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Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
Sujet: Re: Abbas Kiarostami Jeu 20 Mai 2010 - 22:58
Un réalisateur et une comédienne que j'aime...Je compte bien faire l'impossible pour voir ce film.
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Abbas Kiarostami Jeu 20 Mai 2010 - 23:09
coline a écrit:
Un réalisateur et une comédienne que j'aime...Je compte bien faire l'impossible pour voir ce film.
J'ai beaucoup aimé mais attention, la moitié des spectateurs est partie avant la fin.
coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
Sujet: Re: Abbas Kiarostami Ven 21 Mai 2010 - 11:29
traversay a écrit:
coline a écrit:
Un réalisateur et une comédienne que j'aime...Je compte bien faire l'impossible pour voir ce film.
J'ai beaucoup aimé mais attention, la moitié des spectateurs est partie avant la fin.
Je resterai jusqu'à la fin... Je vois qu'il est annoncé pour fin juin chez nous...
Li Main aguerrie
Messages : 462 Inscription le : 09/05/2009
Sujet: Re: Abbas Kiarostami Dim 30 Mai 2010 - 15:51
traversay a écrit:
Copie conforme
Citation :
James, un écrivain quinquagénaire anglo-saxon, donne en Italie, à l'occasion de la sortie de son dernier livre, une conférence ayant pour thème les relations étroites entre l'original et la copie dans l'art. Il rencontre une jeune femme d'origine française, galeriste. Ils partent ensemble pour quelques heures dans un petit village près de Florence.
Abbas Kiarostami a bien fait de se délocaliser et de planter sa caméra sous le ciel de Toscane, à l'ombre des cyprès. Copie conforme est l'oeuvre d'un maestro, capable de se renouveler, sans perdre son âme, et de livrer un film frais et capiteux, au parfum entêtant, qui reste énigmatique jusqu'à son dénouement, qui peut être un commencement. En déflorer le sujet serait un crime, et d'ailleurs, quel est-il vraiment ? Une réflexion sur l'art et le regard ? Sur la vérité et le mensonge ? Sur l'usure du couple, avant tout, hommage direct au Rossellini de Voyage en Italie et aussi au Bergman d'Une leçon d'amour, pour l'aspect ludique. Au côté du baryton William Shimell, épatant pour sa première apparition au cinéma, Kiarostami offre à notre Juliette Binoche un rôle somptueux. Qu'elle est belle dans la douce lumière italienne, sensuelle, tendre, rageuse, comique. Toute la riche palette de son jeu s'y déploie sous la mise en scène gracieuse et glissante du cinéaste iranien. Le film est léger et grave à la fois, à l'image de ses dialogues et des idiomes qui s'y mélangent avec harmonie : italien, anglais, français. Et l'on y rencontre de jeunes mariés, de vieux touristes et une mamma philosophe, comme autant de témoins de ce couple sur lequel plane un mystère que les spectateurs interprèteront à leur guise. Kiarostami fournit les clés, à nous de trouver les portes qu'elles ouvrent. Avec aussi le choix de jeter le trousseau et de rester dans une suave incertitude.
Quelle merveille ce film. Déjà quelques jours que je l'ai vu, que j'y repense, que j'ai envie d'y retourner.
Traversay me stresse en disant au-dessus que révéler le sujet serait un crime et vu que je ne souhaite pas être une criminelle... je vais utiliser le spoiler!
Spoiler:
Une première partie du film avec des accents de comédie, des dialogues brillants, existentiels, artistico-philosophiques. Ce "couple" d'intellectuels se taquinent joyeusement, de manière éclairée et brillante, en Toscane, sur des lieux baignés par le soleil. Superbe plan de paysages qui se reflètent et défilent en surexposition sur la voiture. Superbe destination lumineuse. Des discours dans un musée sur le statut d'une copie, de l'original.
Une seconde partie plus dramatique. Des rancoeurs s'expriment, le couple se déchire, se fait des reproches.
Un scénario enveloppé de mystère, une certaine étrangeté alors qui pose de multiples questions : - Avons-nous devant nous un couple en train de se construire ou un couple qui se connaît depuis 15 ans et en plein déchirement?
Finalement, le discours artistique - de la thèse du personnage principal et de leur discussion dans le musée - est transposé au couple lui-même : - Ce couple est-il un original? - Un copie conforme de couple? - Une copie de couple qui joue à être réel? - Une copie finalement meilleure et plus lucide que les originaux (ces couples que l'on voit dans le film qui naïvement se promettent la fidélité éternelle)...?
