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| Guy Goffette [Belgique] | |
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Auteur | Message |
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kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Guy Goffette [Belgique] Ven 4 Avr 2008 - 22:25 | |
| Parce que je connaissais l'écriture de Guy Goffette et parce que je me retrouvais enthousiasmée par Coline j'ai lu ce livre L'autre VerlaineEt puisque Coline en a déjà dit tant de bien et cité presque toutes mes passages préférés, il ne me reste plus qu'à citer Le printemps venu, j’ai pris la route avec Paul Verlaine. Ensemble, nous avons refait les chemins de son enfance, bu la pluie et les brouillards de l’Ardenne, écouté les nuances du vert et du gris, et celles du schiste roux qui chante et qui pleure. J’ai bien aimé prendre la route avec ces deux là.. Bien que au contraire de Coline, ce livre m’attire plus chez l’œuvre de Guy Goffette que de Verlaine Et je me suis souvenu du film Eclipse totale avec Leonardo di Caprio comme Rimbaud | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Guy Goffette [Belgique] Ven 18 Avr 2008 - 22:31 | |
| Verlaine d’ardoise et de pluie
Cette biographie poétique de Verlaine écrite par Guy Goffette ne respecte la chronologie. Elle n’est pas non plus exhaustive mais elle reprend des événements marquants de la vie de Verlaine et dresse de lui un portrait touchant.
« Parce que tout de même, un homme, c’est bien autre chose que le petit tas de secrets qu’on a cent fois dit. Bien autre chose, en deçà et au-delà de l’histoire qui le concerne, comme un pays sans frontière, et l’horizon ne tient que la longe des yeux. »
"Parce qu'un poète c'est toujours un pays qui marche, boiteux parfois, cassé, cagneux, tanguant, tout ce qu’on voudra mais debout; en avant, dressé comme une forêt, même si c'est son ombre toujours sur la terre qu'on voit, ou son reflet."
Elle commence avec la mort de Verlaine. Étendu sur le sol chez Eugénie, sa dernière compagne, Verlaine agonise. Nous sommes en 1896, le « prince des poètes » « va mourir sur la dalle froide comme un chien…[…] Parce que l’Astre Saturne, soi-disant, l’avait placé dès sa naissance, sous une influence maligne, lui réservant bonne part de malheurs et bonne part de bile. […] Parce qu’un vieux fond de mélancolie (d’où tenu ?) l’a traîné sur des chemins de fortune et jeté dans les bras de mille fées vertes sans vergogne. Parce qu'en lui un enfant révolté par la laideur refusait obstinément de mourir avant d'avoir serré dans sa chair toute la beauté du monde. Parce que."
Et Guy Goffette d’évoquer :
- Verlaine brisant les trois bocaux dans lesquels sa mère conservait les fœtus de ses frères et sœurs aînés qui n’étaient pas venus à terme. « Il y a des noms, mon petit Paul, qui n’ont pas eu le temps d’être prononcés, et qui demeurent à jamais dans l’air alentour, terriblement, comme ceux des aimés que la Vie exila, ces fantômes pour les jours à venir, et qui déjà s’acharnent sur tes rêves. »
- Elisa Montcomble, sa cousine orpheline élevée par ses parents comme sa sœur aînée. « Celle qui l’aime, l’écoute, le console et qu’aucune ne remplacera. » L’amour impossible…. « Le premier rossignol », « frappé en plein repas, qui n’acheva pas sa chanson. »
- Mathilde, la douce fiancée de seize ans qui deviendra pour peu de temps son épouse.
- Georges, son fils, qui lui est arraché par Mathilde.
