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| Abdelatif Kechiche | |
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Auteur | Message |
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coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Abdelatif Kechiche Lun 13 Déc 2010 - 16:09 | |
| - Marko a écrit:
- Vénus Noire C’est qu’à mon sens la seule façon de vraiment rendre hommage à cette femme est de nous faire éprouver son chemin de croix. On souffre avec elle, on est écoeuré jusqu’à la nausée, on étouffe et on ne peut pas s’échapper (à moins de quitter la salle c’est toujours plus facile). J’aime cette radicalité et cette absence de concession. Je trouve que c'est un très grand metteur en scène et qu'il fallait bien un grand coup de poing comme celui-ci pour exprimer toute la violence et l'horreur du racisme en même temps que les souffrances endurées de tous temps. Car c'est le portrait d'une femme bien réelle mais en même temps une parabole horrifique universelle qui nous explose à la figure.
Je ne crois pas que j'aurai le courage d'aller voir ce film... | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Abdelatif Kechiche Lun 13 Déc 2010 - 16:15 | |
| - coline a écrit:
- Je ne crois pas que j'aurai le courage d'aller voir ce film...
Dommage mais c'est vrai qu'il secoue beaucoup. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Abdelatif Kechiche Lun 13 Déc 2010 - 16:35 | |
| - traversay a écrit:
- La confrontation avec les scientifiques est, elle, cousue de fil blanc. Kechiche avait-il besoin d'en rajouter sur les préjugés des savants de l'époque, confits dans leur certitude quant à la suprématie de la race blanche ?
Ces passages me semblent indispensables par leur froideur clinique la plus déshumanisante d'autant plus qu'ils sont parfaitement historiques. Ils permettent notamment dans la scène d'introduction d'exposer très frontalement ce que la vénus aura toujours voulu préserver, à savoir son sexe à travers son moulage, les dessins scientifiques et le prélèvement chirurgical conservé dans un bocal. Pour bien montrer ce à quoi elle a été réduite et surtout pour désamorcer tout "suspens" voyeuriste éventuel autour de ce sujet. Les choses sont explicites de façon immédiate et on peut passer à l'essentiel qui concerne le parcours de cette femme. Lynch désamorçait aussi assez rapidement le suspens autour de l'apparition de l'homme-éléphant mais il en jouait quand même encore un peu. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Abdelatif Kechiche Mar 12 Avr 2011 - 17:35 | |
| L’Esquive (2002) d'Abdellatif Kechiche Synopsis : - Citation :
- Un groupe d'adolescents d'une cité HLM répète, pour leur cours de français, un passage de la pièce Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux. Abdelkrim, dit Krimo, qui initialement ne joue pas dans la pièce, tombe amoureux de Lydia. Pour tenter de séduire celle-ci, il obtient le rôle d'Arlequin et entame les répétitions. Son caractère timide et maladroit s'avère être un frein à sa participation à la pièce ainsi qu'à l'aboutissement de ses projets avec Lydia.
