Pirates

Il me fera toujours rire ce Chevillard, voilà ce qu´il dit ce matin sur son Blog " l´autofictif"

"Il existe en Chine des ateliers où sont produits à la chaîne des copies de tableaux célèbres, comme Les Tournesols. Le premier peintre fait les fonds, le deuxième les vases, un troisième les tiges, les quatrième et cinquième, plus chevronnés, peignent les fleurs, pétales jaunes pour l’un, pétales orange pour l’autre. Les raisons du suicide de Van Gogh nous sont enfin connues" ( Éric Chevillard).

http://l-autofictif.over-blog.com/

swallow a écrit:

Il me fera toujours rire ce Chevillard, voilà ce qu´il dit ce matin sur son Blog " l´autofictif"

"Il existe en Chine des ateliers où sont produits à la chaîne des copies de tableaux célèbres, comme Les Tournesols. Le premier peintre fait les fonds, le deuxième les vases, un troisième les tiges, les quatrième et cinquième, plus chevronnés, peignent les fleurs, pétales jaunes pour l’un, pétales orange pour l’autre. Les raisons du suicide de Van Gogh nous sont enfin connues" ( Éric Chevillard).

http://l-autofictif.over-blog.com/

A moins que.
Van Gogh s'est réincarné comme il a pu, et à défaut de trouver un réceptacle de qualité, il s'est foutu dans les doigts de plusieurs, avec chacun sa spécialité...
(Me demande s'il a squatté l'oreille de quelqu'un, et quelles conséquences ça pourrait avoir...)


Sinon... déjà vu des reportages sur les machines à peindre chinois... Pratiquement tous les tableaux qui se vendent à Montmartre viennent de là-bas... Ouhou...

bix229 a écrit:

Je pense évidemment à Francis Drake et à Walter Raleigh qui furent anoblis pour leurs pillages et autres paillardises. Sauf que l'un des deux fut finalement pendu, je crois.

Francis Drake, fait chevalier en 1581, est mort de la dysenterie à Portobelo (Panama).
Walter Raleigh, fait chevalier en 1585, a été décapité à Londres, sur une accusation de conspiration contre le roi James I.

Bien fait pour eux !

bix229 a écrit:

L'histoire de la piraterie est celle d'une folie aussi ancienne que la navigation, meme si leur age d'or est le 16e siècle.

Je ne suis pas sûr que l'âge d'or de la piraterie soit le 16e siècle.

Si je m'en tiens aux acceptions les plus couramment utilisées chez les historiens occidentaux, l'expression "âge d'or de la piraterie" couvre plutôt, dans son acception la plus large, la période qui va des années 1650 (le temps des boucaniers et des aventuriers des mers basés notamment à la Jamaïque qui attaquaient le commerce maritime et les possessions terrestres espagnoles) à la fin des années 1720 (lorsque de nombreux marins et hommes de guerre se retrouvent "au chômage" après la guerre de Succession d'Espagne et se font pirates dans les Caraïbes, sur la côte Est de l'Amérique du Nord, dans les parages de l'Afrique ou encore dans l'océan Indien).
Parfois, des acceptions plus étroites limitent cet "âge d'or" à la période qui suit la guerre de Succession d'Espagne, qui constitue l'épopée de la "piraterie classique".

Je crois que c' est Gilles Lapouge qui parlait du 16e siècle...
Tu as raison.

... Et ça te donne le droit de lire La Taverne du doge Loredan d' Alberto
Ongaro, le coscénariste de Corto Maltese !
Mais tu dois connaitre...

bix229 a écrit:

Bien fait pour eux !

Quand on regarde les biographies des pirates un peu connus, comme ceux du début du XVIIIe siècle, on voit que rares sont ceux qui ont eu une fin de vie tranquille : William Kidd, Quelsh, Green, Jack Rackham, Stede Bonnet, Charles Vne, Finn, Archer, John Gow, pour ne citer qu'eux, ont tous finis exécutés, après jugement par la Cour de l'Amirauté britannique. Sans compter les pirates moins connus.
Et sans compter ceux morts au combat en mer ou à terre, comme Edward Teach ("Barbe-Noire") ou Bartholomew Roberts.