- Lucien, l’élève, devenu son fils choisi puis perdu à cause de la typhoïde. « Ce grand gaillard – grand dadais diront les uns, petit futé diront les autres- ce fils de cultivateur…C’est mon fils dira Verlaine, le fils que mon cœur a élu. »
- Rimbaud, « l’époux infernal ». « C’est un escogriffe de première bourre avec encore du lait séché derrière les oreilles ; une petite frappe au visage d’enfant de chœur […] L’enfance lui a durci le cœur comme un poing et ses yeux sont de l’azur qui coupe, comme les vers qu’il a laissés. »
- L’alcool et la violence. « Il a bu tout l’esprit-du-vin et ne sent plus sa force quand il cogne à tort et à travers sur ceux qui l’aiment et voudraient le retenir d’un peu trop près. »
- et L’Ardenne…d’ardoise et de pluie… | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Guy Goffette [Belgique] Ven 18 Avr 2008 - 22:33 | |
| - kenavo a écrit:
- Bien que au contraire de Coline, ce livre m’attire plus chez l’œuvre de Guy Goffette que de Verlaine
Ces deux biographies de Verlaine écrites par Guy Goffette m'attirent, de façon égale, vers l'oeuvre des deux poètes... | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Guy Goffette [Belgique] Sam 19 Avr 2008 - 9:13 | |
| - kenavo a écrit:
- Parce que je connaissais l'écriture de Guy Goffette et parce que je me retrouvais enthousiasmée par Coline j'ai lu ce livre
L'autre Verlaine [....] Et je me suis souvenu du film Eclipse totale avec Leonardo di Caprio comme Rimbaud Raté ce film mais étant très attirée par l'oeuvre de Verlaine (et celle de Rimbaud dans une moindre mesure) hier j'ai failli craquer pour cette bio (un peu romancée je pense?) de Guy Goffette. Mais elle sera mon prochain achat Merci à vous 2 Coline et Kenavo! Les passages que tu as cités sont superbes Coline | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Guy Goffette [Belgique] Sam 19 Avr 2008 - 11:43 | |
| - aériale a écrit:
- étant très attirée par l'oeuvre de Verlaine (et celle de Rimbaud dans une moindre mesure) hier j'ai failli craquer pour cette bio (un peu romancée je pense?) de Guy Goffette.
Non, pas "romancée", ce n'est pas le mot ... Bio partielle, partiale sans doute aussi car l'on sent l'amour de Goffette pour Verlaine, mais pas romancée du tout... | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Guy Goffette [Belgique] Dim 20 Avr 2008 - 17:25 | |
| - kenavo a écrit:
-
Elle, par bonheur, et toujours nu était ma découverte du peintre Pierre Bonnard.. il parle surtout de la femme de Bonnard qui était son modèle et il décrit les peintures - sans que j'avais à ce moment vu une image de Bonnard (à part celle qui se trouve sur la couverture) il m'a vraiment 'introduit' dans ce monde.. avec des mots enchantés - que je comprends maintenant mieux - les poètes écrivent toujours autrement des romans
Elle par bonheur et toujours nue (extrait) “Pardonnez-moi, Pierre, mais Marthe fut à moi tout de suite. Comme un champ de blé mûr quand l’orage menace, et je me suis jeté dedans, roulé, vautré, pareil à un jeune chien”. (…) “C’est au détour d’une des salles où la chaleur me poursuivait -et je n’arrêtais pas de m’éponger le cou, le visage, les mains- que je la vis. Disons, pour être juste, que je vis une jeune femme venir à moi dont j’ignorais tout, sinon qu’elle était nue, sinon qu’elle était belle, et son éclat, d’un coup me rafraîchit jusqu’au ventre. Elle tourna tout son corps lentement vers la lumière d’une grande baie où tombait la neige d’un rideau de mousseline et, dans ce mouvement, toute cambrée à contre-jour, elle m’aspergea, comme une brassée de fougères mouillées, du parfum de sa chair et me fit défaillir. (…) “A cet instant-là, Pierre, avant même que j’aie pu esquisser un geste, tendre la main, soulever l’écran de fine poussière qui me séparait d’elle, Marthe fut à moi. J’en oubliai le canapé rose, et le miroir, et le tub que vous aviez soigneusement disposés autour d’elle comme l’hommage d’un roi ; j’oubliai que ce n’était là qu’un décor, et que cette Eve déhanchée en ballerines noires, croupe frémissante et mamelon tendu, n’était qu’un morceau de toile peinte, 124 x 108 cm, un tableau de musée. J’oubliai tout, l’heure, les murs, la ville et son étuve, ma vie boiteuse, ce que j’étais venu chercher ici.Tout. Tout parce qu’une femme soudain, à corps et à cri dans le silence, venait d’effacer d’un trait de lumière toutes les femmes de ma vie ; parce qu’une femme d’un seul mouvement devant moi me découvrait la femme, celle qui précède la mémoire et lui donne forme et couleurs dans le désir insatiable -et la mort souvent nous a saisis avant que nous l’ayons tenue tout entière entre nos yeux”. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Guy Goffette [Belgique] Jeu 24 Avr 2008 - 13:09 | |
| ELLE, PAR BONHEUR ET TOUJOURS NUE
Cet essai-biographie poétique serait né d’un coup de foudre…Celui que Guy Goffette aurait eu un jour dans un musée d’une ville du Nord devant les tableaux de Pierre Bonnard . Et surtout devant son modèle. Marthe : la muse, la compagne, puis la femme du peintre.
