Sands"). Mais il se fait tard, et je dois avoir l'esprit frais pour en parler lors d'un prochain post bailler .
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MessageSujet: Re: James Ballard   ballard - James Ballard - Page 2 EmptyMer 3 Sep 2014 - 22:52

aurais-je du relire le fil ?


ballard - James Ballard - Page 2 Cockta10

Vermilion Sands

Ce recueil passe mieux que Crash!. Si elles ont été écrites sur une quinzaine d'années* elles sont réunies par une unité de lieu et de temps. Vermilion Sands est une sorte de cité balnéaire américaine, un drôle de désert à la place d'une mer disparue. Et nos protagonistes se retrouvent dans l'Intercalaire : "dépression mondiale d'ennui léthargique et de chaleur estivale", une grosse décennie de vide. Les buts des journées se cherchent donc dans le style, les arts, le paraître et les relations obsessionnelles.

Obsessionnelles au moins pour ce qui est des personnages principaux des nouvelles. Prototype : le type un peu friqué (comme presque tout le monde) de Vermilion Sands qui se retrouve sous le charme nocif d'une beauté présente ou passée ou d'ailleurs. Peuplées de sculptures sonores qui poussent comme des mauvaises herbes, de raies des sables et de fringues ou maisons psycho-réactives les nouvelles reproduisent presque inlassablement le même schéma.

Une tonalité à l'ancienne qui flirte avec le fantastique, une façade de richesse qui fait assez 19è, des figures de femmes mystérieuses et riches, des figures schématiques d'hommes viriles, du symbolique qui l'est plus ou moins. Ce qui frappe à l'usage n'est pas tant le dérèglement comportemental que l'irréel de la situation en plus du décor. Le "on a rien à faire de nos journées" semble empêcher l'alternative au divertissement à la con,  à la démesure inconséquente et surtout à beaucoup de conformisme (impensable le poète qui écrirait lui-même !).

Mais cette vision tortueuse et ces matériaux devenus vivants qui renvoient une image négative et retournent une violence contre leurs créateurs apparaît autant en ombre chinoise de la lecture que dans les faits.

Et dans les faits de la lecture, si le propos ballardien, cette fois, est palpable, on ressent aussi une lassitude et une pointe d'ennui. Entouré d'artifices n peu trop chargés ou sommaires, le charme peine à agir. Si la vision démontre une part de cette pertinence légendaire attribuée à l'auteur, à côté on rame, perdus entre un autre genre de littérature et pas le pastiche mais la distance et l'inversion. Mais pas tout à fait, on sent l'intérêt pour le personnage de classe lambda supérieure. Pas à plaindre, pas forcément aimable, difficilement détestable, très proche d'une aspiration moyenne qui n'est pas rejetée avec dédain. Sorte de cobaye d'un monde doublement factice, celui décrit par l'auteur et celui de l'auteur.

Je ne suis encore pas rentré dedans vraiment mais c'était plus intéressant et motivant. Ça m'aurait arrangé d'être plus emballé mais... une troisième tentative un de ces jours ?

Ah, une dernière chose. Les nouvelles finissent rarement bien, mais finissent-elles vraiment mal ?


edit * : de 55 à 70, ça doit compter pour donner l'impression de double infernal de ma sorcière bien aimée...
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MessageSujet: Re: James Ballard   ballard - James Ballard - Page 2 EmptyLun 2 Nov 2015 - 23:30

Crash (1973)


ballard - James Ballard - Page 2 Crash10

Compteur, vinyle, pétrole, carrosserie, moteur, cristal, chrome. Chaque mot de ce roman devient érotique. Sperme, désir, dent, aréole, courbure, blessure, plaie, cicatrice. Chaque attaque de la chair par le métal signe la victoire de l’homme. Les fusées, les avions et les automobiles pourront bien fondre sur nous dans l’espoir de nous réduire en monceaux de tripes écrasées et de visages défigurés, elles ne disposent pas de ce désir ardent qui aide l’homme à se composer un avenir toujours triomphant malgré les blessures infligées.


La déviance n’est pas une perversité gratuite, c’est ici le don des survivants offert à ceux que le progrès et la vitesse ont trompés sans merci.


