Florian Henckel Von Donnersmark

ou un très beau téléfilm...

Marko a écrit:

traversay a écrit:

Florian Henckel von Donnersmarck, réalisateur de La vie des autres (un brin surcoté, celui-ci, non ?)

Surcoté je ne sais pas mais un très beau film en tout cas. Et toi qui est sensible aux histoires bien écrites et émouvantes c'était quand même une réussite dans le genre...

A propos des remakes, quelle drôle d'idée surtout de vouloir refaire des films déjà franchement moyens pour les rendre encore plus médiocres? Alimentaire? Pour avoir plus de moyens pour réaliser des oeuvres personnelles après? En tout cas on est dans une période de films peu réjouissants. Vivement Mike Leigh et le mois de Janvier.

Pour les remakes, Soderbergh avait dit, à un moment, vouloir faire un remake pour améliorer le film... c'était à propos de Ocean's Eleven, pas de Solaris, bien sûr.
Marko, je te rejoins sur La Vie des Autres, c'est vraiment excellent (bon, je ne l'ai vu qu'une fois, peut-être s'use-t-il à la revoyure ?).

traversay a écrit:

Marko a écrit:

En tout cas on est dans une période de films peu réjouissants. Vivement Mike Leigh et le mois de Janvier.

A suivre aussi Les émotifs anonymes de Jean-Pierre Améris, qui sort la semaine prochaine.

Ces deux là je les attends aussi...

eXPie a écrit:

Marko a écrit:

traversay a écrit:

Florian Henckel von Donnersmarck, réalisateur de La vie des autres (un brin surcoté, celui-ci, non ?)

Surcoté je ne sais pas mais un très beau film en tout cas. Et toi qui est sensible aux histoires bien écrites et émouvantes c'était quand même une réussite dans le genre...

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Marko, je te rejoins sur La Vie des Autres, c'est vraiment excellent (bon, je ne l'ai vu qu'une fois, peut-être s'use-t-il à la revoyure ?).

Un peu surprise aussi par ta remarque traversay...Immense coup de coeur pour moi à sa sortie (personne n'en parlait encore c'est vrai, peut-être aussi l'effet de surprise a contribué)
Cela reste pour moi le meilleur film de l'année 2008 -ou 7 je sais plus-

Pour The tourist, tu confirmes mes doutes...

aeriale a écrit:

eXPie a écrit:

Marko a écrit:

traversay a écrit:

Florian Henckel von Donnersmarck, réalisateur de La vie des autres (un brin surcoté, celui-ci, non ?)

Surcoté je ne sais pas mais un très beau film en tout cas. Et toi qui est sensible aux histoires bien écrites et émouvantes c'était quand même une réussite dans le genre...

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Marko, je te rejoins sur La Vie des Autres, c'est vraiment excellent (bon, je ne l'ai vu qu'une fois, peut-être s'use-t-il à la revoyure ?).

Un peu surprise aussi par ta remarque traversay...Immense coup de coeur pour moi à sa sortie (personne n'en parlait encore c'est vrai, peut-être aussi l'effet de surprise a contribué)
Cela reste pour moi le meilleur film de l'année 2008 -ou 7 je sais plus-

Pour The tourist, tu confirmes mes doutes...

Pour ce qui concerne La vie des autres, j'avais trouvé que la réalisation n'était pas à la hauteur du sujet, un peu terne, dans sa première partie. En revanche, la dernière demi-heure est vraiment sublime.

traversay a écrit:

Pour ce qui concerne La vie des autres, j'avais trouvé que la réalisation n'était pas à la hauteur du sujet, un peu terne, dans sa première partie. En revanche, la dernière demi-heure est vraiment sublime.

...Oui, mais qui nous immergeait complètement dans cette ambiance de l'allemagne d'avant 89. C'est gris, sinistre, et terne et les quelques échappées d'émotion ressortent d'autant plus. C'est ce contraste qui m'avait terriblement émue.
Une petite pépite avec peu de moyens. Je suis très déçue que ce réalisateur tombe dans le prêt-à-filmer...

Vu



Si. A la fin, caramba, mais c'est bien sûr, je connais cette histoire! Evidemment, c'est le remake comme on dit d'Anthony Zimmer. Qui ne m'avait pas particulièrement marquée non plus, c'est peut être pour cela que j'ai mis du temps à réaliser.
A part cela, une suite au Danieli me plairait assez. Et d'ailleurs, une rencontre parfumée au Danieli , à 5 par suite si nécessaire, ferait aussi mon bonheur. Un mécène, un sponsor , un généreux donateur tout simplement??? Qu'il se manifeste, merci..
Quant au film.. je n'ai pas réussi à comprendre si c'était du second degré ou non. Si oui, c'est une réussite, c'est souvent drôle. Si non, et bien, c'est quand même très beau, Venise.

Marie a écrit:

Quant au film.. je n'ai pas réussi à comprendre si c'était du second degré ou non. Si oui, c'est une réussite, c'est souvent drôle. Si non, et bien, c'est quand même très beau, Venise.