Marthe, dit Guy Goffette "dont j'ignorais tout, sinon qu'elle était nue, sinon qu'elle était belle, et son éclat d'un coup me rafraîchit jusqu'au ventre.»
Guy Goffette évoque Marthe et Bonnard, surtout Bonnard d’ailleurs, depuis le jour de leur rencontre jusqu’à leur mort. Paris, décembre 1893 : une modeste petite fleuriste de vingt ans, fille d’un ouvrier agricole berrichon, s’apprête dangereusement à traverser le Boulevard Haussmann. Bonnard (26 ans) est là, à l’affût de tout ce qui se passe, comme chaque jour, pour remplir ses carnets de croquis. Il est là et la sauve du danger de la circulation. Coup de foudre. Elle lui dit s’appeler Marthe de Méligny quand elle n’est que Marie Boursin. Il l’apprendra en l’épousant bien plus tard.
"Il a plongé si profond dans ses yeux verts qu'il entend ses mots comme des galets qui roulent dans les reflets et parmi l'herbe.(...) pourvu qu'elle continue de faire bouger ses lèvres rouges et que le temps s'arrête, et qu'ils demeurent ainsi comme la mer devant la mer. Quand ils se lèvent enfin, la nuit est tombée. Il prend sa main et marche sur les eaux."
“Pierre sait déjà et ne sait pas encore que cette jeune femme qui se réchauffe dans ses yeux va l’entraîner jusqu’au bout de lui-même. Il sait déjà et ne sait pas encore que l’eau, quand elle monte d’un regard de femme, peut tout renverser, et qu’il n’y a pas de mur qui tienne, surtout si le mur est un homme qui vit et vibre dans l’azur comme un violoncelle. Il sait déjà et ne sait pas encore que l’eau est première et femme et nue, qu’en elle toutes les couleurs se lavent de la nuit et fleurissent dans la lumière. Pour l’heure, il regarde cette femme comme il n’a jamais regardé personne. Ou alors, il était quelqu’un d’autre et il ne s’en souvient plus. Il lui semble qu’avec elle le monde recommence et qu’il vient de naître. Un arbre dans le soleil, qui attend d’avoir toutes ses feuilles pour parler. Toutes.”
De tous les sujets, l’image du corps est une des plus fréquentes chez Bonnard. Or, avant de rencontrer Marthe, il n'avait jamais peint de nu. « Il n’y avait pas de nu dans les pinceaux de Pierre. ». Marthe devient le sujet féminin quasi exclusif de ses tableaux.
« On se mettra tout nu demain, quand on sera beau, quand l’amour sera. Voici Marthe, et c’est demain. »
Marthe ne posait jamais. Elle vivait simplement aux côtés de l'artiste, le laissant pénétrer dans la salle de bains, chose extrêmement audacieuse et rare pour l'époque. Bonnard prenait des photos d’après lesquelles il peignait.
« Pourvu que Pierre la regarde encore et encore et la fasse fleurir nuit après nuit, Marthe consent à être nue devant lui et prise, surprise, dessinée
nue sur le lit après l’amour, voluptueuse encore, indolente, une main caressant le sein où le plaisir longuement s’étire, nue à demi enfilant ses bas et tournant la rouge jarretière, la jambe prête aux pires écarts,
nue aux bas noirs sous la lampe et plus que nue, la tête prise dans l’écume des chemises et livrée aux rougeurs, nue à la baignade, nymphe penchée sur le miroir d’eau, nue au tub se lavant, accroupie, à genoux, cassée,
nue dans son bain longue sous l’eau verte, rêveuse,
nue debout à sa toilette, en escarpins à talons hauts, ou courbée, s’essuyant une jambe, se coupant les ongles des pieds, nue et cambrée, brûlant tout l’or du jour dans ses courbes, nue au miroir, au lavabo, à contre-jour,
nue au gant de crin, au couvre-pied, à la toque, au basset, nue au crayon, au fusain, à la gouache, nue à l’eau et à l’huile, nue en bronze, nue à toute heure et, jusqu’au dernier jour, nue, toujours jeune et gracile comme si le temps s’était arrêté pour elle et pour lui, le jour où, dans sa chambre pauvre, il la vit pour la première fois sortir du paravent nue par bonheur, par Bonnard nue. Marthe nue cent quarante-six fois peinte, Marthe sept cent dix-sept fois croquée nue dans les carnets, dessinée dans l’air, perdue dans les arbres, caressée dans l’eau, Marthe trente-deux ans nue, la tête baissée ou les yeux clos, gardant son secret, Dérobant Marie. »
Marthe est omniprésente dans les tableaux de Bonnard, non seulement dans ses nus mais aussi dans de nombreux autres tableaux. Elle ne vieillira jamais. Alors que les ans passent, l’artiste continue de la peindre comme la belle jeune femme qu’elle était autrefois.
