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| Laurent Gaudé | |
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Auteur | Message |
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coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Laurent Gaudé Mar 4 Sep 2012 - 21:30 | |
| - zazy a écrit:
- 2 avis diférents
J'aurais voulu aimer davantage ce roman... Je crois que les maisons d'édition exigent trop des auteurs qu'ils écrivent sans cesse...Laurent Gaudé est presque à chaque rentrée... | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Laurent Gaudé Mar 4 Sep 2012 - 21:40 | |
| - Marko a écrit:
- coline a écrit:
- Elle est la femme et la veuve d’un ami d’Alexandre , Hephaistion.
Héphaestion était plus qu'un ami d'Alexandre. Il était son plus grand ami et probablement son amant. On dit qu'Alexandre était inconsolable à sa mort.
Pour ce genre de roman sur fond historique je crains toujours la comparaison avec Yourcenar. Difficile d'aller aussi loin que ce qu'elle a fait avec Hadrien.
Par contre je trouve intéressant ce qu'il dit de son désir d'apporter une "énergie chamanique". C'est vrai qu'il cherche souvent un lyrisme incantatoire au risque de devenir grandiloquent. Je le lirai quand même probablement car le thème m'intéresse. Et Zazy a été touchée manifestement (et sans sciatique!) alors je le mets de côté pour bientôt
Dans le texte de Laurent Gaudé, Hephaistion n'est cité (plusieurs fois) que comme époux défunt et regretté de Dryptéis. C'est elle la figure essentielle, et c'est un beau personnage. Tu le sais j'aime ce que tu appelles sa "grandiloquence". Je n'en ai pas eu assez... Je trouve aussi intéressante l'idée d'apporter une "énergie chamanique" mais tu me diras, lorsque tu l'auras lu, s'il y est parvenu. A mon avis, non... Quant aux coliques d'Hadrien, Zazy, je n'en ai pas le moindre souvenir!...Tu es trop centrée sur l'idée de lire dans les toilettes en ce moment (voir un autre fil)... | |
| | | zazy Sage de la littérature
Messages : 2492 Inscription le : 19/03/2011 Age : 75 Localisation : bourgogne
| Sujet: Re: Laurent Gaudé Mar 4 Sep 2012 - 22:59 | |
| J'étais toute jeune femme !!!!! il faudrait que je le relise, n'est-il pas ?????? | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Laurent Gaudé Mer 5 Sep 2012 - 0:29 | |
| - zazy a écrit:
- J'étais toute jeune femme !!!!! il faudrait que je le relise, n'est-il pas ??????
Je crois que ça vaudrait le coup d'essayer au moins... | |
| | | Flibustière Agilité postale
Messages : 884 Inscription le : 29/09/2012 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Laurent Gaudé Dim 4 Nov 2012 - 16:35 | |
| Je viens de terminer La Porte des Enfers que j'ai beaucoup appréciée pour son originalité. Dès le début, j’ai été envahie par un sentiment d’étrangeté, me demandant si je rêvais, si j’avais bien lu. J’ai déjà éprouvé ce sentiment dans la vie (!), d’où mon intérêt grandissant à chaque page, mais aussi à la lecture de certains livres de Dino Buzzati. A ces sensations bizarres se mêlent : formes de croyance, superstitions, fantastique… Apprécié également le découpage du roman avec les deux époques pour décrire ce sujet singulier fait aussi de drames et d’intrigues. . Tout cela n’a pas été pour me déplaire !
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| | | mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Laurent Gaudé Mer 20 Fév 2013 - 20:12 | |
| La mort du Roi Tsongor
Ce roman tient à la fois du conte, de l’épopée mythologique, et du roman d’apprentissage. Situé à une époque plus qu’évasive, à une époque indéterminée, il a pourtant une forte connotation actuelle dans les thèmes qu’il aborde, notamment en ce qui concerne la course au pouvoir, et la violence mise en jeu pour l’obtenir, et le conserver. De Laurent Gaudé j’ai le souvenir d’Eldorado qui ‘avait donné envie d’aller plus loin tant l’écriture m’avait séduite. Ouragan, bien que le thème m’attire fortement, m’avait un tantinet laissée sur ma faim. Je retrouve donc une troisième fois Laurent Gaudé. Son écriture est toujours aussi belle et poétique. Mais, car il y a un mais…le scénario m’a laissée sur le bas-côté de la route.