Le pire, c'est que les ricains vont chercher des bons réalisateurs à l'étranger, leur file une daube à faire sans avoir le regard sur le montage final ni sur le scénario... La question qui se pose, c'est pourquoi les réalisateurs non-américains continuent à accepter d'aller tourner des daubes à Hollywood... Pour l'argent ? (Johnny Depp avait-il aussi des factures à payer ?).

D´accord, Traversay :

Citation :

Venise façon carte postale

Mais Venise c´est toujours Venise. En plus je n´aurai jamais les moyens de la survoler en long et en large depuis un hélicoptère comme dans le film.
Le personnage de Tomothy Dalton arrive trop tard ( à la fin), et le pauvre n´a pas le temps de deployer tout son humour anglais... Dommage!
La musique pas mal, mais ne colle pas toujours avec l´histoire.
Est-ce que quelqu´un a reconnu la chanteuse-interprète ( quand ils naviguent sur les canaux, je crois)? Le nom? Je reconnais bien cette voix.
Car dernièrement mon mari refume et l´extrème besoin de sortir pour fumer m´empêche d´attendre dans la salle pour voir défiler le générique en entier.
Merci.

swallow a écrit:

D´accord, Traversay :

Citation :

Venise façon carte postale

Mais Venise c´est toujours Venise. En plus je n´aurai jamais les moyens de la survoler en long et en large depuis un hélicoptère comme dans le film.
Le personnage de Tomothy Dalton arrive trop tard ( à la fin), et le pauvre n´a pas le temps de deployer tout son humour anglais... Dommage!
La musique pas mal, mais ne colle pas toujours avec l´histoire.
Est-ce que quelqu´un a reconnu la chanteuse-interprète ( quand ils naviguent sur les canaux, je crois)? Le nom? Je reconnais bien cette voix.
Car dernièrement mon mari refume et l´extrème besoin de sortir pour fumer m´empêche d´attendre dans la salle pour voir défiler le générique en entier.
Merci.

Sur imdb, j'ai vu Katie Melue créditée au générique pour la bande-son, mais je ne sais pas si c'est elle dont tu parles (elle n'apparaît pas au générique).
Pour ceux qui se demanderaient pourquoi Angelina Jolie a tourné dans ce film, elle l'explique ainsi (trouvé sur imdb) :

Citation :

Angelina Jolie admitted in an interview with Vogue Magazine that the only reason she agreed to do this movie was because she knew it would be a "quick shoot" in Venice, Italy.

Ca se tient.

Merci, Expie, il s´agit bien de KATIE MELUA.
On ne l´entend que quelques instants durant le film, mais sa voix est tellement extraordinaire ( sa prononciation aussi) qu´on ne pourrait la confondre avec aucune autre.

Au début, on croit que Florian Henckel est à l’image de son personnage principal, Georg Dreyman, et qu’il fricote avec les puissants de ce monde. En l’occurrence, ce ne serait plus l’élite des intellectuels de la sphère communiste mais les puissants du cinéma, calibrés pour triompher dans le box-office.
Mauvaise impression de départ provoquée par une mise en scène impersonnelle, des effets de caméra un peu trop appuyés, et une musique niaise omniprésente.

Mais l’intrigue se met en place, et première surprise : son enjeu est de taille. Wiesler, l’agent secret dépêché pour espionner Georg Dreyman et sa compagne, se métamorphose imperceptiblement sous nos yeux. Rien dans son apparence extérieure ne laisse présager des revirements qu’effectue pourtant son esprit. Le fonctionnaire banal, qui obéit par habitude plus que par conviction, est-il vraiment en train d’effectuer un acte de résistance contre l’Etat communiste ? En tant que spectatrice, j’ai pu en douter à plusieurs reprises. Les indices de ce changement de cap sont maigres et se laissent deviner plus qu’ils ne s’énoncent clairement. Ils viennent ponctuer, comme des commentaires discrets, l’existence tumultueuse menée par Georg Dreyman, sa compagne et ses confrères. Et l’histoire progresse, et nous invite à nous poser quelques questions : quels sont les éléments de la vie intime de Dreyman qui ont poussé Wiesler à remettre en question l’intérêt de sa fonction ? A quel moment a-t-il jugé que l’existence de Dreyman était plus importante que la sienne ? Ce sacrifice d’un homme pour un autre est la question la plus troublante du film. Elle reste posée en filigrane et donne à ce film –à l’intrigue bien nouée, bien rythmée et haletante- une dimension et une saveur particulières. Pour moi, l’envie de revenir sur un film est toujours un signe de bon augure…
La fin se rapproche malheureusement du début et renoue avec ses aspects les plus classiques. Le message que cherche à nous transmettre Florian Henckel est prometteur et plein de bonnes intentions, mais on retrouve à nouveau une manière de filmer qui me semble trop stéréotypée. Dommage que les dernières images du film fassent partie des plus médiocres, parce que le reste vaut vraiment le temps que l’on s’y attarde…