Inoué Yasushi

Bonjour, je prends ce post en cours

je rejoins cachemire et steven ... paroi de glace est vraiment un excellent roman. je l'ai lu comme un de ces films des années cinquante.

bref j'ai adoré.

Mon commentaire est pauvre au regard de vos commentaires, je tenais à vous faire partager le plaisir que m'a procuré cette lecture.

Quand vous serez aguerri au style de l'auteur, il faudra lire "le maitre de thé", chef d'œuvre de la littérature japonaise

alex.k a écrit:

Quand vous serez aguerri au style de l'auteur, il faudra lire "le maitre de thé", chef d'œuvre de la littérature japonaise

Il m'attend depuis longtemps dans ma PAL...

Le maître de thé, roman court mais intense, m'a énormément plu en revanche (d'où mes attentes déçues vis à vis de Paroi de glace).

Nezumi a écrit:

Le maître de thé, roman court mais intense, m'a énormément plu

Je viens de le sortir de mes rayons.. puisqu'il est un de nos auteurs du mois.. c'est le moment de relire ce roman

kenavo a écrit:

Nezumi a écrit:

Le maître de thé, roman court mais intense, m'a énormément plu

Je viens de le sortir de mes rayons.. puisqu'il est un de nos auteurs du mois.. c'est le moment de relire ce roman

Excellente idée, Kenavo! Je ferai de même.

Nezumi a écrit:

Excellente idée, Kenavo! Je ferai de même.

Si on n'est pas arrivées (à 2 reprises ) de mettre Kafû sur le portail.. lisant quand même les nominés des autres parfumés

Oui, nous sommes d'un fair-play ébouriffant, my friend.

Spoiler:

alex.k a écrit:

je l'ai lu comme un de ces films des années cinquante.

Là je te rejoins tout à fait, c'est exactement ce que j'ai ressenti, il a une "qualité filmique" ce roman. On se croirait dans un film de Naruse, avec ses personnages en kimono évoluant dans des décors urbains de plus en plus occidentalisés (bureaux, bars...), ses tensions amoureuses et conjugales...

Nezumi a écrit:

Oui, nous sommes d'un fair-play ébouriffant, my friend.

Nezumi a écrit:

Spoiler:

je ne compte pas trop sur cette armure sans droit de vote

alex.k a écrit:

Quand vous serez aguerri au style de l'auteur, il faudra lire "le maitre de thé", chef d'œuvre de la littérature japonaise

C'est aussi une des oeuvres d'Inoué que je préfère. J'ai également beaucoup aimé Les chemins du désert (roman d'aventure et voyage initiatique) et La tuile de Tenpyô (une aventure pour obtenir le savoir).

Je crois je sais maintenant pourquoi je n'avais pas de souvenirs du roman Le maître de thé de cet auteur - je l'avais tout simplement banni au fond de ma mémoire!
Est-ce que quelqu'un peu m'expliquer pourquoi j'ai voulu relire ce livre
Trop de noms qui ne font qu'un dans ma tête, des consignes de thé et de cérémonie que je ne comprends pas - ou que je ne peux tout simplement pas suivre, l'attrait de la pensée à la mort.. cette société japonaise m'est tout simplement une énigme pour laquelle je ne détiens pas de clef.. je crois si je lirais ce roman en japonais - je comprendrais autant

eXPie... Nezumi.. dites-moi pourquoi on doit lire ce livre

Quelques mots sur Le Sabre des Takeda:

Dans le Japon du XVI ème siècle, les seigneurs se disputent les territoires et se livre des combats sans merci. Une figure, semi historique semi légendaire, va tout tenter pour se faire une place auprès d'un grand seigneur. Il s'agit de Yamamoto Kansuke, un nain borgne, vérolé, boiteux qui est en fait un génial stratège dont le rêve est de former l'unité du Japon.
Lui qui n'hésite pas à sacrifier qui peut lui être utile va entretenir une relation particulière avec celle qui va devenir l'épouse de son maître.

Il est évidemment beaucoup question de combats mais l'auteur nous entraîne loin dans la psychologie de son personnage.

Si je comprends bien, tu nous recommandes plus Le Sabre des Takedas que Kenavo ne nous recommande Le Maître de thé...

eXPie a écrit:

Si je comprends bien, tu nous recommandes plus Le Sabre des Takedas que Kenavo ne nous recommande Le Maître de thé...

Je dois relire le Maître de thé pour convaincre Kenavo avec un avis détaillé, c'est vrai!
Mais déjà je peux dire que ce qui m'a plu dans ce roman, c'est justement ce côté rigoureux et austère, la description de ce qu'est dans le monde asiatique, et ici Japonais, une "voie", dô, qui dépasse la notion de vie individuelle.

Je n'ai pas encore lu Le Maître de thé ; j'avais vu le film qui en a été tiré : Sen no Rikyu il y a un paquet d'années et... euh... à l'époque j'avais trouvé ça plus qu'austère : aride.
Mais les années ont passé, je me suis peut-être austérisé, ce qui fait que j'apprécierais peut-être plus maintenant...

Entre-temps, je méditerai le poème de Rikyu :

Citation :

"Dans la pratique du thé,
après avoir étudié depuis le premier
degré et atteint le dixième
depuis le dixième revenez au premier"

(page 75 du livre Poèmes du Thé, traduction de Bertrand Petit et calligraphies (japonaises) de Yokoyama Keiko, aux Editions Alternatives.)