Ken Loach

Dans ma région passe un documentaire sur Ken Loach :"How to make a Ken Loach film",
documentaire interactif réalisé par Emmanuel Roy
Croisant la fabrication de "Moi, Daniel Blake" le dernier film de Ken Loach, avec le travail sur ses précédents films,How to make a Ken Loach film est un film interactif qui explore ce cinéaste et met en scène sa vision du réel.
"Il y a tant de choses qui nous mettent en colère, nous rendent triste et nous désespèrent, nous font enrager... Alors si on a la chance de faire entendre même une toute petite voix, de s'exprimer sur ces choses, pourquoi s'en priver ?" Ken Loach

Demain, séance Moi Daniel Blake...

Moi, Daniel Blake

J'ai apprécié l'attention que Ken Loach porte à son personnage, ainsi que l'ampleur prise de la relation nouée avec une jeune femme et ses deux enfants. Au-delà d'une entraide mutuelle, la transmission entre les générations représente en elle-même un motif d'espoir, jusqu'à une séquence finale d'une grande force symbolique dans sa simplicité et sa dignité.

L'accent mis sur le délabrement de l'Etat-providence est par contre moins pertinent dans sa tonalité outrancière. Ken Loach décrit les dérives d'un système jusqu'à l'absurde, mais la charge socio-politique perd une crédibilité dans son absence de nuances.

Je ne sais pas s'il y a une telle absence de nuance. PÔle Emploi en Angleterre, c'est quelque chose...

Moi, Daniel Blake.
Quel choc, le plus gros uppercut du gauche que Ken Loach nous ait donné,une vision de l'interieur de la misère physique et morale confrontée à la froideur, l'inhumanité de l'Administration qui sanctionne les gens alors qu'ils sont au fond du ghouffre au lieu de les aider à s'en sortir. Quelle société qui court à sa perte, une société qui repond par des lois et des reglements à des malaises, des malheurs, des pertes, des souffrances. On se prend un grand coup à l'estomac, Loach ne nous avait guère ménagé jusqu'à present mais là sa vision ou plutot sa relation d'un service public qui au lieu de servir le public le met à son service. J'ai quitté l'Administration il y a 20 ans et déjà à l'époque il était plus facile de montrer son mauvais visage que le bon, mais alors là, maintenant, de nos jours, quel tableau lamentable et révoltant que celui d'un service courant après le progrès de la communication (internet, les formations etc) en ayant perdu le but de celle ci, à savoir :communiquer de façon humaine.
Quel cri bouleversant...

Chamaco a écrit:

Moi, Daniel Blake.
Quel choc, le plus gros uppercut du gauche que Ken Loach nous ait donné,une vision de l'interieur de la misère physique et morale confrontée à la froideur, l'inhumanité de l'Administration qui sanctionne les gens alors qu'ils sont au fond du ghouffre au lieu de les aider à s'en sortir. Quelle société qui court à sa perte, une société qui repond par des lois et des reglements à des malaises, des malheurs, des pertes, des souffrances. On se prend un grand coup à l'estomac, Loach ne nous avait guère ménagé jusqu'à present mais là sa vision ou plutot sa relation d'un service public qui au lieu de servir le public le met à son service. J'ai quitté l'Administration il y a 20 ans et déjà à l'époque il était plus facile de montrer son mauvais visage que le bon, mais alors là, maintenant, de nos jours, quel tableau lamentable et révoltant que celui d'un service courant après le progrès de la communication (internet, les formations etc) en ayant perdu le but de celle ci, à savoir :communiquer de façon humaine.
Quel cri bouleversant...

... Il parait que c' est pire en Grande Bretagne, d' après ce que j' ai compris.

je n'ai pas regardé le film sous cet angle Bix, j'ai pris en pleine figure le constat terrible d'une société qui court à sa perte...