Première scène du film… Un groupe de jeunes se parlent entre eux dans un brouhaha sonore inaudible… On ne sait pas de quoi ils parlent mais ça a l’air important. Ils s’échauffent, ils s’énervent dans leurs paroles… Beaucoup de dynamisme dès les premières minutes du film, et cela continuera jusqu’à la fin. C’est déjà cela qui est admirable dans L’Esquive : cette énergie qui traverse les personnages dans chaque scène, cette sincérité qui les anime et qui nous les rend vivants. Avec son air de documentaire, ce film ne nous présente pas des acteurs mais des jeunes d’une cité ordinaire. Quand on entre dans le monde de L’Esquive, on entre dans un monde marqué par un langage presque argotique. Le bon vieux français est maltraité dans l’utilisation de ses tournures grammaticales, certains mots sont hachés, remaniés par les influences culturelles des protagonistes. L’accent des banlieues est typiquement inscrit dans le discours des personnages, mais s’évanouit mystérieusement lorsqu’il s’agit de déclamer les dialogues du Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux. Le film tourne en effet autour de cette pièce pour créer une histoire d’amour alambiquée dans un milieu qui, a priori, ne devrait pas se sentir concerné par les mêmes difficultés que celles rencontrées par les personnages d’une pièce de théâtre écrite au 18e siècle. Le langage, dans les deux cas, est différent, mais il exprime des sentiments similaires dans lesquels tout le monde finit par se retrouver. Ce jeu sur le langage, les quiproquos qui en découlent, l’influence de la pièce de théâtre sur ses acteurs en herbe sont les éléments principaux du film qui m’ont plu. On est à mille lieues de tous les autres films qui traitent des banlieues –peut-être justement parce que ce film ne traite pas des banlieues à proprement parler, peut-être parce qu’il se contente de faire des banlieues l’endroit où se déroule la totalité du film, tout simplement. "Je voulais démystifier cette agressivité verbale, et la faire apparaître dans sa dimension véritable de code de communication. Une sorte d'agressivité de façade qui cache bien souvent de la pudeur, et même parfois une véritable fragilité, plus qu'une violence à proprement parler "Abdellatif Kechiche J’en retiens un film dont le propos est d’une grande originalité. Son sujet est audacieux, traité d’une manière juste et dont la démarche me semble sincère. Ce film m’a laissée très admirative… | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Abdelatif Kechiche Mar 12 Avr 2011 - 18:21 | |
| - colimasson a écrit:
J’en retiens un film dont le propos est d’une grande originalité. Son sujet est audacieux, traité d’une manière juste et dont la démarche me semble sincère. Ce film m’a laissée très admirative… Kechiche est une metteur en scène hors du commun. J'ai hâte de voir la suite de son travail. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Abdelatif Kechiche Mar 12 Avr 2011 - 21:55 | |
| Oui, vraiment, je me suis régalée du début jusqu'à la fin, et les deux heures du film sont passées à une allure sidérante ! J'ai entendu beaucoup de bien également de La Graine et le mulet, je pense que je vais poursuivre avec ce film... | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Abdelatif Kechiche Mer 11 Mai 2011 - 5:11 | |
| Vénus noireJ'ai lu plusieurs fois vos deux réactions après avoir vu ce film, effectivement très dérangeant. Et même agressif. Sans doute d'autant plus agressif, car, comme le dit Traversay , - Citation :
- Pas question pour le metteur en scène de créer une forme d'empathie envers cette fausse monstresse.