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| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Laurent Gaudé Ven 5 Juil 2013 - 17:00 | |
| - Citation :
A La Nouvelle-Orléans, alors qu'une terrible tempête est annoncée, la plupart des habitants fuient la ville. Ceux qui n'ont pu partir devront subir la fureur du ciel. Rendue à sa violence primordiale, la nature se déchaîne et confronte chacun à sa vérité intime : que reste-t-il en effet d'un homme au milieu du chaos, quand tout repère social ou moral s'est dissous dans la peur ? - Cachemire a écrit:
- Je voulais tout à la fois aller plus vite pour me plonger entièrement dans l’histoire et aussi ralentir pour me pas finir le livre, goûter lentement le texte : volonté contradictoire, exaspérante mais excitante aussi.
Je me reconnais dans ce que tu dis Cachemire, j'étais tiraillée par le même dilemme... - kenavo a écrit:
- Ouragan
Il sait donner de sentiments, pensées, actions à plusieurs différentes personnes lors de ces terribles événements qu'était Kathrina et je ne sais pas comment et pourquoi un auteur se choisit un sujet, mais en tout cas Laurent Gaudé a bien fait de se choisir ce moment. Je me demande pour ma part, pourquoi ce sujet et surtout comment et dans quelles mesures il s'est documenté... Ça sonne juste et, ne connaissant pas l'auteur, je suis allée jusqu'à me demander s'il ne vivait pas à la Nouvelle-Orléans. J'aimerais savoir comment Laurent Gaudé a fait pour donner la parole à une population réduite au silence, sans en faire lui-même partie. Est-ce que tout vient de lui et lui seul ou est-ce qu'il a correspondu avec les noirs victimes de cet ouragan ? Quoi qu'il en soit, ce livre a une âme, j'ai été émue jusqu'aux larmes par certains passages... - Aeriale a écrit:
- Pour résumer je rejoins un peu Marko qui lui trouve parfois trop de lyrisme (d’emphase, je dirais même) Personnellement ces répétitions « moi Josephine Linc. Steelson » si elles donnent du rythme au récit m’ont un peu lassée
C'est vrai, j'ai commencé à ressentir ça en approchant de la fin, notamment avec la vieille négresse dont le discours devenait répétitif et presque dans l'emphase pour reprendre tes termes. J'ai ressenti une gêne sur le moment mais je n'en étais pas moins bouleversée, parce que c'est le propre des anciens de radoter jusqu'à ce que ça rentre... Et Josephine Linc. Steelson est particulièrement touchante et évocatrice. Comme l'a si bien dit Traversay, Ouragan ne me lâche pas, il continue de résonner dans ma tête. " Je suis parmi les rats qui se meurent et ne manqueront à personne. Ils nous viendront en aide, bien sûr, mais bien plus tard. Ils enverront des hélicoptères et des bidons d'eau, mais rien n'effacera le fait qu'au moment de courir ils ne se sont pas retournés, qu'ils ont même oublié qu'ils laissaient derrière eux les nègres de toujours. " | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Laurent Gaudé Ven 5 Juil 2013 - 21:26 | |
| - Kannskia a écrit:
-
... Ça sonne juste et, ne connaissant pas l'auteur, je suis allée jusqu'à me demander s'il ne vivait pas à la Nouvelle-Orléans. J'aimerais savoir comment Laurent Gaudé a fait pour donner la parole à une population réduite au silence, sans en faire lui-même partie. Est-ce que tout vient de lui et lui seul ou est-ce qu'il a correspondu avec les noirs victimes de cet ouragan ? Quoi qu'il en soit, ce livre a une âme, j'ai été émue jusqu'aux larmes par certains passages... Un imaginaire empathique?...Une grande et humaine sensibilité, c'est sûr, on la retrouve dans tous ses textes. - Aeriale a écrit:
- Pour résumer je rejoins un peu Marko qui lui trouve parfois trop de lyrisme (d’emphase, je dirais même) Personnellement ces répétitions « moi Josephine Linc. Steelson » si elles donnent du rythme au récit m’ont un peu lassée
- Kannskia a écrit:
-
C'est vrai, j'ai commencé à ressentir ça en approchant de la fin, notamment avec la vieille négresse dont le discours devenait répétitif et presque dans l'emphase pour reprendre tes termes. J'ai ressenti une gêne sur le moment mais je n'en étais pas moins bouleversée, parce que c'est le propre des anciens de radoter jusqu'à ce que ça rentre... Et Josephine Linc. Steelson est particulièrement touchante et évocatrice.