La "carrière" des pirates était, d'ailleurs, souvent courte : 15 mois pour Barbe-Noire ou Henry Every, 20 mois pour Stede Bonnet, environ 30 mois pour Jack Rackham, Charles Vane ou Bartholomew Roberts, un peu moins de trois ans pour William Kidd.

bix229 a écrit:

Je crois que c' est Gilles Lapouge qui parlait du 16e siècle...

Je dirais que le 16ème siècle est la période d'émergence des "corsaires", justement avec les "chiens de mer" (sea dogs) de la reine Elizabeth I d'Angleterre, comme Drake ou Raleigh, déjà cités plus haut, ou encore Hawkins et Frobisher, pour citer deux autres noms célèbres.
Aux yeux des Espagnols et d'autres nations, ces gens étaient des pirates, mais pour l'Angleterre, leur statut, pas tout à fait clair, allait du pirate au corsaire : les autorités royales fermaient les yeux sur leurs activités, tant qu'ils s'en prenaient à des navires et possessions espagnols, et la noblesse anglaise, en particulier celle du sud du pays, n'hésitait pas à financer ces "chiens de mer".

Une des façons, un tantinet hypocrite, de légitimer les actions des "chiens de mer" (sans pour autant leur accorder une "lettre de marque" qui en aurait fait des corsaires d'État comme cela se fera au XVIIe ou au XVIIIe siècle), était de leur délivrer une "lettre de représailles" (letter of reprisal) : un tel document permettait à un marchand ou à un armateur qui avait été attaqué sur le territoire d'une nation étrangère ou par les sujets de cette nation étrangère, et qui n'avait pas obtenu réparation de ce préjudice par des voies légales dans ce pays-là, de récupérer ses pertes, jusqu'à un certain montant, en se saisissant lui-même de biens appartenant à des gens de cette nation étrangère.
Dans le cas de représailles en mer (ce qui nous concerne ici), c'est la Cour de l'Amirauté britannique qui délivrait ces letters of reprisal.

[Les curieux - anglophones - pourront regarder, à ce sujet, du côté de l'ouvrage de N. A. M. Rodger The Safeguard of the Sea: A Naval History of Britain, Vol 1: 660-1649, éditions Penguin, 2004, ISBN-13: 978-0140297249).]

Daniel HELLER-ROAZEN. - L' Ennemi de tous : le pirate contre les nations. - Seuil.

Figure insaisissable, perpétuelllement en fuite, le pirate défie non seulement les dispositifs de sécurité, mais aussi le raisonnement.
"Ennemi de tous, mais alors tous n' est pas tout le monde, puisque
le pirate n' en fait guère partie...
Et si tenter de le penser révélait l' impensé aux sources du droit et les ressorts d' une guerre perpétuelle.

Art. de Laurence Zordan, La Quinzaine littéraire, février 2010

Les pirates ? encore une sugestion pour les fetes ! Ou après, hé !

dans le livre de Darlymple intitulé L'âge de Kali, il y a un chapitre complet consacré à l'île de la Réunion et en particulier à un certain Olivier Levasseur, dit La Buse, qui écuma les mers en tant que pirate. On raconte même que dans la rade de Saint-Denis, il fit la plus grosse prise de piraterie du monde des mers (prise évaluée à 4 millions d'euros...) en s'emparant d'un vaisseau qui réparait ses avanies (et framboise). Le vaisseau arrivait de Goa et transportait un évêque et un stock impressionnant de pierres précieuses, de meubles, de draps et autre richesse ; la cargaison n'atteint jamais le Portugal...

Plus tard, La Buse fut rattrapée par son passé et jugé comme pirate, il fut condamné à la pendaison. On raconte qu'au pied du gibet, il jeta un cryptogramme en disant : Mon trésor à qui saura comprendre.

Le grand-père de JMG Le Clézio passa vingt ans à creuser pour trouver le trésor, il le raconte dans Le chercheur d'or...

pour l'instant le trésor n'a pas encore été retrouvé... (une prochaine rencontre parfumée sur les traces de La Buse dans les mers du sud !?!)