Ce qui est vrai, au stade où on la découvre , c'est à dire les dernières années de sa vie. On peut quand même imaginer que ce qu'elle a vécu avant explique son apathie et son refuge dans l'alcool. Elle a encore de temps en temps des instants de révolte, mais ils sont rares. En fait, on la voit couler, abandonner, jour après jour. Il y a une scène qui est un tournant dans le film , c'est celle de la salle d'audience quand une société anti-esclavagiste londonienne demande l'arrêt du spectacle, que cette femme pourrait tout à fait à ce moment là profiter de cette occasion, et qu'au contraire, elle redit être une artiste. Scène essentielle pour moi, car très ambigüe dans nos propres réactions! Après tout, le voilà le racisme ordinaire qui a été le mien à ce moment là, de souhaiter qu'on la sorte de cet enfer. Comme je l'aurais souhaité pour un animal.. Mais n'est-ce pas son droit le plus strict que de vouloir se proclamer être une actrice? Je crois comme Marko que c'est la succession de la vision de ces strates de la société, dont pas un individu ne relève l'autre , à de rares exceptions près, et dont les plus violents et haïssables sont peut être ces pseudo scientifiques sans un soupçon de doute sur leur conduite, étudiées de façon prolongée et appuyée , qui font la force du film , sa virulence indignée , et son intelligence . | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Abdelatif Kechiche Lun 16 Mai 2011 - 15:19 | |
| La graine et le mulet (2007) d’Abdellatif Kechiche L’esquive m’avait grandement enthousiasmée, et c’est donc avec plaisir que je me suis jetée sur La graine et le mulet. Pourtant pas convaincue au départ par ce film, dont l’intrigue ne me semblait pas valoir 2h31 de ma vie, j’ai vite changé d’avis dès le premier quart d’heure ! Sous couvert d’une simplicité inégalable, Kechiche aborde une variété de thèmes et de genres dont peu de films peuvent se vanter. Presque documentaire, mais sans tomber dans l’austérité que l’on rencontre trop souvent dans ce genre de films, comédie de mœurs, lors du repas en famille, tragédie, qui atteint son apogée avec l’alternance des deux scènes finales, il ne manque plus que la science-fiction pour que La graine et le mulet soit le film de tous les genres (et encore, l’accomplissement de l’ouverture du restaurant-couscous, alors que plus personne ne s’y attendait, peut éventuellement faire figure de science-fiction…) Les acteurs choisis par Kechiche sont exceptionnels. Pas connus du grand public, ils apparaissent devant nos yeux, neufs, dénués de tout préjugé, et sont lâchés avec justesse et brillance dans ce film qui recompose la réalité avec une minutie qui frôle la perfection ! La caméra se fait totalement oublier. Les petits vieux qui discutent autour d’une table dehors, dans le bar dont s’occupe la belle-fille de Monsieur Beiji, n'ont jamais l'air d'acteurs : ils jouent un rôle qui est le leur, qu’ils semblent avoir répété depuis toujours, avec une fluidité et une simplicité qui détonnent ! Au-delà de cette qualité indéniable, ce film parle d’un thème universel : la famille, les liens que les individus tissent entre eux et ce qu’ils recherchent à travers le développement de ces relations pas si anodines que ça. Lorsque Monsieur Beiji cherche à donner un sens à sa vie, il se tourne vers sa famille, vers ses amis, et il arrive à concrétiser un projet auquel personne ne croyait. Mais c’est aussi à cause de sa famille que le projet échoue, alors que tout semblait bien parti et que l’on s’attendait à un happy end éclatant. Et c’est dans cette fin troublante que le film de Kechiche trouve toute son intensité. On se dévoue pour l’autre jusqu’à la mort… Message optimiste, message pessimiste ? En tout cas, une très grande réussite… | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Abdelatif Kechiche Mer 25 Sep 2013 - 0:44 | |
| L'affaire Kechiche continue avec Lea Seydoux qui l'assassine au dernier festival de Toronto... IciKechiche répond dans télérama de cette semaine... LàExtraits: - Citation :
