Magdalen Nabb

Un témoin honorable

Le corps d'un transexuel découpé à la scie est retrouvé dans une décharge. Guarnaccia devra donc plonger dans un milieu qu'il ne connaît absolument pas pour découvrir qui est la victime et qui l'a assassiné. Les horaires de cette enquête particulière lui font déserter sa foyer, juste au moment où l'un de ses fils semble avoir besoin de lui.

Ceux qui ont lu des volumes précédents vont se retrouver en terrain connu, l'adjudant ne change pas de méthode en changeant de cadre. Cela fonctionne tout seul, et on avale les pages s'en même s'en rendre compte. Toujours aussi réussi.

Même Arabella lit des polars.  

 En quoi est-ce si étonnant ?

Arabella a écrit:

 En quoi est-ce si étonnant ?

Parce qu'en ce moment, je vois tout le monde lire des polars (moi y compris). Même toi, qui lis plutôt des classiques et que je n'ai pas souvenir d'avoir lu commenter un polar (ou alors j'ai raté, ce qui est possible aussi  ), tu t'y mets. Et ce matin, c'est Armor qui se lance !

Armor-Argoat a écrit:

J'entame une petite cure de polars

C'est la polar mania, il manque plus qu'eXPie !  

ah tiens on pourrait t'inciter à lire Dürrenmatt ! (par exemple).

J'ai toujours lu des polars, et même beaucoup à certaines périodes, j'ai par exemple lu tout Agatha Christie. Mais j'avoue que j'ai plus de mal à trouver de l'intérêt aux polars maintenant, je ne sais pas si c'est moi ou les polars actuels qui deviennent moins originaux et plus formatés. Mais je tente de temps en temps. J'ai posté une petite critique d'Arnaldur Indridason au début du mois, mais c'est vrai que tu ne connais pas cet auteur.  

Quand à eXPie, je crois qu'il est totalement hermétique.  

Oui, Animal, Dürrenmatt c'est très bien ! Tu le vends maintenant comme un auteur de polar ?

c'est que sale panda c'est presque un vrai métier. 

Arabella a écrit:

J'ai toujours lu des polars, et même beaucoup à certaines périodes, j'ai par exemple lu tout Agatha Christie. Mais j'avoue que j'ai plus de mal à trouver de l'intérêt aux polars maintenant, je ne sais pas si c'est moi ou les polars actuels qui deviennent moins originaux et plus formatés. Mais je tente de temps en temps. J'ai posté une petite critique d'Arnaldur Indridason au début du mois, mais c'est vrai que tu ne connais pas cet auteur.  

Quand à eXPie, je crois qu'il est totalement hermétique.  

J'aime ceux de Dürrenmatt. Sans doute parce que c'est écrit par Dürrenmatt... J'en ai quelques uns dans ma PAL (Yokomizo Seishi : La Ritournelle du Démon ; Kirino Natsuo : Disparitions ; Ira Levin: La Couronne de cuivre ; Sébastien Japrisot : La Dame dans l'auto...). Et comme cette année, j'applique la bonne résolution de faire diminuer ma PAL... (et que j'ai bon espoir que ce sera meilleur qu'Indridason - qui n'est pas mauvais, juste passable, vraiment pas de quoi fouetter un troll).

eXPie a écrit:

Et comme cette année, j'applique la bonne résolution de faire diminuer ma PAL...

Tiens, toi aussi.  

Arabella a écrit:

J'ai posté une petite critique d'Arnaldur Indridason au début du mois, mais c'est vrai que tu ne connais pas cet auteur.  

 La peste ! J'ai fini mon premier Indridason hier d'ailleurs mais je me rends compte que moi aussi, j'éprouve des difficultés à trouver entière satisfaction dans un polar. Ou peut être que je les choisis mal ? Ça se laisse lire, c'est même assez agréable mais j'ai toujours un peu l'impression de lire la même chose.

Meurtres au palais


Nous entrons dans le grand monde dans cet opus des enquêtes de Guarnaccia : le cadavre du mari de la célèbre marquise Ulderighi est retrouvé dans le palais historique. Accident ? Suicide ? Crime ? Toutefois le terrain est miné, car la noble veuve possède des hautes protections, et il ne s'agit pas de les indisposer. Au fur et à mesure de l'enquête, l'adjudant va découvrir les secrets honteux de la famille. Le tout avec en arrière fond le tournoi de Calcio storico, ce jeux venu du moyen-âge et toujours pratiqué à Florence, dans lequel des équipes de quartiers se livrent à un jeu violent et populaire en costumes d'époque.

Un volume réussi, avec une atmosphère oppressante, des personnages loin de l'univers habituel de Guarnaccia, mais très bien rendus. Parmi tous les livres de la série, c'est celui où l'histoire de Florence est la plus présente. Magdalen Nabb arrive à chaque fois à se renouveler, à présenter un aspect de la ville et des ses habitants qu'elle n'a pas encore évoquée. Je vais donc continuer le voyage.

Tiens il me dit bien ce polar!

Les anglais sont bons pour les polars on dirait   

pia a écrit:

Tiens il me dit bien ce polar!

oceanelys a écrit:

Les anglais sont bons pour les polars on dirait   

Je pense que vous ne le regrettiez pas. C'est plutôt subtil, l'intrigue est un peu au second plan, ce sont plutôt les personnages et les ambiances qui sont privilégiées. Cela se passe à Florence, où l'auteur vivait et on découvre à chaque fois un nouvel aspect de la ville, une facette, quelque chose de différent. Pour ma part, j'aime toujours beaucoup ces escapades italiennes.

Meurtre à la villa Torrini

Appelé par une vieille dame inquiète, Guarnaccia découvre un cadavre de femme dans la baignoire. Le mari gît ivre dans la pièce à côté. Suicide ? Meurtre ? Que s'est-il passé entre Celia Forbes et son mari ? Cette mort est d'autant plus difficile à élucider que l'autopsie ne révèle pas vraiment la cause du décès. Et Guarnaccia est perturbé par le substitut du procureur Fusarri, qui a la charge de l'affaire, ainsi que par le régime imposé par sa femme pour son bien.

La trame policière est quand même un peu mince dans cet opus, mais le volume est plus drôle que les précédents, l'opposition entre Fusarri et Guarnaccia donne des épisodes vraiment amusants, ainsi d'ailleurs que deux vieilles dames voisines de la défunte. Sans oublier le régime de l'adjudant. Un volume plaisant.