Bref, je me suis posée toutes ces questions pendant le film mais finalement, je ne cherche pas à trancher. J'aime bien ce mystère, un peu comme chez Lynch.
Les deux acteurs sont parfaits ; Juliette Binoche rayonnante, séduisante, déçue, en quête de tendresse. Et son partenaire, à la beauté froide, figure de l'intello-artiste indépendant détaché des contingences matérielles. Magnifiques. Et ces dialogues, brillants, réjouissants.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Abbas Kiarostami Lun 7 Juin 2010 - 23:00
Copie Conforme
"Si on avait plus d'indulgence pour les faiblesses de l'autre on serait moins seul"
Superbe film d'un grand réalisateur, co-écrit avec la psychanalyste Caroline Eliacheff (qui a déjà collaboré plusieurs fois avec Chabrol), qui est à la fois une autopsie ludique mais douloureuse du malentendu ontologique du couple, une réflexion sur les illusions et désillusions de la réalité, le pouvoir de l'art comme falsification du réel et pourtant le révélant. Tous les films de Kiarostami sont des portraits et le vrai sujet du film est le visage lumineux d'une sublime Juliette Binoche qui a amplement mérité son prix d'interprétation. Juliette joue aux états d'âme d'une jeune femme plus tout à fait jeune et qui s'invente fortuitement une vie et une histoire avec cet écrivain obsédé par le leurre des apparences et des conventions sociales ou artistiques. Tout est artifice et pourtant ce qu'il montre de cette actrice est comme la quintescence de sa féminité, de son mystère, de sa grâce ("Il m'a révélé à mon féminin" a-t-elle déclaré à Cannes), il la sublime et la rend plus "vraie" qu'elle même en quelque sorte. C'est elle la copie conforme transcendée par le regard de l'artiste qui la regarde avec amour. Comme cette peinture de la muse Polimnia, admirée pendant des années comme un original alors qu'elle n'était qu'une copie, que Juliette fait découvrir à l'écrivain. Il y a toute une mise en abîme et des échos de la vie de ce couple fictif à travers ces jeunes mariés, ces retraités en visite, cette patronne magnifique d'un petit café toscan... Il ne faut pas être rebuté par les 20 premières minutes qui semblent être presque documentaires et qui pourtant montrent déjà tant de choses (un enfant presque effrayant de maturité et de possessivité, ces reflets du paysage sur la vitre de la voiture, ce début d'affrontement verbal qui ne fera que creuser l'écart et le malentendu, l'échec en gestation). Quelle richesse dans ce film qu'il faut méditer et probablement revoir. Abbas est grand!
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Abbas Kiarostami Lun 7 Juin 2010 - 23:55
La scène entre Juliette Binoche et son fils dans "Copie Conforme" m'a fait penser à son film "Ten" lorsque l'enfant iranien parlant à sa mère apparait déjà comme le futur tyran machiste de demain... La différence et le rapport de force qui s'instaure entre l'homme et la femme étant déjà latents dans ces échanges assez violents dans une certaine mesure...
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Abbas Kiarostami Mar 8 Juin 2010 - 8:05
traversay a écrit:
coline a écrit:
Un réalisateur et une comédienne que j'aime...Je compte bien faire l'impossible pour voir ce film.
J'ai beaucoup aimé mais attention, la moitié des spectateurs est partie avant la fin.
Et dès la première demi-heure dans la salle où j'étais. C'est bien dommage parce que le film décolle à partir de là justement en faisant surgir l'émotion derrière ce dispositif a priori artificiel.
Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Sujet: Re: Abbas Kiarostami Mar 8 Juin 2010 - 8:12
Peut-être que j'irais le voir alors... Déjà ça me décantera de mon sevrage cinématographique... Parce que vos commentaires intriguent entre l'incontournable et le chiantissime.
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Abbas Kiarostami Mar 8 Juin 2010 - 10:43
Marko a écrit:
traversay a écrit:
coline a écrit:
Un réalisateur et une comédienne que j'aime...Je compte bien faire l'impossible pour voir ce film.
J'ai beaucoup aimé mais attention, la moitié des spectateurs est partie avant la fin.
Et dès la première demi-heure dans la salle où j'étais. C'est bien dommage parce que le film décolle à partir de là justement en faisant surgir l'émotion derrière ce dispositif a priori artificiel.
As-tu vu Voyage en Italie ? C'est plus qu'un hommage, c'est presque une variation du film de Rossellini , la Toscane remplaçant les environs de Naples.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Abbas Kiarostami Mar 8 Juin 2010 - 13:54
Queenie a écrit:
Peut-être que j'irais le voir alors... Déjà ça me décantera de mon sevrage cinématographique... Parce que vos commentaires intriguent entre l'incontournable et le chiantissime.