- « Selon moi, ce film ne devrait pas sortir, il a été trop sali. La Palme d’or n’a été qu’un bref instant de bonheur ; ensuite, je me suis senti humilié, déshonoré, j’ai senti un rejet de ma personne, que je vis comme une malédiction… »
Coup de chaud sur Belleville, où Abdellatif Kechiche est sous tension. Cet après-midi de la mi-septembre, le cinéaste franco-tunisien revient de sa tournée des festivals américains, et il vient de découvrir l’ensemble des articles de presse où les actrices de La Vie d’Adèle, qui ont partagé la Palme d’or avec lui, s’épanchent sur un tournage qu’elles ont trouvé « éprouvant » (Léa Seydoux affirmant qu’elle a eu le sentiment de « tomber dans un traquenard »). […]
Vous pensez vraiment que La Vie d’Adèle, qui a fait l’unanimité à Cannes, va souffrir de la polémique ? Léa Seydoux vole la vedette au film, ainsi qu’à Adèle Exarchopoulos, et elle ne mesure pas les conséquences désastreuses de ses propos, qui vont empêcher les spectateurs d’entrer dans la salle avec un cœur vierge et un regard bienveillant. D’avance, ils se demanderont : « Est-ce que cet homme n’a pas harcelé ces jeunes filles ? Est-ce qu’il ne les a pas caressées, aussi, et qu’elles n’osent pas le dire ? »
Moi, je n’irais pas voir le film du cinéaste sadique et tyrannique dont on fait le portrait aujourd’hui ! C’est comme si on se rendait à un mariage en sachant qu’en vérité les mariés se détestent. Ces déclarations, c’est pire que de cracher dans la soupe, c’est un manque de respect pour un métier que je considère comme sacré. Quand j’ai lu ce que qu’elle disait, je n’ai pas compris. Si elle a vraiment vécu ce qu’elle raconte, pourquoi être venue à Cannes pleurer, remercier, monter les marches, passer des journées à essayer robes et bijoux ? Quel métier fait-elle, actrice ou artiste de gala ? […]
Vous avez commencé vous-même comme acteur dans les années 1980. La façon dont vous avez été dirigé à l’époque a-t-elle influencé votre méthode ? J’ai fait le conservatoire à Nice, et je n’ai eu que de maigres expériences d’acteur. Surtout au théâtre, d’ailleurs. J’ai aspiré un temps à en faire ma vie, mais, quand j’ai compris que je me sentirais mieux dans la réalisation, j’ai abandonné. Selon moi, être acteur demande l’investissement de toute une existence, l’engagement de tout son être avec des conséquences qui peuvent être parfois douloureuses. C’est un don de soi terrible, pas un métier comme on le fait parfois, de manière un peu futile. Si méthode il y a, elle passe par la tendresse que je porte aux comédiens qui travaillent pour moi. Je n’ai pas le sentiment d’exercer un pouvoir sur eux. Au contraire, ce sont les personnages et leurs interprètes qui tiennent les rênes. Ils ont le pouvoir de me séduire, de m’émouvoir, de m’ébahir. Je suis prisonnier des acteurs que je choisis. Je reste avec eux pendant la préparation, le tournage, et le montage, qui va durer six mois. Alors qu’ils ont repris leur vie, rejoint d’autres films, je suis là dans ma salle, avec eux, je passe encore du temps à les regarder, à les aimer, à les mettre en valeur, à me mettre en colère, à enrager parfois, au point que j’appelle le producteur pour qu’on refasse la prise. Mais je me raisonne. Ou bien on me raisonne.
Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux évoquent pourtant un tournage pénible ! Quand Léa Seydoux s’est présentée à moi, elle disait avoir du mal à jouer de façon naturelle. Elle voulait trouver quelque chose qu’elle voyait dans mon cinéma. Elle a insisté pour venir. Et ensuite pour rester, parce que j’avais des doutes sur notre réussite. Je ne savais pas si je pouvais être le metteur en scène qui l’aiderait à se débloquer. Et je n’étais pas sûr qu’elle en ait vraiment envie. Je lui ai proposé plusieurs fois d’en rester là. Dont une après vingt jours de tournage. Mais elle tenait à continuer.