«Elle ne vieillit plus car Bonnard la peint de mémoire, avec ses yeux de jeune homme amoureux». | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Guy Goffette [Belgique] Ven 25 Avr 2008 - 0:27 | |
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| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Guy Goffette [Belgique] Sam 3 Mai 2008 - 19:30 | |
| Grâce au réseau Initiales (association regroupant des libraires indépendants), nous avons eu un opuscule consacré à Goffette. Et j'y ai lu un fort joli poème....oserai-je dire doté d'un humour certain?
Les pavots
Poète avec ce coeur qui ne va pas à la ligne tu triches dans la grimpette et t'accroches les ailes aux lacets furieux des collines qui versent des poèmes de colza frappés à contre rime par d'ivres moissonneurs dansant le ciel à cru sur leurs machines.
Puis tu rentres sans voix les yeux brûlants d'avoir pour rien perdu comme un touriste la promesse des pas. Poète, la belle jambe! à présent que le coeur tire un trait sur le jour qui décroche ses lampes et livre au plâtre nu des cuisines refroidies
l'âcre odeur des pavots jetés sous un livre en passant. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Guy Goffette [Belgique] Dim 25 Mai 2008 - 15:05 | |
| "La poésie est le journal intime d'un animal marin qui est sur terre et qui veut voler".
"Je me disais aussi : vivre est autre chose que cet oubli du temps qui passe et des ravages de l'amour, et de l'usure (...)". Il fallait fuir aussi la cruauté de l’amour."
« pour nommer la calamiteuse détresse de ces jours mal endimanchés, de ces dimanches mal emmanchés ».
« l’on ne sait plus si c’est le temps qui passe ou nous qui passons à travers lui, les mains vides, comme un train somnambule à travers la campagne endormie (…) ».
«Est-ce qu'on peut retenir un nuage en lui attachant les ailes aux pieds de la table?»
« Est-ce qu’on peut capturer l'ombre qui bouge en lui sautant dessus?...»,
« Au fond, les vrais voyages sont immobiles. Immobiles et infinis. Solitaires. Silencieux. Souvent, ils commencent dans une chambre où l’on est enfermé parce qu’il pleut. »
« Il était une fois dans une chambre d’hôtel un homme à sa fenêtre qui attendait la mer. » | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Guy Goffette [Belgique] Dim 25 Mai 2008 - 15:40 | |
| Avant que nous ne passions prochainement à 11 autres auteurs du mois...que mon Goffette repasse dans l'oubli...si vous avezquelques minutes pour l'écouter: c'est ici à propos de son magnifique L'autre Verlaine... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Guy Goffette [Belgique] Ven 30 Mai 2008 - 20:24 | |
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| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Guy Goffette [Belgique] Ven 30 Mai 2008 - 20:59 | |
| La plage Tous ces corps lisses et fermes, ces seins de gloire, ces cuirasses de chair en montre sur l'horizon comme dans l'infâme boucherie. Du vieil Alep - et les mouches alentour bourdonnaient d'aise, allant, venant, portant le sel des marais, l'extrême onction du ciel - tous mourront, tous, et nous-mêmes, et nos regards affolés d'avoir perdu pour un peu de sable le fil de la mer comme cette étoile, enfants, qui nous tenait la main pour traverser la nuit. Je le trouve saisissant de beauté même si l'atmosphère est lourde de tristesse et de peur. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Guy Goffette [Belgique] Ven 6 Juin 2008 - 17:32 | |
| - Chatperlipopette a écrit:
- Je le trouve saisissant de beauté même si l'atmosphère est lourde de tristesse et de peur.
Merci Chaperlipopette... | |
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| Sujet: Re: Guy Goffette [Belgique] | |
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| | | | Guy Goffette [Belgique] | |
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