« A l’aide de nos cicatrices, nous avons célébré la renaissance des massacrés de la route, la mort et les blessures de tous ceux que nous avions vus agoniser sur un bas-côté, les lésions fictives et les attitudes des millions qui mourraient encore. »



Citation :
« Dans sa vision d'une collision entre leurs véhicules, Vaughan se montrait obsédé par un certain nombre de blessures et de points d'impact - chromes mourants et tabliers effondrés de leurs deux voitures se heurtant de front en de complexes figures répétées à l'infini dans des films au ralenti, plaies jumelles de leurs corps ; image du pare-brise couronnant son visage de fleurs de givre à l'instant où, Vénus naissant à la mort, elle traversait sa surface teintée ; fractures multiples de leurs cuisses contre le frein à main et surtout blessures génitales : elle, l'utérus transpercé par le bec héraldique de l'emblème du constructeur ; lui, déchargeant sa semence sur les compteurs lumineux qui marqueraient à jamais l'ultime température et l'ultime niveau d'essence de la machine. »


Citation :
« Quelque part sous cet ensemble de nylon et de coton amidonné reposait un gros mamelon inerte dont la pointe rose se fripait parmi les tissus parfumés. »


Citation :
« Nous roulions sur Western Avenue et j’aurais voulu voir son corps étreindre l’habitacle de la voiture. J’aurais voulu presser sa vulve humide contre chacune des commandes, chacune des moulures apparentes, j’aurais voulu écraser doucement ses seins contre les montants des portières et des déflecteurs, promener son anus en une lente spirale sur les revêtements de vinyle des sièges, placer ses petites mains sur les cadrans et les glissières des glaces. Les voitures qui nous doublaient à toute allure célébraient la rencontre de ses muqueuses et du véhicule –mon propre corps métallique. »


Citation :
« J’ai joui une première fois dans la plaie profonde de sa cuisse, lâchant des giclées de sperme qui ont inondé cette étrange douve de chair. »
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MessageSujet: Re: James Ballard   ballard - James Ballard - Page 2 EmptyMar 3 Nov 2015 - 6:30

oui et non maybe, parce qu'ils passeraient de l'état de trompé par des images "propres" factices à une fascination morbide qui y incorporerait des conséquences parfois (ou nécessairement ? simplicité du roman) désastreuses. Une fascination pas tant innée ou seulement provoquée par l'accident qu'inculquée par des médias (fixette sur l'accident fatal comme les célébrités). Une sorte d'individualisation d'une pulsion de masse orchestrée (on est toujours autant dans le profit pur et dur plutôt que dans le don, de mémoire) ?

C'est quelle version que tu as lue, je crois que s'est ressorti en je ne sais plus comment ça s'appelle tout mou (souple ils appellent ça) ?
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MessageSujet: Re: James Ballard   ballard - James Ballard - Page 2 EmptyJeu 5 Nov 2015 - 0:43

Tu veux dire que ces gens-là ne sont pas en pleine possession de leurs fantasmes ? Mais alors, comment peut-on faire la différence entre ceux qui le seraient vraiment, et les autres ? Je ne trouve pas ça particulièrement plus naturel de fantasmer "normalement" que de fantasmer pour des accidentés de la route, surtout lorsqu'on peut avoir soi-même connu ce genre d'événement. Ce serait peut-être même une façon assez saine de lutter contre le traumatisme.

Je ne sais plus quelle version j'aie lue. Celle avec le DVD. Assez récente, oui. Je l'ai rendue à la bibliothèque, je ne peux pas vérifier. Texte mou, alors ?
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MessageSujet: Re: James Ballard   ballard - James Ballard - Page 2 EmptyJeu 5 Nov 2015 - 7:04

Je pense qu'ils sont "normalement" influencés au sens large. Mais en fait je réagissais à :
Citation :
La déviance n’est pas une perversité gratuite, c’est ici le don des survivants offert à ceux que le progrès et la vitesse ont trompés sans merci.
car je n'ai pas le souvenir qu'ils donnent grand chose.

enfin oui, texte chargé mais mou ?
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MessageSujet: Re: James Ballard   ballard - James Ballard - Page 2 EmptyJeu 5 Nov 2015 - 9:29

Tiens, puisque Ballard est remonté, une question pour toi Animal, à propos de Vermillion sands.
Je n'ai pas lu une nouvelle de Ballard depuis quelques années, mais si je me souviens bien, pour ce recueil (dont je n'ai lu que quelques nouvelles), le même schéma est répété à l'envi. Le narrateur découvre un être (végétal, animal) ou un objet "vivant" hors-norme - (une plante qui chante, par exemple), qui reste durant plusieurs jours, puis qui disparaît sans réelle explication. Ou je me trompe ?
Au bout d'un moment, ça m'avait un peu lassé, et quand je retombais sur une nouvelle du même type, je passais à la suivante.

Mais j'ai adoré le côté légèrement "décalé" mais jamais gratuit des autres ! Sauf peut-être les plus psychédéliques, car je suis un peu hermétique, j'étais désarçonné. Faudrait que je le relise, pour voir...
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