"Anne Bonny, pirate de légende

Anne BonnyAnne Bonny, qui a navigué sous des vêtements d’homme au début du 18ème siècle, est avec Mary Read une des femmes pirates les plus célèbres de l’Histoire.

Née en Irlande vers 1700, Anne Bonny est la fille illégitime du procureur William Cormac et de sa domestique Mary. Quittant l’Irlande avec sa fille, William Cormac s’installe en Caroline du Sud où il achète une plantation. De son enfance ne restent que des mythes ; on la dit intelligente mais de caractère difficile, et on raconte qu’à 13 ans elle aurait poignardé une domestique. On dit également que, déshéritée par son père, elle aurait incendié sa plantation.

A 16 ans, Anne épouse un pirate, James Bonny, et s’installe avec lui aux Bahamas. Là, James devient informateur auprès du Gouverneur et lui dénonce des marins soupçonnés de piraterie. Déçue, Anne quitte son mari pour se mettre à fréquenter des pirates, dont Pierre Bousquet avec qui elle organise une première expédition de pirate contre un navire marchand français.

Le Gouverneur des Bahamas, cherchant à lutter contre la piraterie, offre des pardons royaux aux pirates qui promettent de cesser leur activité mais Anne refuse ; elle rejoint d’autres pirates qui refusent de se soumettre, dont Jack Rackham qui devient son amant. A partir de ce moment-là, habillée en homme et dissimulant son sexe, elle se fait appeler Adam Bonny. Commence alors une période de piraterie, au cours de laquelle Anne rencontre Mary Read, une autre femme pirate qui se fait passer pour un homme et appeler Willy Read. On prête aux deux femmes une liaison qui aurait causé des tensions avec Jack Rackham.

A l’automne 1720, le Gouverneur des Bahamas envoie des navires de guerre britannique aux trousses de Jack Rackham, Anne Bonny et Mary Read. Les pirates se battent sans relâche contre les navires qui les traquent. Lors de la rencontre avec un de ces navires, commandé par un ancien amant d’Anne, la pirate parvient à monter à bord en usant de séduction et, après avoir drogué le capitaine, à mouiller les mèches des canons avant de rejoindre les siens. Le combat ne fera qu’un mort : le capitaine du navire, tué par Mary, peut-être par jalousie.

Le 21 octobre 1721, Anne Bonny, Mary Read et Jack Rackham sont finalement capturés. Les pirates, saouls d’après certains récits, opposent peu de résistance. Ecoeurées par leur attitude, Anne et Mary se battent jusqu’au bout, tuant deux pirates et en blessant plusieurs. Au bout d’une heure de combat, seules face à leurs ennemis, les deux femmes finissent par rendre les armes.

Ramené aux Bahamas, l’équipage de Jack Rackham est jugé et pendu ; Anne et Mary parviennent à échapper à la pendaison en prétendant qu’elles sont enceintes. Au cours de la captivité de Jack Rackham, Anne lui aurait rendu visite et dit « Si vous vous étiez battu comme un homme, vous n’auriez pas à mourir comme un chien. »

Mary Read meurt en prison. Graciée la veille de Noël, Anne Bonny disparait des documents officiels. Des hypothèses disent que son père aurait payé sa rançon, qu’elle se serait remariée, qu’elle aurait retrouvé son mari ou qu’elle serait retournée à la piraterie sous un autre nom, mais personne ne sait avec certitude ce qu’elle est devenue.
13 thoughts on “Anne Bonny, pirate de légende”

   
Elles auraient pu en raconter des évènements en tant que pirates et femmes.
Et si vous etes interessés, il y a aussi un fil à Pirates.



Elles n' ont rien écrit, Anne Bonny et Mary Read,  et c' est dommage !
Mais on a écrit sur elles, j' ai trouvé deux références. Et le premier à en avoir parlé fut Danile Defoe
dans l' Histoire générale des pirates.

bix229 a écrit:

Et si vous etes interessés, il y a aussi un fil à Pirates.

raison de plus pour poster dessus, surtout que comme ça au moins c'est raccord avec le sujet.

fusionnage/déterrrage de fil .