James Ballard

Un petit peu. La plante poussée par une visiteuse étrange, une sculpture qui pousse toute seule, je ne sais plus trop quoi, il y a des motifs qui se ressemblent... en tout cas Vermillion Sands m'a plus branché que Crash!.

Je n'ai pas lu "Crash" non plus... le film m'avait suffi ! Mais entre livre et adaptation filmique, il peut y avoir déperdition ?

Mais j'ai lu pas mal de nouvelles de Ballard. Et il y fait preuve d'une originalité incroyable. Des histoires à peine décalées de la réalité, qui donnent un résultat généralement savoureux .

animal a écrit:

Je pense qu'ils sont "normalement" influencés au sens large. Mais en fait je réagissais à :

Citation :

La déviance n’est pas une perversité gratuite, c’est ici le don des survivants offert à ceux que le progrès et la vitesse ont trompés sans merci.

car je n'ai pas le souvenir qu'ils donnent grand chose.

Leur santé quand même. Et leur intégration sociale. Ce qui n'est pas rien.
Pour la mollesse, à rapprocher d'une certaine langueur justement proche du suicide anti-utilitariste ?

Exini a écrit:

Tiens, puisque Ballard est remonté, une question pour toi Animal, à propos de Vermillion sands.
Je n'ai pas lu une nouvelle de Ballard depuis quelques années, mais si je me souviens bien, pour ce recueil (dont je n'ai lu que quelques nouvelles), le même schéma est répété à l'envi. Le narrateur découvre un être (végétal, animal) ou un objet "vivant" hors-norme - (une plante qui chante, par exemple), qui reste durant plusieurs jours, puis qui disparaît sans réelle explication. Ou je me trompe ?
Au bout d'un moment, ça m'avait un peu lassé, et quand je retombais sur une nouvelle du même type, je passais à la suivante.

Mais j'ai adoré le côté légèrement "décalé" mais jamais gratuit des autres ! Sauf peut-être les plus psychédéliques, car je suis un peu hermétique, j'étais désarçonné. Faudrait que je le relise, pour voir...

Faut que je le lise ce recueil.

Exini a écrit:

Je n'ai pas lu "Crash" non plus... le film m'avait suffi ! Mais entre livre et adaptation filmique, il peut y avoir déperdition ?

Je trouve. Pourtant ardente acharnée de Cronenberg, il a faibli sur cette adaptation-là.

colimasson a écrit:

Leur santé quand même. Et leur intégration sociale. Ce qui n'est pas rien.
Pour la mollesse, à rapprocher d'une certaine langueur justement proche du suicide anti-utilitariste ?

mouais. bof.

colimasson a écrit:

Exini a écrit:

Mais j'ai adoré le côté légèrement "décalé" mais jamais gratuit des autres ! Sauf peut-être les plus psychédéliques, car je suis un peu hermétique, j'étais désarçonné. Faudrait que je le relise, pour voir...

Faut que je le lise ce recueil.

Je piochais dans l'intégrale des nouvelles de Ballard. Et comme ça fait un certain temps, je ne me rappelle pas de quels recueils étaient tirées ces nouvelles.