On peut y trouver l'un ou l'autre suivant son humeur à mon avis. Je me suis laisser embarquer sans résistance par cette histoire et elle m'a charmé. Seuls bémols peut-être: le côté très conceptuel un peu sec en surface qui peut tenir à distance et le jeu du baryton William Shimell qui m'a parfois paru emprunté et maladroit. Il sonne souvent faux alors que Juliette est étonnante (au masque et la plume ils disaient qu'elle en fait trop mais je ne trouve pas).
traversay a écrit:
As-tu vu Voyage en Italie ? C'est plus qu'un hommage, c'est presque une variation du film de Rossellini , la Toscane remplaçant les environs de Naples.
Oui on y pense beaucoup même s'il n'y a pas de miracle dans "Copie Conforme"... Surtout la séquence avec la statue de l'homme protégeant la femme qui renvoie aux sculptures devant lesquelles Ingrid Bergman se sent troublée. Le côté bavard aussi! Une autre des copies conformes du film. Mais la copie serait-elle meilleure que l'original? Les films restent très différents...
coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
Sujet: Re: Abbas Kiarostami Mar 8 Juin 2010 - 14:42
Marko a écrit:
traversay a écrit:
coline a écrit:
Un réalisateur et une comédienne que j'aime...Je compte bien faire l'impossible pour voir ce film.
J'ai beaucoup aimé mais attention, la moitié des spectateurs est partie avant la fin.
Et dès la première demi-heure dans la salle où j'étais. C'est bien dommage parce que le film décolle à partir de là justement en faisant surgir l'émotion derrière ce dispositif a priori artificiel.
Je sens que ce film est pour moi...
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Abbas Kiarostami Mer 9 Juin 2010 - 10:49
Une interview d'Abbas Kiarostami à propos de Copie Conforme:
Citation :
Cannes 2010
Abbas Kiarostami « L’éphémère n’est évident nulle part autant qu’en amour » Treize ans après une palme d’or, le réalisateur iranien Abbas Kiarostami revient à Cannes avec Copie conforme, une œuvre enchantée. Avec Juliette Binoche, qui semble porter le film tout entier. Quarante années déjà que celui qui compte parmi les plus grands réalisateurs au monde se dédie au cinéma. Abbas Kiarostami, qui a commencé sa carrière par ce qui est aujourd’hui reconnu comme un « classique » de l’histoire du cinéma, le Pain et la Rue (1970), a travaillé pendant presque vingt ans « pour les enfants ». C’est avec un film inclassable, Close-up (1990), qu’il a connu une renommée internationale. Sept ans après, il recevait la récompense suprême pour le Goût de la cerise. C’est alors qu’Abbas Kiarostami s’est interrogé : « Que faire après une palme d’or ? » Il a alors pris des chemins de traverse, vagabondé du côté de la vidéo, puis ce fut la découverte du digital, des équipes légères, de l’Afrique. Il est retourné à la photographie (1), a écrit des poèmes. Pour mieux revenir avec une œuvre de la maturité, ou l’art et l’amour se mêlent en une étrange alchimie, illuminée par une certaine Juliette transfigurée par la lumière toscane et son regard sur elle.
Vous avez choisi de tourner Copie conforme en Toscane, sur les terres de la Renaissance, tout près d’Arezzo, la ville de Giorgio Vasari, fondateur de l’histoire de l’art. Vous y montrez la beauté de l’art mais aussi celle des cyprès. L’Italie a-t-elle imposé la question de l’art ou l’avez-vous choisie parce qu’elle est la terre de l’art par excellence ?
Je ne sais pas lequel était le premier, de la poule ou de l’œuf. L’Italie n’est pas un lieu commun, c’est un personnage du film. Puisqu’il y est question de copie et d’original, quel plus bel exemple, quel plus beau prétexte pouvait-on trouver que Vinci ou Michel-Ange ? La matière était présente et est venue nourrir le film de façon documentaire. Lorsque j’évoque les cyprès, ce n’était pas dans le scénario. Je me suis inspiré de la réalité de la beauté qui m’était offerte.
Le fait d’avoir tourné en Italie un moyen métrage, qui faisait partie d’un film collectif avec Ermanno Olmi et Ken Loach, Tickets (2005), ne vous a-t-il pas donné l’envie de ce pays ?