Quant à moi c'est le lyrisme que j'aime chez Gaudé, il n'est jamais débordant. On n'en a plus l'habitude dans la littérature contemporaine et on le craint. Mais pour lui, qui se voulait d'abord dramaturge-et il l'est !- l'inspiration de son style vient des tragédies anciennes. J'admire la maîtrise qu'il a pour en faire malgré tout un langage d'aujourd'hui. (dit celle qui vient de passer une année entière dans des textes de Laurent Gaudé ) | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Laurent Gaudé Sam 6 Juil 2013 - 11:21 | |
| - coline a écrit:
- (dit celle qui vient de passer une année entière dans des textes de Laurent Gaudé )
...et qui est totalement impartiale ! Le fait que je ne sois pas particulièrement fan de théâtre, de tragédies et de dramaturgie ne doit pas vraiment aider mais je pense, malgré tout, avoir été moins gênée qu'Aeriale par le lyrisme du livre. De mon côté, c'était vraiment concentré sur la toute fin du livre et sur Joséphine. Ça ne m'empêchera pas de lire à nouveau Laurent Gaudé, au contraire. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Laurent Gaudé Sam 6 Juil 2013 - 11:42 | |
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| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Laurent Gaudé Sam 6 Juil 2013 - 11:49 | |
| - coline a écrit:
- J'ai beau aimer beaucoup ce qu'écrit Laurent Gaudé, je reconnais qu'il y a toujours dans ses textes, un (ou des) moment(s) où il en fait un peu trop...Moins dans le lyrisme à mon avis que dans le ressassement
Oui c'est exactement ça, c'était répétitif. Comme je l'ai dit dans mon commentaire, je visualisais vraiment une vieille qui radote. ("mais je lui pardonne tout"... tu as l'air de plus en plus impartiale ! ) | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| | | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Laurent Gaudé Mer 28 Aoû 2013 - 13:30 | |
| Cris (2001) Par le choix de son sujet, Laurent Gaudé semble avoir cherché à rendre Cris inattaquable. A travers des récits focalisés sur les différents points de vue de Marius, Ripoll, Boris, Barboni, Rénier et M’Bossolo, l’atrocité meurtrière des combats dans les tranchées de la Première Guerre Mondiale est décrite dans toute sa diversité. Au moment présent, les personnages s’emparent de leur subjectivité pour nous faire part des implications psychologiques du combat. Qu’on se le dise : Laurent Gaudé est un pacifiste et par le contre-exemple, il va nous prouver que la guerre est une activité qui n’a rien de confortable et que ses combattants partagent un sort qui n’a rien d’enviable. Si je viens d’enfoncer une porte ouverte, Laurent Gaudé ne cessera de le faire lui aussi à travers ses Cris. Il en est de cette guerre comme d’une sélection anti-darwinienne. Laurent Gaudé choisit toujours de tuer ou de mutiler les plus beaux sujets de l’humanité, nous prenant pour des bœufs incapables de nous émouvoir si l’instinct de destruction ne venait frapper que les vieux, les défigurés et les méchants. Les personnages jouent aux manchots, semblant découvrir le monde pour nous persuader que nous le découvrons nous aussi, nous ensevelissant d’évidences incontestables pour nous faire croire que nous n’y avions jamais pensé ( « Je ne pensais pas que la mort pouvait avoir le visage d’un gamin de dix-huit ans. Ce gamin-là, avec ses yeux clairs et son nez d’enfant, c’était ma mort »). Mais peut-être le fallait-il, eut égard au lyrisme empêtré de métaphores dont se charge Laurent Gaudé. C’est vrai qu’à force de recourir aux comparaisons et aux images –même sans aucune originalité- on s’éloigne dangereusement de la réalité. On se demande souvent ce que le lyrisme vient faire là. On se demande souvent si, finalement, toute cette atrocité meurtrière dont Laurent Gaudé fait mine de vouloir s’offenser ne lui convient pas puisqu’elle lui permet de laisser libre cours à l’envol (raté) de sa plume, qui prend avec délice ses sources dans la bourbe ( «Le ciel est une tâche d’encre de Chine. Je sens mon corps lourd s’enfoncer doucement dans la terre. Je n’aurai jamais la force de lever le bras. Pourtant j’aimerais jouer du bout des doigts avec une de ces étoiles. Mais la terre s’ouvre sous moi. La terre se dérobe et m’aspire»). Partant de ce lyrisme douteux, on ne s’étonnera pas de découvrir