Moi, j’étais prêt à appeler Sara Forestier, qui avait très envie du rôle et que je n’avais pas choisie parce que je trouvais ça presque trop simple, trop évident, vu qu’elle répond au quart de tour. J’avais aussi pensé à Mélanie Thierry, une actrice accomplie. Mais j’aime la difficulté, et ça me semblait un défi de prendre une jeune fille qui aspire à devenir une star. [...] | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Abdelatif Kechiche Mer 25 Sep 2013 - 0:51 | |
| Et toi, tu en penses quoi? Ca me fait penser- rien à voir, mais c'est comme ça, à Castellucci, je lisais l'autre jour qu'il avait mis un bébé sur la scène ( le sien, je crois) et l'avait laissé pleurer... Jusqu'où peut-on aller? | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Abdelatif Kechiche Mer 25 Sep 2013 - 1:10 | |
| Comment juger sans avoir vécu le tournage évoqué? On sait à quel point la vérité peut être déformée, amplifiée. Kechiche comme Pialat (et Kubrick ou tant d'autres) est probablement un cinéaste exigeant et colérique. Il doit vouloir l'excellence et pousser ses acteurs et son équipe jusqu'à ce niveau qui donne le résultat qu'on connaît. Palme d'or et unanimité critique et publique. Il a entraîné ses comédiennes vers une gloire partagée. La plus jeune dit qu'elle continuera à tourner avec lui et Lea Seydoux crache dans la soupe. Je pense que quand on veut travailler avec un artiste de génie ou de grand talent il y a peut être quelque sacrifices à faire. Lea Seydoux avait apparemment du mal à être à la hauteur de son rôle et il a du la malmener un peu certainement. Devrait elle être fière du résultat ou a-t-elle raison de dénoncer la tyrannie du réalisateur? Je ne tranche pas. Je me dis qu'il y a des torts partagés. Trop d'exigence d'un côté, un peu de caprice d'enfant gâtée de l'autre. Kechiche aura compris la leçon. Dommage pour le film en tout cas qui va en pâtir.
Pour Castellucci je ne savais pas. Ça me surprend mais je viens de regarder l'article de l'express a l'époque de la Tragedia Endogonidia: http://www.lexpress.fr/informations/romeo-joue-du-scalpel_653317.html
Il a évolué depuis. Ces provocations étaient probablement excessives. Mais on a aussi beaucoup tendance à trop moraliser de plus en plus. Pour le bébé je désapprouve évidemment. | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Abdelatif Kechiche Mer 25 Sep 2013 - 1:20 | |
| Ce n'était pas cet article ici, ils détaillaient plus l'histoire du bébé, c'était une critique théâtrale dans??? Mais ça m'avait frappée. D'ailleurs l'auteur de l'article était enthousiaste! Exigeant et colérique, ce n'est pas le seul.. Après.. - Citation :
- l’engagement de tout son être avec des conséquences qui peuvent être parfois douloureuses
Jusqu'à quel point? Et Léa Seydoux a peut être plus de possibilité de parler que la petite Adèle? Mais ce déballage n'a rien de bon, c'est vrai. | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Abdelatif Kechiche Mer 25 Sep 2013 - 1:25 | |
| Pardon, je n'avais pas vu que tu avais retrouvé l'article.. Moraliser? Non, je ne crois pas.. enfin, moi, ce n'est pas une réflexion moralisatrice.. C'est plus me dire que laisser hurler un bébé , sous prétexte d'art, et bien... | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Abdelatif Kechiche Mer 25 Sep 2013 - 1:31 | |
| Être comédien à ce niveau c'est être capable d' incarner des sentiments humains parfois très douloureux. On se souvient de Romy Schneider dans certains rôles. ces cinéastes font de l'art et pas du divertissement. Le métier d'acteur à ce stade est à la fois noble et un peu sacré comme le dit Kechiche. Il y a forcément quelque chose d'un peu violent dans le cheminement pour obtenir un tel résultat. Je ne pense pas que ce soit inutile et gratuit. Le spectateur a besoin de catharsis et l 'art dramatique a cette force la. Reste que je préfère la bienveillance de Jane Campion dirigeant Nicole Kidman que l'hystérie caractérielle de Pialat. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Abdelatif Kechiche Mer 25 Sep 2013 - 1:32 | |
| - Marie a écrit:
- Pardon, je n'avais pas vu que tu avais retrouvé l'article..
Moraliser? Non, je ne crois pas.. enfin, moi, ce n'est pas une réflexion moralisatrice.. C'est plus me dire que laisser hurler un bébé , sous prétexte d'art, et bien...
on est d'accord. | |
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| Sujet: Re: Abdelatif Kechiche | |
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| | | | Abdelatif Kechiche | |
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