La seule fois que j’ai fait un film de fiction en dehors de l’Iran a été en Italie. Mon envie de ce pays se situe peut-être au-delà du cinéma parce que, si je cherche dans ma mémoire, je réalise que pour ma lune de miel, alors que j’avais encore une douce illusion de l’amour et du mariage, c’est l’Italie que j’avais choisie. Je suppose que dans mon inconscient, il y a des réminiscences positives d’Italie.
Cela ne vient-il pas aussi de votre amour pour le cinéma néoréaliste ?
Abbas Kiarostami. Je me suis vraiment pris de passion pour l’Italie à travers le cinéma italien. Je me souviens que lorsque je voyais Toto au cinéma, ce n’était pas comme John Wayne. Ce n’était pas un personnage, une légende, c’était comme mon voisin de palier. Je me souviens qu’un jour où je me promenais à Naples, j’ai vu dans la vitrine d’une toute petite boutique qui ne payait pas de mine une photo de Toto. J’ai essayé de demander pourquoi cette photo et on m’a dit que c’était un gamin du quartier. Cela m’a ému. C’est sûr qu’en creusant, on doit pouvoir répondre à cette question : « Pourquoi l’Italie ? »
Bien que ce soit un couple qui est mis en scène dans Copie conforme, j’ai l’impression que l’histoire est menée par le personnage féminin. Avez-vous eu envie de cela ou bien est-ce Juliette qui s’est emparée de ce personnage ?
Elle s’est vraiment approprié ce rôle. Sa performance d’actrice vient de sa fragilité, de la vulnérabilité, de ce lâcher prise dont elle a fait preuve dans le travail. Cela donne une puissance, une force non seulement à son personnage mais porte le film tout entier. Sa sincérité vient aussi du fait que je lui ai donné cette vérité-là, qui a été amplifiée par elle. C’est dans cet échange que l’alchimie s’est produite. Il est incontestable que c’est ma part féminine qui a créé le fond émotif et affectif du film. Mais cela a raisonné en elle de telle manière qu’elle a su donner ce fruit-là. Je crois que le personnage féminin porte la croix mais elle est la force du film. J’ai semé en elle une graine de vérité, de force féminine qu’elle a su cultiver jusqu’à me rendre un arbre.
Peut-on faire des copies conformes de « discours amoureux » comme des copies conformes de « discours artistiques » ?
L’art est un prétexte lié à l’amour. Au début, nous sommes toujours dans un flou délicieux, l’illusion douce de l’amour en tant que promesse. Le seul moment original est celui de la déclaration. Nous prenons acte de son existence. Puis surgit le doute et nous plongeons dans un autre flou, une autre illusion, amère cette fois, puisque nous abordons le cycle de la destruction. L’originalité est extrêmement cernée, elle correspond à un âge d’or, à une sorte de parenthèse enchantée, mais au-delà nous ne pouvons pas faire quelque chose de l’ordre de la copie parce que ce serait une pâle copie de ce que nous avons connu pendant une période très brève. L’éphémère n’est évident nulle part autant qu’en amour où tout est illusion. Aucune preuve de l’originalité de l’amour n’existe. En art, vous pouvez accorder seul un crédit à une œuvre, en amour, vous avez besoin de l’autre.
C’est cela, le sujet de votre film…
Oui, le film prend tout son sens dans cette confrontation entre les deux personnages qui vient du tragique de cette absence de compréhension entre l’homme et la femme. Il revendique le changement, les cycles, les prémices mais aussi une maturation. Chacun de ces cycles a sa beauté propre. Ce sont les transformations de l’amour. Ce qu’elle refuse. Elle veut les prémices, les bourgeons, la douce illusion d’avant la déclaration. Elle ne veut pas dépasser ce moment et ce qu’elle crie, ce qui la désespère, est d’avoir perdu à jamais l’originalité, l’amour à vif.
Entretien réalisé par Michèle Levieux
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Abbas Kiarostami Mer 9 Juin 2010 - 11:22
vous m'avez convaincu que je dois aller voir ce film..
Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Sujet: Re: Abbas Kiarostami Mer 9 Juin 2010 - 11:52
kenavo a écrit:
vous m'avez convaincu que je dois aller voir ce film..
Pourquoi t'habite si loiiiin, on y serait aller ensemble... Snif.
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Abbas Kiarostami Mer 9 Juin 2010 - 11:56
et oui.. voilà le côté cruel de l'internet.. il fait oublier les distances puisqu'on se trouve à des secondes, parlant de faire des messages
mais en fait, je suis à 2 heures de toi.. et après le ciné, on aura même encore le temps d'aller manger des pastéis