finalement que le personnage principal n’est que le concept personnifié de la mort. Ayant découvert quels formidables jeux pouvaient lui permettre cette figure de style, Laurent Gaudé en use et en abuse, se lançant dans un combat gagné d’avance : la mort, c’est nul ( « La mort s’est jouée de lui. Elle l’a pris de plein fouet. Pour sa première charge. C’était un homme et il méritait mieux que cela »). Autres combats d’un autre temps ? Il s’agit de dénoncer la religion et ses Dieux injustes qui permettent à l’infamie de se déchaîner ( « Et je me demande bien quel visage a le monstre qui est là-haut, qui se fait appeler Dieu, et combien de doigts il a à chaque main pour pouvoir compter autant de morts ») ou de respecter la parité raciale en faisant sagement se succéder les points de vue d’hommes de différentes ethnies –au cas où nous aurions encore pu douter que, quelle que soit la nature de son patrimoine génétique, les hommes ne souffraient pas de la même façon. La sensation qui résulte de cette lecture est celle d’un malaise qui trouve mal son objet. Qui Laurent Gaudé essaie-t-il de convaincre ? Que l’on soit fanfaron de la guerre ou que l’on ne le soit pas, dans les deux cas, l’invasion de clichés, le langage creux et rhétorique, la sentimentalité à l’eau de rose desserviront leur sujet. Bien beau de vouloir magnifier sa prose mais gare à l’abstraction pure. En personnifiant la mort, en invoquant Dieu, en pariant sur la métamorphose des hommes en animaux, Laurent Gaudé perd de vue son objectif et oublie de s’en prendre aux premiers responsables de la guerre : les hommes. | |
| | | bertrand-môgendre Sage de la littérature
Messages : 1299 Inscription le : 03/02/2007 Age : 69 Localisation : ici et là
| Sujet: Eldorado de Laurent Gaudé Sam 15 Fév 2014 - 13:17 | |
| Eldorado de Laurent Gaudé
Poche : 224 pages. Éditeur : J’ai lu (16 mars 2009) ISBN-10 : 2290006548
Notes de l’éditeur.
"Aucune frontière ne vous laisse passer sereinement. Elles blessent toutes. " Pour fuir leur misère et rejoindre l'" Eldorado ", les émigrants risquent leur vie sur des bateaux de fortune... avant d’être impitoyablement repoussés par les gardes-côtes, quand ils ne sont pas victimes de passeurs sans scrupules. Le commandant Piracci fait partie de ceux qui sillonnent les mers à la recherche de clandestins, les sauvant parfois de la noyade. Mais la mort est-elle pire que le rêve brisé ? En recueillant une jeune survivante, Salvatore laisse la compassion et l’humanité l’emporter sur ses certitudes...
Mon commentaire.
Voilà un auteur qui a le goût du voyage, mais pas du voyage touristique non, plutôt celui du dépaysement. Enfin, quand j’écris dépaysement, je reste loin du cliché vendu par une quelconque agence de tourisme. Au sens propre du terme, il signifie arraché de son pays, en gros c’est l’expatriation. Que ce mot est laid, presque vulgaire. Pour l’élaborer il a fallut une hache celle qui sectionna les racines, une tronçonneuse supprimant les branches et ramifications nombreuses, et enfin une broyeuse, genre de grosse machine pourvue de lames d’acier dans laquelle sont pulvérisées les notions de langage maternel, d’histoires personnelles familiales ou sentimentales, bref tout espèce de liens pouvant recomposer une ancienne identité.
Les histoires véhiculées à travers les récits journalistiques, les romans ou les témoignages sur le sujet me font penser à un immense gaspillage de vie sacrifiées, à un monumental charnier d’où les feux follets illumineraient l’horizon de ceux qui espèrent en un avenir meilleur.
Pas envie de résumer ce drame humain. Pas envie de décortiquer les pages si bien écrites par Laurent Gaudé. Juste envie de recommander ce livre.
Un petit bémol pourtant, sur cette fâcheuse tendance à appuyer un peu trop sur la corde sensible. Mais cela semble nécessaire pour séduire son lectorat dont je fais partie. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Laurent Gaudé Sam 15 Fév 2014 - 15:37 | |
| C'est un plaisir de retrouver tes commentaires, Bertrand Môgendre ! Il faut vraiment que je le relise, Gaudé. |
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| Sujet: Re: Laurent Gaudé | |
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| | | | Laurent Gaudé | |
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